Même les viticulteurs et les grands cuisiniers soutiennent l'amendement 252 !

Lundi 12 mai 2008 :

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Appel de vignerons et cuisiniers français réclamant le maintien « in extenso » de l'amendement 252, vous savez le fameux amendement qui valut à Nathalie Kosciusko-Morizet le plus fameux clash politique de l'année 2008.

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Pour ma part, quand les viticulteurs de domaines aussi fameux que Romanée-Conti, Les Comtes Lafon, Anne-Claude Leflaive, Jean-Louis Chave, Beaucastel, Trévallon, Nicolas Joly, Zind-Humbrecht, Pichon-Longueville, Smith-Haut-Lafitte et j'en passe, ou des cuisicniers de la carrure des fréres Bras, d'Olivier Roellinger, d'Alain Passardn de Michel Troisgros ou Marc Veyrat, s'inquiétent du contenu de leurs bouteilles ou de leurs assiettes, je dois avouer que l'épicurien que je suis au fond de moi-même ne peut que soutenir cette démarche.
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Donc, voici le lien pour signer leur fameux appel, car ils ont aussi prévu les consommateurs comme moi : http://news.generationspointc.com/generationsc/fr/ogm.asp
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« Dans le débat sur les organismes génétiquement modifiés, beaucoup de voix se sont fait entendre, rarement celle des cuisiniers et des vignerons. Nous sommes pourtant concernés au premier chef par l'introduction des OGM de plein champ dans l'agriculture.
Nous n'avons ni vocation ni compétences pour trancher un débat scientifique sur la sécurité sanitaire des aliments OGM. Les études conduites à ce jour restent contradictoires et insuffisantes sur la durée. C'est pourquoi, à l'image du gouvernement pour le maïs MON 810, nous défendons le principe de précaution : pas d'OGM à nos tables et dans nos caves dans l'état actuel des connaissances.

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Les produits de la terre sont la base de notre métier et le socle de notre gastronomie. Nous avons la chance de disposer de terroirs et de produits d'une qualité et d'une variété exceptionnelles. Nous avons la liberté de choisir ceux qui nous plaisent pour nos vins et nos plats. C'est un droit fondamental que celui de choisir le contenu de son verre et de son assiette.

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Cette liberté et ce choix sont aujourd'hui menacés par les OGM et leurs conséquences inéluctables : industrialisation et standardisation de l'agriculture, dégradation et pollution des sols, uniformisation des semences et des goûts, atteintes à la biodiversité et menaces sur l'agriculture biologique.

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Accepter les OGM, c'est scier la branche sur laquelle nous sommes assis et condamner, à terme, ces petits producteurs qui nous offrent chaque jour diversité et qualité dans le respect de la terre. La coexistence entre cultures OGM et non OGM est une illusion. Plus les premières se développeront, plus les risques de contamination des secondes se multiplieront. Aucune loi ne peut réglementer le sens des vents ou le vol des abeilles, principaux vecteurs de la dissémination.
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La France est le pays qui a inventé les appellations d'origine contrôlées (AOC), nous ne voulons pas qu'il devienne celui des appellations d'origine contaminée. C'est pourquoi, mesdames et messieurs les députés, nous vous demandons de maintenir l'amendement 252 selon lequel les OGM "ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés que dans le respect de l'environnement et de la santé publique, des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières commerciales qualifiées sans organisme génétiquement modifié". C'est aussi l'avenir de notre cuisine et de notre vignoble qui est en jeu. »

Initiateurs de l'appel :

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Générations. C (83 jeunes cuisiniers, David Zuddas, Eric Guérin, Cédric Denaux, etc.) ;

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Association La Dive bouteille (120 vignerons, Champagne Selosse, Antoine Arena, Marcel Richaud, etc.). Ils ont été rejoints par de nombreux cuisiniers : Olivier Roellinger, Michel et Sébastien Bras, Alain Passard, Michel Troisgros, Marc Veyrat, Franck Cerutti, Pascal Barbot, Régis et Jacques Marcon, Jean-Michel Lorain et bien d'autres ;
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Association Terre et vins du monde, présidée par Alain Graillot qui regroupe 400 domaines dont la Romanée-Conti, Les Comtes Lafon, Anne-Claude Leflaive, Jean-Louis Chave, Beaucastel, Trévallon, Nicolas Joly, Zind-Humbrecht, Pichon-Longueville, Smith-Haut-Lafitte etc.

