dimanche 24 juin 2007

Vacances bien méritées

Dimanche 24 juin 2007 :
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Voilà, après une épopée présidentielle trépidante et une campagne législative harassante, je prends enfin des vacances bien méritée dans un trou perdu au fin fond de l’Auvergne.

Ce blog est donc temporairement fermé de ce jour, 24 juin 2007 au lundi 2 ou mardi 3 juillet 2007 au soir.

Aucun message ou commentaire ne sera posté jusqu’à cette date.

Vous pouvez toujours me joindre par email, je ferais une surveillance lointaine tous les quatre ou cinq jours, faut pas pousser, je suis en vacance.

Sinon, le portable. Promis, j’écouterais ma messagerie tous les soirs … ou presque !


Jean-Claude Mathon
Phone : 06.24.71.42.07
Email :
j-c.mathon@wanadoo.fr
Blog : http://mathon.blogspot.com

Remerciement pour les législatives

Samedi 23 juin 2007
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Communiqué de William Carrulla
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"Vitrolles, le 22 juin 2007
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Candidat aux législatives, j’ai défendu, avec ma suppléante Corinne APPERE, un projet d’espoir pour la 12ème circonscription des Bouches du Rhône.
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Vous êtes 2 776 hommes et femmes à avoir cru à ce projet. Il me tient à cœur de remercier toutes les personnes qui nous ont soutenu pendant la campagne et tous les électeurs qui nous ont accordé leur vote.
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Votre investissement et votre confiance m’encouragent chaque jour à poursuivre mon engagement pour le MoDem.
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L’équipe Modem de la 12ème est riche d’énergies et de projets, que nous souhaitons partager avec vous. Adhérents Modem, pré adhérents ou sympathisants, faites-vous connaître sur le site de la 12ème Circonscription (http://udfvitrolles.canalblog.com/) .Vous pourrez ainsi être informés de toutes nos actions (rencontres, débats, conférences, fêtes…).
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Autant d’occasions de vivre ensemble notre engagement autour des valeurs de François Bayrou et du MoDem. A très bientôt
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William CARRULLA"

Réflexion pour la réunion du 28 juin 2007

Samedi 23 juin 2007 :
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Je ne pourrais être présent le 28 juin 2007 à la réunion marseillaise du Modem et le regrette sincèrement. Je serais à ce moment là dans un trou perdu au fin fond de l’Auvergne et c’est la raison principale qui me pousse à prendre la plume aujourd’hui pour exprimer ce que je comptais dire ce jour là.

Les élections législatives sont enfin passées avec le résultat que nous connaissons : mi-figue mi-raisin pour le premier tour, honorable pour le second. Mais là n’est point le propos.

Dégagés dans un univers proche d’échéances électorales (mais il ne faut pas perdre de vue toutefois les municipales si primordiale désormais), nous pouvons enfin nous pencher sur la création d’un nouveau parti, création que nous appelons tous et que nous attendons tous avec impatience.

Ce n’est pas chose facile et cette lourde tache va demander beaucoup de patience et va très certainement entrainer de nombreuses prises de tête. Chacun va être amené à donner son avis, proposer des actions, participer à des structures nouvelles.

Je ne vais pas parler pour les autres départements car chacun d’entre eux vit une situation différente mais me contenter de parler des Bouches-du-Rhône.

Au gré des messages postés sur e-soutien ou dans plusieurs forums démocrates, au gré de différentes discussions avec des sympathisants et des militants, une crainte se dessine en moi : voir le spectre du déchirement apparaitre. J’ai lu ou j’ai entendu des propos virulents, aussi bien à l’encontre de certains membres de e-soutien que de certains ex candidats, des prises de positions diamétralement opposées, des grandes envolées lyriques ou philosophiques, du « pétage de plomb » en bonne et due forme. Mais toute cette agitation nous détourne d’un constat simple.

En effet, nous ne devons pas oublier quelque chose de primordial : nous sommes là pour défendre des valeurs communes, des idées communes et accessoirement nous retrouver autour d’un homme qui les incarne, François Bayrou.

