dimanche 31 mai 2009

Un premier adjoint débarqué sans ménagement

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Dimanche 31 mai 2009 :

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Guy Obino, le maire de Vitrolles, retire ses délégations à son Premier adjoint, le tout après un conseil municipal des plus houleux même si les délibérations ont été voté à l’unanimité.

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Un communiqué à la presse, au ton froid et sec, a entériné la rupture entre un maire de plus en plus enfermé dans sa tour d’ivoire et un ex premier adjoint qui faisait figure de vice maire. La raison, d’après ce communiqué : « pour perte de confiance et pour garantir la sérénité et l’efficience de l’ensemble des élus au service des Vitrollaises et des Vitrollais »

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Dans les Bouches-du-Rhône, il est de mauvais aloi actuellement d’être le fils ou la fille spirituel d’un « patron » socialiste. Donc, après Sylvie Andrieux jeudi au Conseil Régional, c’est Jean-Claude Denjean vendredi à Vitrolles.

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Je ne vais pas revenir sur le côté peu en rapport avec l’humanisme revendiqué par Guy Obino, dont a été évincé Jean-Claude Denjean. C’est faire peu de cas du travail accompli par son homme de confiance aussi bien à la tête de ses délégations qu’à la tête de la mairie que lors de l’intérim qu’il effectua à la tête de la mairie.

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Par contre, à une semaine d’un conseil municipal extraordinaire qui va entériner ce « limogeage » et « introniser » un nouveau Premier Adjoint, je me pose la question de connaître la position aussi bien des socialistes vitrollais que des communistes présents dans la majorité municipale, une majorité des plus hétéroclites il faut bien l’avouer.

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Certains avancent l’hypothèse d’un recentrage à droite de la municipalité. Si c’est le cas, si Guy Obino veut ouvrir sa majorité vers sa droite (volonté dont par ailleurs je ne vois pas la nécessité actuellement), je me demande vraiment ce que vont faire les communistes siégeant dans ce conseil, communistes ayant de surcroit une des délégations les plus importantes, en l’occurrence celle des finances. Malik Mersali, Henry Agarrat et consort vont-ils de nouveau avaler des couleuvres comme ils l’ont fait lors de la composition de cette équipe municipale dont l’hétérogénéité vient d’éclater au grand jour ?

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Je sens que les jours qui viennent vont être très intéressants. Nouvelle majorité ou simple continuation ? On attend jeudi pour voir.

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samedi 30 mai 2009

Il faut sauver les traders

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Samedi 30 mai 2009 :
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Dans le monde de brute dans lequel nous vivons, les actions humanitaires sont toujours les bienvenues.
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A l’heure où une classe sociale entière se trouve au cœur de la tourmente, une « remake » de « Save the children » était nécessaire pour leur permettre de boucler leurs fins de mois. Fortune, emploi, honneur, certains d'entre eux ont tout perdu ou presque.
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Aujourd’hui les traders en appellent à notre cœur pour les aider à surmonter cette crise.
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Voici donc le clip officiel de l’association « Save the trader » !!!!
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(Ce message est bien entendu à prendre au second degré !)
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Lien internet de la vidéo :
http://www.dailymotion.com/fr/featured/video/x9ekrf_save-the-traders-le-clip_news
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vendredi 29 mai 2009

Le « combat des chefs »