Enfin une résolution salutaire ...

Samedi 10 mai 2008 :
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Je me suis rendu sur e-soutien et je me suis aperçu que certains de mes amis marseillais s'insurgeait contre une résolution prise par le Bureau Exécutif Départemental mardi dernier. J'ai mis quelques secondes à réaliser que l'objet de ce courroux n'était pas la justesse de cette résolution, soutenue je le rappelle à la fois par François Xavier De Perretti et Jean-Luc Bennhamias mais aussi par la totalité du Bureau, mais le fait que certaines visées partisanes s'en trouvaient perturbées.
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Encore une fois, les problèmes marseillo-marseillais rejaillissent sur le fonctionnement normal d'un parti et vont à l'encontre de l'attente justifiée de ses adhérents.
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A mon humble avis, il faut laisser les luttes partisanes au vestiaire et savoir raison garder. La cohérence d'un engagement politique est le premier des devoirs d'un adherent de quelque niveau qu'il soit, et beaucoup semble avoir oublié ce détail.
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Cette résolution, votée je le rappelle à l'unanimité du bureau moins une voix, sauvegarde à la fois les intérets financiers du Parti (vingt euros, c'est vingt euros par les temps qui courrent !) et l'avenir poitique des « traitres » (leur sort sera réglé comme les statuts et le futur règlement intérieur le prévoit par la CCC) tout en gardant un semblant de moralité dans nos instances.

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Car, jusqu'à présent, si l'on voulait essayer de faire carrière au MoDem ou plutôt faire croire que l'on avait réussi et que l'on était représentatif localement du MoDem, il fallait :

1. .Dire à tous ceux qui veulent bien l'entendre que l'on est ami avec François Bayrou et que l'on a son numéro de téléphone,
2. Prendre sa carte au MoDem, histoire de faire croire au candidat aux municipales le mieux placé que l'on représente localement le MoDem,
3. Eviter soigneuesement de venir au réunion du MoDem local et dénigrer ceux qui y sont,
   Obtenir une place éligible sur la liste la mieux placée mais concurrente à la liste du MoDem local,
4. Entrainer avec soi deux ou trois amis, si possible MoDem (ex UDF ou ex UMP mais cela est anecdotique en rupture de ban parce qu’ils jugent que monter une liste MoDem indépendante sur une commune de plus de trente mille habitants est suicidaire, malgré les instructions de Paris),
5. Laisser un de ses amis quelques semaines au sein de la section locale pour bien analyser les options , la stratégie et la crédibilité de la liste concurrente,
6. Donner des arguments à ma propre tête de liste pour décrédibiliser le candidat officiel MoDem et lui permettre de mener une campagne « dure » contre lui,
7. Une fois élu, monter un groupe politique à deux ou trois en faisant entendre qu'il est « soutenu » par le MoDem,
8. Laisser entendre à la Presse que « le MoDem, c'est moi ! »
9. Continuer soigneusement à éviter de venir aux réunions locales du MoDem,
10. Apprendre par hasard l'existence de l'une des deux Commissions départementales et s'y inscrire pour « virginiser » sa position,
11. Pratiquer « l'entrisme » pour préparer les élections internes futures et prévoir ainsi les futures investitures,
12. Ne subir aucune sanction et continuer ainsi impunément à tuer le MoDem de sa ville sous prétexte que la rédemption existe et qu’il faut permettre aux marseillais qui sont parti chez Guerini ou Gaudin d’avoir des places au sein du futur Bureau Politique et prendre les décisions à la place de ceux qui ont suivi les consignes nationale