Je tiens avant tout à rappeler que François Bayrou n’est ni le messie ni un quelconque gourou mais plutôt le vecteur d’un programme et d’une philosophie, ébauchés par les militants et les cadres de l’UDF dans un opuscule « la France ensemble » et approfondi dans les derniers livres de notre leader, et plus particulièrement dans « Projet d’espoir » et surtout « la troisième voie »

Je tiens aussi à rappeler que la notion de « Parti libre » a été approuvée dernier week-end de janvier 2006 lors du congrès extraordinaire de l’UDF à Lyon, non seulement par quelques députés qui ont préféré depuis aller chercher la soupe ailleurs, mais surtout par une immense majorité de militants … UDF. Certains ont même bravé la neige et les intempéries pour participer à ce congrès fondateur.

La situation des Bouches du Rhône est inespérée. Il n’y a pas de profonds désaccords entre l’UDF13 et les adhérents directs Modem. Les deux se doivent désormais de travailler main dans la main sans exclusion réciproque. Le Modem des Bouches-du-Rhône doit profiter des structures UDF existantes dans notre département et l’ancien UDF doit incorporer en son sein les nouveaux adhérents Modem sans faire une résistance désuète et malvenue.

Le brassage de ces deux courants (anciens militants rompus aux durs combats politiques et nouveaux militants souvent idéalistes) doit permettre au Modem lors de sa création officielle d’être efficace et performant. Mais pour cela, il faut arrêter les guerres de clochers et que chaque parti (au sens propre et au sens figuré) mette un peu d’eau dans son vin.

Pour l’ex section UDF (nouvelle section Modem) à laquelle j’appartiens (Vitrolles et 12ème circonscription), la mayonnaise est en train de prendre entre ancien UDF centre droit, nouveau UDF centre gauche, anciens Verts ralliés au nouveau Modem, Modem tout court, sympathisants, militants, etc.… Elle prend si bien qu’une ex verte est en charge de structurer la région de Marignane, un UDF centre droit Rognac et un « motard fou », adhérent pur jus du Modem, la Côte bleue le tout sous la houlette d’un « Chef de section » (ex UDF pur sucre et nouveau Modem enthousiaste) qui se réjouie de cette ouverture.

C’est de cette manière que la construction doit se dérouler, sans que l’on ait l’impression (ou le doute) que les anciens UDF rejettent les nouveaux Modem ou que les nouveaux Modem tentent par des voies détournées de créer une structure parallèle (que ce soit un collectif, une association, un parti, une cellule, une section … cochez la bonne case) qui tôt ou tard sera, au mieux, en doublon, ou au pire en opposition, avec les décisions du nouveau Modem.

Comme le dit si bien Sophie, l’égérie marseillaise de e-soutien« l'UDF des bouches du Rhône, et ce n'est pas le cas partout, a toujours fait preuve d'accueil, d'écoute, de dialogue, de travail d'équipe avec toutes les personnes qui se sont venues se présenter ou en auditeur libre au local UDF, sur le terrain avec les militants BAYROU dont nous fûmes certainement les plus actifs. »

Il faut que cet esprit perdure. Il faut en effet que nous nous rencontrions, que nous débattions, que nous élaborions des projets communs mais sans oublier d’où nous venons et à qui nous devons d’être là. Je suis un militant Modem (numéro 36039 il paraît que cela fait bien de donner son numéro d’adhésion ! Entre parenthèse, le droit de parler au nom du Modem est-il directement lié à la petitesse de ce numéro ?) mais je suis aussi militant UDF et je n’oublie pas que ce qui m’a fait avant tout adhérer à ce parti centriste, c’est un projet législatif et non un homme ou un livre.

Je ne sais quel sera mon rôle dans le futur Modem mais ce qui est sûr c’est que je veux participer pleinement à cette construction mais en n’oubliant surtout pas les structures déjà existantes.

Voilà, c’est ce que je voulais dire le 28 mai mais, comme je l’ai expliqué plus haut, je ne pourrais être là, je le poste ici. J’espère simplement que certains se chargeront d’être mes porte-parole.

vendredi 22 juin 2007

Lettre ouverte à Bernard Laporte

Vendredi 22 juin 2007 :

Mon cher Bernard,

Tout d’abord, laisse moi t’adresser mes sincères félicitations pour ce qui ne peut être qu’une consécration. Pour tous ceux qui suivent de près ton parcours, aussi bien au temps béni où tu étais, au côté de Vincent Moscato et Serge Simon l’un des meilleurs joueurs du CA-Begles-Bordeaux, que du temps, non encore révolu, de tes célébrissimes coups de gueule à la tête du XV de France, cette nomination n’est pas une surprise. Elle est le sommet temporaire d’une reconversion o combien réussie.