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Vendredi 29 mai 2009 :
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Aujourd’hui, très court papier pour cause de Conseil Municipal hier au soir.
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Avant toute chose, je voudrais présenter toutes mes condoléances à Jean-François Paulus pour la perte de sa mère. Dans ces cas là, la politique est vraiment dérisoire et les divergences d’opinions totalement inutiles. La perte d’un être cher ne peut être que cruelle et apolitique.
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Je vais probablement revenir en début de semaine sur l’échange pour le moins vif qu’il y a eu entre notre maire Guy Obino et le leader de l’opposition Christian Borelli concernant la sécurité sur Vitrolles mais je me contenterais de faire remarquer à notre maire que, même s’il est indéniable qu’un effort non négligeable est fait par la municipalité, on donne aux chiffres l’interprétation que l’on veut bien leur donner.
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Plus généralement, concernant l’ambiance détestable de ces conseils, il est aussi évident que les deux « coqs » que sont Guy Obino et Christian Borelli se cherchent presque jusqu’à la nausée. Entre l’un qui provoque, coupe le micro de son opposant, fait des commentaires en aparté en oubliant que son propre micro est ouvert et l’autre qui vocifère pour se faire entendre, avec quelques fois des arguments de mauvais aloi, l’ambiance ne peut être des plus sereines et des plus constructives.
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Une fois notre maire remis, je verrais bien un « combat des chefs » comme celui de la bande dessinée éponyme de Goscinny et Uderzo !
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Enfin, pour clore ce court papier, j’ose espérer que la C.P.A. n’est pour rien dans l’irruption et le squattage par les Gens du voyage des parkings et des environs du Stadium comme le laisse entendre la rumeur plus que persistante et la prise de position de la municipalité de Vitrolles. Même si le Stadium est géré par la CPA, le foncier demeure propriété de la ville de Vitrolles qui est donc responsable de ce qui pourrait s’y passer.
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Mais, bémol sur cette affaire, je rappelle à certains élus de la ville de Vitrolles qu’ils siègent aussi à la C.P.A. principale responsable dans le retard scandaleux pris à Vitrolles pour la construction de l’Aire des Bagnols.
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jeudi 28 mai 2009

Après le Rosé, le Lait … ou Barnier « le destructeur »

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Jeudi 28 mai 2009 :
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Après Barnier, « le barbare » au rosé coupé, voilà Barnier « le destructeur » avec le lait.
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Comme vous l’avez probablement deviné en lisant mes posts précédant, le devenir du monde agricole me touche de près, une partie de ma famille possédant une exploitation agricole sur le plateau du Mezenc. Heureusement pour eux, les vaches qu’ils possèdent ne sont pas destinées à la production de lait mais à la boucherie et le lait produit sert à la fabrication d’un très bon fromage local. Pourquoi heureusement ? Parce que la crise que traverse la filière laitière ne les touche donc que de manière marginale.
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Pour la grande majorité des français, ceux qui vivent au cœur de l’urbain, le lait n’est qu’un pack en carton d’un litre qu’on attrape, mal réveillé, le matin, dans le frigo. Mais, pour tous ceux qui côtoient vraiment la campagne, c’est une source de revenu indispensable provenant de bêtes vivantes dont on s’occupe tous les jours.
0En période de surproduction, une usine mettra ses ouvriers en chômage technique pour revenir à un rythme normal. Allez mettre une vache en chômage technique ! Les coûts induit par une vache sont eux constants, quelque soit l’écoulement de sa production. Je dirais même qu’ils ont tendance à augmenter quand on constate les désidératas (justifiés au demeurant) des acheteurs de packs en grande surface : meilleure qualité, meilleure fraicheur, meilleure traçabilité (le grand mot actuel) et prix bien entendu plus bas.