Donc, en conclusion je dirais simplement que cette résolution émise par le Bureau des Bouches du Rhône :

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« Toute personne qui a été candidate sur des listes concurrentes à des listes Modem ou soutenues par le Modem (ou aux élections cantonales) ne peut pas être éligible aux élections internes du mouvement et n’a ni autorisation, ni vocation, ni légitimité à représenter le Modem à titre individuel ou sous forme de groupe au sein des assemblées dans lesquelles elle a été élue.

Toutes les instances (bureau, conseil, commissions instituées, sections) des Bouches-du-Rhône appliqueront de façon ferme cette ligne politique ».

Non seulement je la soutiens mais je l'applaudie des deux mains et je voudrais bien la voir intégrée au Réglement Intérieur !

Réouverture !

Vendredi 9 mai 2008 :
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Après quelques semaines qui n’ont pas été de tout repos, loin s’en faut, mais qui ont été occupé par une profonde réflexion sur le rôle et le positionnement du Mouvement Démocrate, reprise de ce blog. Dire que certains m’avaient dit « qu’après les Municipales, tu verras, tu disposeras de quelques semaines de calme ! » et que j’avais eu la candeur de les croire.
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Je n’ai pas encore décidé quel va être le rythme de production de mes papiers mais je vais essayer d’être le plus régulier et le plus réactif possible.
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Pour ce premier message, un petit résumé de mes activités en ce début du mois de mai.
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Le fait de ne plus être en campagne électorale ne veut pas dire que, politiquement parlant, le calme plat règne. Le Mouvement Démocrate est à une charnière de son existence avec la finalisation de son processus de création. Dans les jours qui viennent, le « Règlement Intérieur » va venir compléter les « Statuts » et la « Charte éthique » adoptés à Villepinte en décembre 2007. Cette adoption a permis de faire carburer nos petits neurones sur des points comme le rôle de l’adhérent ou le rôle et les pouvoirs des instances départementales.
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Parallèlement à cela, deux commissions départementales à laquelle je fais parti, travaillent en simultanées pour réfléchir à la « Stratégie politique » et la « Politique générale » que doit appliquer le Mouvement Démocrate.
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La réunion concernant la première commission a permis de dégager les grandes lignes de cette stratégie qui va être proposée au niveau départemental tandis que la seconde a posé les grandes lignes du projet politique.
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A propos de la première commission, la grande qualité des travaux fournis par les participants a été un grand étonnement pour moi. Je ne pensais vraiment pas que des militants, arrivants d’horizons aussi différents que les nôtres, puissent travailler la main dans la main, avec un tel sérieux et un tel respect d’autrui, comme nous l’avons fait depuis le début du mois d’avril. Encore bravo et merci à Alain et Philippe de savoir si bien mener le débat.
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De leurs côtés, même s’ils avaient la velléité de prendre quelques jours de vacance, William et Olivier ne chôment pas eux non plus puisque le 6 mai, ils ont participés, pour le premier à la réunion du Bureau Départemental auquel il appartient tandis que le second se rendait dans le même temps au Bureau des Jeunes Démocrates pour la séance plénière.
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Enfin, une réunion à laquelle était conviés tous ceux qui le désiraient s’est déroulée le lundi 5 mai 2008 à la permanence de Vitrolles pour réfléchir au contenu de certaines motions proposées concernant le fameux « règlement intérieur ».
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Toutes ces activités ne m’empêchent pas non plus de surveiller de près l’activité politique de Vitrolles et, même si je ne me suis pas encore exprimé sur certaines décisions de notre Municipalité ou sur certaines prises de positions de son opposition, cela ne veut pas dire que je n’en pense rien.
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Ce sera l’objet de mes prochains billets