Toutefois, plusieurs choses me gênent dans cette superbe « sélection ».

Tout d’abord, parlons rugby. En tant qu’entraineur de l’équipe de France, tu es pour l’instant le « salarié » de Bernard Lapasset dont tu seras, après la coupe du Monde, le supérieur hiérarchique en tant que Secrétaire d’Etat. Ne crains-tu pas que durant ces quatre mois, le message que tu vas envoyer, aussi bien au monde du rugby qu’au monde politique soit brouillé ? Ne crains-tu pas quelques problèmes relationnels entre vous ? Et avec les autres dirigeants du rugby français ? Quelle attitude vas-tu prendre et quel discours vas-tu développer quand tu vas rencontrer un Max Guazzini, un Serge Simon, un Serge Blanco, un Philippe Saint-André ou un … Mourad Boudjelal ?

Ensuite, qu’elle sera ta motivation réelle durant cette compétition qui doit être le sommet du rugby français et où le monde de l’ovalie français ne va tolérer aucun faux pas ? Que vas-tu faire si, par un malheur que je refuse d’envisager, l’équipe de France est sèchement éliminée en quart ou demi-finale ?

Tu as dis que pendant la Coupe du Monde, tu allais emporter des dossiers pour les étudier. Dis, Bernard, entre deux dossiers importants, n’oublie surtout pas que cette Coupe se déroule en France et qu’il nous faut la remporter !

Ce que par contre je n’oublie pas, c’est que depuis le grand chelem 2004, l’équipe de France se contente de succès tiré par les cheveux et de quelques défaites historiques …

Ensuite, parlons politique. Quand tu arriveras à la tête de ton secrétariat, l’arbitrage du budget sera déjà quasiment bouclé. Tu auras donc manqué l’une des missions primordiales de ton rôle de secrétaire d’Etat. J’espère que tu as prévu un bon « coaching » pour cette partie décisive.
Quand tu arriveras à la tête de ton secrétariat, la préparation des jeux de Pékin 2008 sera-t-elle aussi bien avancée alors que l’impulsion gouvernementale aura du prendre place début septembre 2007. Là aussi, j’espère que ton « coaching », que tout le monde reconnaît comme être l’un des meilleurs du monde, va être primordial.

Quand tu arriveras à la tête de ton secrétariat, as-tu conscience que le résultat de la Coupe du Monde sera primordial ? Si tu as remporté la Coupe du Monde, pas de problème. Ton secrétariat sera probablement un ministère. Mais si … Quel sportif acceptera un « looser » comme chef ?

Enfin, ton absence d’expérience politique ne risque t’elle pas d’être préjudiciable à ton travail alors que tu vas arriver à un moment charnière de l’organisation sportive en France, à un moment où les décisions (arbitrage budgétaire/jeux de Pékin 2008) devront être prises dans l’urgence ?

Enfin, parlons finances. Ne crains-tu pas que tes activités financières, et tes prises de participation dans le capital de certains casinos ne nuisent pas à ton image. D’accord, en tant que secrétaire d’Etat, tu es obligé de laisser tomber ces activités lucratives, mais ne risque t’elle pas de nuire à ton image et à ta crédibilité ?

Comme le dis si bien ton ancien camarade de club, Serge Simon : « C’est bien d’être sélectionné, maintenant il s’agit de faire un bon match ! »

Bonne chance pour la Coupe du monde, je serai, bien sûr, à 100% derrière le XV de France. Et on se retrouvera probablement après sur un terrain … politique ! J’ai peur que cette lettre ouverte ne soit que la première d’une longue série

Amicalement

Jean-Claude Mathon

jeudi 21 juin 2007

INVITATION

Jeudi 21 juin 2007

Cher(e) adhérent(e) du Mouvement Démocrate des BOUCHES du RHÔNE.

A l'automne, lorsque les universités d'été auront eu lieu et que nos lignes politiques seront fixées, l'organisation posée, il y aura lieu de constituer un bureau départemental.