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Mais tout ce là à un prix bien entendu et au final, c’est l’agriculteur qui en pâtit. Et quand les mille litres de lait sont achetés au producteur de 210 à 220 «euros comme actuellement, il faut bien prendre conscience que l’agriculteur se lève pour travailler … à perte ! De partout en France, c’est le même constat. Et si les éleveurs du Mezenc comme mon beau frère n’ont pas encore rejoint « les barricades », c’est tout simplement que la filière viande est moins touchée et que les plateaux du Mézenc font de la viande et peu de lait.
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Comment en est on arrivé là ? Plusieurs raisons ont plongé cette filière dans la situation où elle se trouve.
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Tout d’abord, la disparition annoncée pour 2015 des « quotas laitiers ». Pour mémoire, en 1984, l’Union Européenne a mis en place une politique dite des « quotas laitiers » ayant pour but la limitation et la stabilisation de la production laitière. Il est intéressant de se rappeler les manifestations des agriculteurs de l’époque contre cette politique et de les rapprocher des manifestations actuelles de ces mêmes agriculteurs pour cette politique. En 2003, l’Europe a préconisé la disparition de ces quotas et cette préconisation est devenue réalité le 20 novembre 2008 avec comme date butoir 2015.
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Ensuite une marge bénéficiaire que les intermédiaires ne veulent pas voir rogner au nom d’un profit toujours insuffisant et qui doit sans cesse être augmenté.
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Enfin, l’année dernière, au nom de la lutte contre l’entente, du respect de la concurrence et de la lutte pour le pouvoir d’achat, le Ministère des finances français a interdit la pratique consistant, pour les producteurs et les acheteurs, à recommander des « prix de référence ». Cet usage permettait de lisser les fluctuations et de donner aux éleveurs des perspectives de gestion plus stables. Tant que les cours mondiaux sont restés au plus haut, l’absence de ce mécanisme ne s’est pas fait sentir immédiatement. Avec la glissade actuelle, cela fait mal.
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Et pour terminer, il y a des prises de positions qu’il ne faut pas oublier. La crise du lait peut être comparée, dans le traitement médiatique du parti au pouvoir, au coupage du Rosé où l’UMP tente désespérément de faire croire que le gouvernement et eux-mêmes y sont pour rien, alors qu’ils ont eux-mêmes donnés le feu vert.
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Là encore, dans cette crise, c’est un gouvernement UMP qui a envisagé à la suppression progressive des quotas laitiers, c’est un ministre de l’agriculture français lors de la présidence « hyper active » de notre cher président le 20 novembre dernier qui a entériné définitivement cette suppression.
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Michel Barnier, avant de plonger les viticulteurs provençaux dans la « mouise », avait subrepticement lâché les agriculteurs et éleveurs, producteurs de lait.
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Probablement trop occupé par son rôle de « sauveur » de l’Europe et par ses incessants « coup médiatiques », Nicolas Sarkozy n’a pas vu qu’il « coulait » l’agriculture française !
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Soyons toutefois réaliste. Il existe encore une petite chance de sauver la filière « lait ». Elle passe, au niveau européen, par la mise en place de règles saines de gestion du marché, au niveau national que soit installée une véritable concertation de la filière pour fixer un prix qui tienne en compte tous les couts de production et enfin au niveau régional avec le soutien au producteurs laitiers pour leur faciliter l’accès au Fond Régional de Garantie et surtout que le gouvernement soutienne pleinement les démarches faites par les professionnels auprès des instances européennes.
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Mais il y a encore beaucoup de boulot.
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Merci Michel Barnier !
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mercredi 27 mai 2009