En attendant, nous, nouveaux membres MoDem, le président et des membres de l'UDF des Bouches-du-Rhône, des candidats UDF-MODEM, nous proposons cette première rencontre pour faire connaissance, nous enrichir de nos différences et parler de ce qui nous rapproche.

A présent, il nous faut élaborer des projets, débattre, commencer à nous organiser, dans un esprit de tolérance, de transparence, de modération et de pluralisme.

JEUDI 28 JUIN 2007 19h30

UDF-MoDem,
7 rue de la république
13002 MARSEILLE


Parking centre Bourse

CONTACTS :

Stéphane AMZEL
UDF-MoDem
06 37 23 26 75
contre-pouvoir@orange.fr

Sophie
Sympathisante MoDem
06 16 936 936
sophie.marseille@laposte.fr

Sonia Arzano
UDF-MoDem
s.arzano@hotmail.fr

lundi 18 juin 2007

Il n’y a pas de petit profit !

Lundi 18 juin 2007 :

Quatre députés Modem et un probable apparenté !

Qui espérait au soir du premier tour avoir un tel score ?

Je trouve ce score encore plus satisfaisant après avoir exhumé un article du Canard Enchainé du 25 avril 2007 dont je ne peux résister au plaisir de vous le citer :

« Le déplacement de François Bayrou à Mayotte, le 23 mars, avait suscité l’ironie de ses adversaires. Un voyage harassant, une chaleur de plomb, des journalistes trop crevés pour relayer son numéro de paysan mahorais : mais qu’allait-il faire dans cette galère ? Bayrou seul le savait : il allait rafler ce réservoir de voix sottement négligé par les autres candidats. Bingo ! S’il y finit troisième, Mayotte est le département dans lequel le béarnais, avec 25.7 % , réalise son meilleur score, juste après les Pyrénées Atlantiques ! Sauf que Mayotte est aussi l’un des département les moins peuplés de France … Lou Bayrou y a glané très exactement 6379 voix sur 44.5 millions d’électeurs.

Mais en période électorale, il n’y a pas de petit profit ! »


Et il a raison le journaliste du Canard. En l’occurrence, le « petit profit » se nomme Abdoulatifou ALY et il est le nouveau député Modem de Mayotte !

Nos quatre députés :

François Bayrou, dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques

Jean Lassalle, dans la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques (Mauléon), la seule où une triangulaire avait lieu

Thierry Benoit, dans la 6e circonscription d'Ille-et-Vilaine (Fougères)

Abdoulatifou Aly dans la 1ere (et seule) circonscription de Mayotte (Il a rejoint le MoDem entre les deux tours)

dimanche 17 juin 2007

Un résultat très prometteur qui nous engage pour l’avenir

Dimanche 17 juin 2007
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Allocution de François Bayrou
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« Mesdames et messieurs, mes chers amis,
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Nous sommes très heureux Pierre Menjucq et moi de vous dire ce que vous savez, c’est-à-dire que les électeurs de cette circonscription béarnaise nous ont réélus, et réélus avec plus de 61% des voix. Cela nous fait un immense plaisir. Mais je dois vous dire que ce qui me fait le plus grand plaisir encore, c’est la victoire de Jean Lassalle… dans une triangulaire qui était extraordinairement difficile et qui était faite pour le piéger. Il a augmenté, entre les deux tours, ses voix de plus de 30%. D’autres succès encore pour le MoDem : un député nouveau à Mayotte, dans la lointaine Mayotte... Un député nouveau en Ille-et-Vilaine qui s’appelle Thierry Benoît. Et nous attendons le résultat du Val-de-Marne, de Jean-Marie Cavada… On ne sait pas encore. Cela veut dire que sur six circonscriptions où le Mouvement Démocrate était au deuxième tour, quatre ont déjà été remportées. Ce qui veut dire que ce chemin politique que nous avons tracé, il existe et les électeurs sont prêts à le choisir pourvu au moins que le mode de scrutin leur laisse le choix.
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C’est un résultat très chaleureux et très amical. Et c’est un résultat très prometteur qui nous engage pour l’avenir. Il nous engage à deux choses principales. La première : nous allons représenter à l’Assemblée nationale, tout ceux qui en sont injustement écartés. Qui ont leur place et à qui le mode de scrutin ne donne pas la représentation à laquelle auraient droit tous les citoyens français. Nous allons représenter ce pluralisme et cette diversité pour trouver un jour un meilleur équilibre dans notre pays. Nous allons défendre nos concitoyens. Et les défendre avec cette liberté d’esprit et liberté de ton qui consistent à pouvoir approuver quand on considère que c’est juste, et au contraire, à désapprouver et à s’opposer quand on considère que les choses sont injustes ou vont dans la mauvaise direction. C’est notre premier engagement : nous allons représenter la diversité des citoyens à l’Assemblée nationale.
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Deuxièmement, nous allons construire ce grand courant politique dont la France a besoin. Le Mouvement Démocrate dans lequel des dizaines et dizaines de milliers de Français se sont déjà engagés. On voit ce soir qu’il peut gagner y compris au scrutin majoritaire. Il gagnera d’autant mieux quand les scrutins seront plus justes. Tous les rendez-vous électoraux qui sont devant nous, sont désormais des rendez-vous pour le Mouvement Démocrate, pour le MoDem, des rendez-vous avec les Français pour reconstruire une démocratie française qui soit vivante, diverse, créative plus enrichissante que ne l’est le simple combat d’un camp contre l’autre dont je crois, moi, que les Français vérifieront dans les années qui viennent qu’il est largement à dépasser pour que la France trouve un nouveau chemin politique.
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A tous , je veux vous dire merci ».
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François Bayrou le 17 juin 2007

mardi 12 juin 2007

Allocution de François Bayrou

Dimanche 10 juin 2007 :
« Nationalement, nous avons assisté à une vague dont tout le monde connaît l’ampleur. Cette vague, elle est le prolongement et l’amplification du résultat du deuxième tour de l’élection présidentielle. Cela crée un déséquilibre dans la représentation à l’Assemblée nationale. Un déséquilibre terriblement marqué. Et ce déséquilibre, un jour ou l’autre, la France le regrettera. Il n’est pas sain d’avoir des institutions qui ainsi portent les uns à un nombre de sièges jamais atteint probablement jusqu’à maintenant, et n’offre aux autres qu’une représentation minorée, trop faible naturellement pour que l’équilibre soit réalisé à l’Assemblée nationale.

Je veux saluer tous les candidats et candidates du Mouvement Démocrate qui se sont vaillamment battus en France bien que pour la plupart d’entre eux, cette élection ait été leur baptême du feu. Ils se sont battus avec courage dans une période trop courte naturellement pour s’imposer et se faire entendre. Mais, je veux les saluer parce qu’ils représentent pour moi un très grand espoir.

A partir de maintenant, nous avons deux objectifs : le premier objectif, c’est que dimanche prochain, on trouve en France, le meilleur équilibre possible. Le déséquilibre le moins marqué possible bien que les résultats d’aujourd’hui laissent présager naturellement que ce déséquilibre sera fort. Je veux dire que l’UMP a des devoirs particuliers avec le résultat qui est le sien, c’est de réaliser les objectifs qu’elle s’est elle-même fixés. Pour nous, à l’Assemblée nationale, ceux d’entre nous qui seront élus, nous serons vigilants - constructifs et vigilants. Nous serons là pour soutenir ce qui va dans le bon sens et pour dire les yeux dans les yeux, ce qui ne va pas, le jour où nous aurons le sentiment que les décisions prises vont dans un sens inquiétant.

Et puis, notre deuxième objectif, au-delà de ces élections législatives, ce sera de préparer l’avenir de deux manières possibles : préparer l’avenir en faisant naître des générations nouvelles de responsables politiques. Et parmi les dizaines de milliers de Français qui ont rejoint le MoDem, le Mouvement Démocrate, il y a une infinie ressource pour offrir à la France, une génération politique nouvelle. Et nous avons aussi à préparer des idées neuves, ne serait-ce que pour le fonctionnement de la démocratie française comme on le voit ce soir. Et puis aussi pour que nous portions un projet de société qui corresponde à l’attente des Français et aux exigences du temps.

Alors c’est au nom de cet avenir-là que je voulais, mesdames et messieurs, vous saluer, vous dire merci, habitants des Pyrénées-Atlantiques et citoyens français qui pensez qu’un jour il va falloir en effet que la politique française trouve un cours nouveau.

Je vous remercie. »
(10/06/07)

vendredi 8 juin 2007

Nos engagements locaux

Nos engagements locaux

1 – Nuisances et pollution
- Surveiller et contrôler le respect des décisions et normes européennes tant au niveau de l’Etang de Berre, dont nous connaissons tous les solutions pour améliorer son état, que pour défendre les riverains de l’aéroport Marseille Provence afin de solutionner les nuisances sonores et les risques liés aux couloirs aériens, sans déplacer le problème vers d’autres agglomérations

2 – Emploi, logement, sécurité
- Surveiller l’évolution des grands donneurs d’ordre, coordonner les projets structurants d’emploi, de formation, d’aménagement du territoire.
- Réunir les intervenants locaux, élus, partenaires et acteurs sociaux pour travailler ensemble afin de valoriser nos zones industrielles.
- Anticiper et éviter la primo-délinquance

3 – Transport
- Imposer la réorganisation de nos transports pour sortir de l’engorgement liés au « tout voiture ».
- Compéter les dispositifs de dessertes de l’aéroport vers la gare de Vitrolles puis vers la gare de l’Arbois.
- Préconiser et développer les réseaux de pistes cyclables.

4– Handicapés, culture et sports
- Appliquer les réglementations en vigueur en matière d’habitat pour améliorer le quotidien des personnes à mobilité réduite et des handicapés (rappel : nous sommes tous de futures personnes âgées à mobilité réduite !)
- Soutenir et développer notre patrimoine culturel en favorisant les expressions locales.
- Soutenir noter développement sportif et accompagner les projets de nos athlètes.
- Favoriser le sport pour tous.


5– Engagements personnel
- A vous écouter et vous représenter
- Rendre à la France son enthousiasme, sa confiance, son honnêteté et son impartialité.
- Préserver notre patrimoine agricole et rural , soutenir les initiatives et projets culturels, sportifs et d’équipement public.
- A contrôler rigoureusement les fonds publics, favoriser les initiatives locales pour l’emploi et assurer la sécurité et l’ordre public
- Débattre au sein de l’hémicycle des dossiers prioritaires (réduction de la dette, éducation nationale, rôle de la France en Europe et dans le monde).

jeudi 7 juin 2007

Rétablir la vérité

Jeudi 7 juin 2007 :


A l’approche du premier tour, je souhaite rétablir moi aussi la vérité et ramener à leurs justes niveaux certaines affirmations et interventions. J’ai reçu ce soir le dernier tract de notre député sortant, Eric Diard, et ce tract m’amène de nouveau à poster certains commentaires. Ainsi, sur ce « magnifique » tract bleu horizon, on peut lire :

I/ Concernant Eurocopter et le NH90

« Pendant cinq ans, en tant que membre de la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale, j’ai veillé au respect total des commandes de l’Etat français vis-à-vis d’Eurocopter, notamment pour le NH90 »

Parlons en du NH90 ! Que nous disent les comptes rendus de cette fameuse commission dont Eric Diard fait parti :

Le 31 octobre 2006 dans le compte rendu numéro 12, le rapporteur écrit :
« Quant aux incertitudes liées au calendrier de livraison des NH 90, elles ne sont pas de nature à rassurer quant à la mise à disposition de l’armée de terre des moyens qui lui sont nécessaires au bon accomplissement de ses missions »

Et de poursuivre deux phrases plus loin :
« Lors des travaux de préparation du projet de loi de finances pour 2007, la commande initiale de 34 NH 90 en 2007, entériné lors des travaux d’actualisation de la programmation 2006, a été ramenée à 12 appareils. Les livraisons sont prévues, pour la totalité des appareils, de 2011 à 2017. »

Et de conclure en deux paragraphes lapidaires :
« D’autres interlocuteurs se sont montrés moins enthousiastes devant la perspective de ce report. L’armée de terre n’est guère en situation de voir le remplacement de ses Puma et Cougar différé plus avant. Certes, ses programmes d’armement se révèlent souvent plus aisés à tronçonner que d’autres mais des risques demeurent et ces pratiques peuvent évoquer une période, qu’on espérait révolue, au cours de laquelle certains programmes de la défense servaient de variable d’ajustement budgétaire. Ainsi, il est demandé à l’industriel de décaler des projets de plusieurs centaines de millions d’euros, chiffre non négligeable au regard d’un carnet global de plus de neuf milliards d’euros en 2006. Le risque pour l’armée de terre française est alors de ne plus être un client prioritaire en 2011 pour la société Eurocopter, l’autre risque étant de ne pas voir les crédits nécessaires attribués au cours de la prochaine législature. »

Donc, la Commission à laquelle appartient pourtant monsieur Diard envisage par écrit le risque pour Eurocopter de ne pas voir les crédits nécessaires votés (donc une coupe sombre dans le programme), parle de retards très importants et au mieux de tronçonnage des commandes.

« J'ai veillé au respect total des commandes … »

De qui se moque t’on ? Qui possède une mémoire sélective ?

Sans commentaire !


II./ Projet de réouverture du tunnel du Rove

« Le projet de la réouverture du tunnel du Rove est devenu réalité et les rejets d’eau douce de la centrale EDF ont été diminué de manière spectaculaire »

Pour la centrale EDF, je vous rassure : Eric Diard n’y est pour rien. Disons simplement, pour faire court, que l’Europe s’en est mêlé et que le gouvernement français s’est mis aux normes.

En 1998, la Coordination des pêcheurs de l’Etang de Berre lance une double procédure judiciaire. L’une en référé au tribunal de Marseille pour contester l’autorisation d’exploitation de la centrale de Saint-Chamas. L’autre à la Commission européenne contre l’Etat français pour n’avoir rien mis en œuvre contre cette pollution par l’eau douce.

En 2000, la Commission européenne a reconnu dans un « avis motivé » que l’Etat français n’avait pas pris les mesures appropriées pour prévenir, réduire et combattre la pollution massive et prolongée de l’étang de Berre par la centrale EDF de Saint-Chamas. La France a « manqué aux obligations qui lui incombent », qui découlent de deux textes fondamentaux pour l’Europe : la Convention de Barcelone (1976) sur la protection de la Méditerranée et le protocole d’Athènes (1980).

La procédure va se poursuivre devant la Cour de justice européenne (CJE) qui en octobre 2004 condamne la France pour pollution massive et répétée de l’étang de Berre par les rejets de la centrale de Saint-Chamas. Le plan de sauvegarde proposé par la France pour limiter les rejets, jugé insuffisant est condamné par l’Europe.

Après négociations entre les ministres français de l’Industrie et de l’Environnement et la Commission européenne, le gouvernement décide de limiter à 1,2 milliards de m3 par an la quantité maximale d’eau douce qu’EDF est autorisée à rejeter dans l’étang de Berre. Le décret prévoit aussi de réguler ces rejets « sur un rythme hebdomadaire », pour ne pas modifier trop brutalement l’écosystème marin. Et il fixe à 60000 tonnes la quantité maximale de limons rejetables.

Monsieur Diard a raison sur un point : c’était durant son mandat mais, à ce moment là, la France n’a plus d’autres alternatives que de se mettre en conformité … quel que soit le député élu sur cette circonscription.

Quant au tunnel du Rove, ce vieux serpent de mer, quand on parle de réouverture, il faut se souvenir qu’il s’agit d’une réouverture à la courantologie … et non à la navigabilité et que, là encore, l’Europe a mis son grain de sel, imposant à la France d’accélérer le mouvement.

Par un courrier en date du 23 avril 2003, Roselyne Bachelot, ministre de l’écologie et du Développement Durable a arbitré en faveur d’une réouverture expérimentale du tunnel du Rove à la courantologie à un débit maximal de 20m3/s. Elle répondait là à une demande conjointe du GIPREB et des scientifiques et à l’injonction de l’Europe de respecter la Convention de Barcelone (1976) sur la protection de la Méditerranée et le protocole d’Athènes (1980). Il était temps. Le sujet était devenu brulant avec, par exemple, la question écrite au gouvernement (n.06313) du sénateur Guerini en mars 2003.

Si je m’abuse, en avril 2003, Eric Diard était déjà député … Nous sommes en 2007. Quatre ans au point mort. Heureusement qu’il nous dit qu’il s’est occupé de ce dossier … de manière aussi efficace que pour Eurocopter apparemment.
En enfonçant des portes déjà ouvertes !

Quant à la sécurité, le troisième point du tract de Eric Diard, laissons-lui le bénéfice du doute …

mercredi 6 juin 2007

« William Carrulla devant l'UPE13 »

Mercredi 6 juin 2007 :

A l'inverse de tous les autres candidats de la 12ème circonscription, William Carrulla, candidat UDF - Modem a été le seul à répondre aux questions de l'UPE13.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/carrulla/video/x24ba0_william-carrulla

Que les communistes ne se déplacent pas pour rencontrer le patronat, on peut le comprendre. Que les socialistes ne répondent pas à cette invitation, c’est déjà plus dommageable. Que le candidat local de l’UMP qui défend la cause de « travailler plus pour gagner plus » ignore l’invitation est déjà beaucoup plus étrange et pose question.

Eric Diard aurait-il craint de s’exprimer devant le patronat ? Serait-il si peu sûr de son programme économique qu’il évite les questions de l’UPE13 ? Serait-il si peu sûr de son bilan qu’il préfère éviter d’en parler ?

A vous de répondre !

Doit-on en conclure qu’à l’inverse de Eric Diard, soi-disant chantre du patronat et « sauveur » de l’économie locale, William Carrulla est le seul à prendre en compte les problèmes économiques ? En tout cas, lui s’exprime et n’élude pas les questions qui fâchent … comme certains
!

mardi 5 juin 2007

« Eric Diard, candidat de la vraie continuité ! »

Mardi 5 juin 2007 :

On cherche à nous faire croire qu’en reconduisant la majorité sortante, dont Eric Diard notre député a été le fidèle serviteur, cette majorité élue sous les couleurs de Jacques Chirac, le peuple français va élire une assemblée de rupture et de changement.

On croit rêver ! De qui se moque t’on ?

Ces députés qui durant cinq ans ont servilement approuvé toutes les mesures que les gouvernements Raffarin puis Villepin ont proposées, vont donc être les seuls à pouvoir incarner la rupture et le changement et faire une nouvelle politique … Sans commentaire

Si je comprends bien : Pour faire sa nouvelle politique « d’aujourd’hui », Nicolas Sarkozy a donc besoin des députés « d’hier » …

La rupture et le changement, c’est cent députés de plus à l’Assemblée nationale ! C’est passer de 350 députés UMP et 9 apparentés à 450 députés … Alors que la majorité absolue est de 289 députés. Nous avons donc environ 160 députés qui vont se rouler les pouces. Par rapport à la dernière législature, qu’est ce que cela va changer ?

Rien ! Comme la dernière législature !

Par exemple, prenons le cas de Eric Diard, l’homme qui malgré sa présence à la commission des nuisances aéroportuaires de l’Assemble n’a pas réussi à régler le problème de l’aéroport de Marignane. Ce n’est pas sa participation à la manifestation de l’ADEV qui va faire changer les choses. Voici donc un député qui a tellement confiance en son pouvoir et en sa commission qu’il vient manifester … et il ose réclamer un nouveau mandat pour régler un problème qu’il n’a pas résolu en cinq ans ! Pardon, il a « augmenté les moyens de contrôle » nous assène t’il avec suffisance mais les avions passent toujours au-dessus de nos têtes, de plus en plus nombreux, de plus en plus bruyants et de plus en plus bas.

De nouveau on croit rêver

Et pour faire bonne mesure, il se fend d’une phrase de soutien d’anthologie : « Il est l’un des candidats les plus dynamiques de France ! » Nicolas Sarkozy nous parle bien de Eric Diard, l’homme qui se classe au 411ème rang du classement de l’Express 2006 avec 11 petites interventions en séance. Eric Diard, qui par ailleurs s’illustra en accompagnant Didier Julia voir Saddam Hussein en Irak, et qui participa au mouvement souverainiste « Debout la République » de Nicolas Dupont-Aignan.

C’est cet homme qui représente le changement et la rupture …

« J’ai toujours répondu présent pour assurer la sécurité dans sa circonscription » rajoute même notre Président pas avare en compliments. Je laisse les habitants des Pins apprécier à sa juste valeur cet affirmation.

Mais de qui se moque t’on ?

Je vous laisse le soin de trouver vous-même la réponse !