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 27 mai 2009 :
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Tentative pour une nouvelle rubrique pour mon blog : l’actualité vitrollaise au jour le jour.
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Mercredi 20 mai : En rentrant à la maison ce soir, je trouve sur mon répondeur un message d’un vieil ami époque création du « Festival de Marseille » qui me laisse le numéro et l’adresse du peintre/sculpteur le plus recherché des Bouches-du-Rhône :Arlandis, celui qui a fait le buste du Général de Gaulle, « vandalisé » il y a quelques mois.
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Je compose ce numéro de portable sans trop de conviction. La municipalité n’a-t-elle pas avouée son impuissance à le retrouver. Et là surprise, Arlandis décroche !
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Mais à quoi a donc joué la Mairie de Vitrolles ?
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Jeudi 21 mai : Discussion avec de futurs (du moins je l’espère) bacheliers sur les calculatrices autorisés lors des épreuves du bac. J’hallucine en entendant l’un d’entre eux me dire que sa calculatrice est en fait un véritable ordinateur de poche. Et quand on me dit que l’année prochaine, les ordinateurs portables seront autorisés durant certaines épreuves, je tombe des nues et j’ai soudain un grand coup de blues.

Mon bac, je l’ai passé avec les tables trigonométriques, un crayon à papier et une feuille de brouillon. Et à l’époque, on était considéré comme des privilégiés !
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Et je me pose du coup avec une grande acuité la question de connaître la vraie valeur des bacheliers cuvée 2009.
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Vendredi 22 mai : Inauguration de la permanence MoDem à Saint Chamas en présence de nombreux MoDem bien entendu mais aussi de Saint-Chamasséns (je pense que c’est comme cela que ce nom s’écrit) venus en curieux.
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Succès, début d’une nouvelle aventure pour William bien épaulé par Serge et Jean-Pierre.
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Mes vœux sincères de succès.
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Samedi 23 mai : Visite de courtoisie à la Croze pour la fête des quartiers suds. Je tombe sur mon voisin membre de la troupe « Roucas Country Attitude » qui remplace au pied levé une autre troupe défaillante. Malgré mon peu d’enthousiasme sur les danses country en terre provençale, je regarde RCA avec plaisir avant d’écouter les groupes présents ce soir là
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Je me permets à cette occasion de faire remarquer aux personnes concernées par l’organisation de spectacles même amateur que le minimum dans le respect des artistes est de mettre à leurs dispositions un « catering » même, et surtout, si ces artistes sont bénévoles.
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Je ne connais ni les tenants ni les aboutissants de ce manquement e je ne sais qui est responsable de ce « loupé » mais c’est un man que flagrant de respects auprès d’artistes pour la plupart amateur qui prennent sur leur temps libre et souvent leur portefeuille pour « régaler » les autres.
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Carton rouge sur l’organisateur sur cette action.
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Dimanche 23 mai : Jour de marché et bien entendu nous sommes présents pour distribuer notre programme européen. Qui a dit que nous n’en avions pas ?
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Mais c’est un autre événement qui retient mon attention : la visite d’anciens combattants gaullistes venus me remercier d’avoir retrouvé la trace du sculpteur du buste du général. Et Dieu m’est témoin que je ne voulais pas que la polémique prenne une telle ampleur lorsque j’ai écrit ce papier.
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Bon, reste à voir la suite des événements.
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Lundi 25 mai : Nouveau pas en avant du PARC vers la Pro D2. En battant Carcassonne 18-9 ; le PARC est en ballotage favorable pour prendre un parallèle connu.
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D’où le gros titre du Midol : « Aix-en-Provence se positionne »
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En attendant dimanche et le match retour à Carcassonne ….
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Mardi 26 mai : Fréderic Lefebvre dans ses petits souliers et désavoué par tous les caciques de son propre parti, voilà une image qui n’est pas faite pour me déplaire, bien au contraire.
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La majorité a donc décidé de ne pas sauver le soldat Lefebvre, el pourrait être la conclusion de ce sombre amendement qu’il avait déposé concernant le travail durant les congés maladies.
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Sauf que je ne suis pas convaincu que le dossier soit classé. Cela ressemble bien à un ballon d’essai gouvernemental en vue de tester l’opinion et de présenter un véritable projet sur le sujet dans cinq ou six mois.
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Sans compter que ce type d’amendement va au-delà de l’anecdote mais intègre en fait un projet de société pour lequel je ne suis pas près à adhérer.
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mardi 26 mai 2009

Temporaire « temporaire » ou temporaire « définitif » ?

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Mardi 26 mai 2009 :
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Il y a toujours quelque chose qui me surprend à Vitrolles. C’est la manière dont notre chère municipalité annonce et gère les dossiers dit « sensible ». Ainsi en est-il concernant la salle des spectacles provisoire en train d’être installée au Jardin de Kiffa.
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Rappel des faits : Pour remplacer durant les trois années nécessaires à la démolition et la reconstruction de notre vieille salle des fêtes, la municipalité a opté pour un chapiteau provisoire devant être installé sur les terrains inoccupés des Jardins de Kiffa.

Donc, un très beau chapiteau construit sur un terrain dont on nous a dit et répété qu’il était inondable, à protéger et sans viabilité. Cette vision des choses, c’était les arguments avancés par cette même municipalité, il y a quelques mois encore, pour tenter d’expulser légalement les gens du voyage qui avaient pris l’habitude de squatter ce terrain en l’absence d’aire d’accueil à leur intention sur notre commune.
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Maintenant, surprise sorti du chapeau : on découvre que finalement ce n’est pas tout le terrain qui est inondable mais uniquement 600 des 2000 mètres carrées et que ce n’est qu’un terrain inoccupé. Quant à la viabilité, pas de problème, sans se presser, elle a été effectuée en moins d’un mois.
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Mais là où nous sommes chez Ubu, ce n’est qu’une fois la viabilité faite, le parking de 60 places (60 places pour une salle de spectacle devant remplacer la salle des fêtes !), construit, les fondations crées et le chapiteau temporaire monté que l’enquête publique a été lancée et que les textes régissant la Zone d’activités de la Tuillière où sont situés les jardins de Kiffa vont être modifiés.

Pour quelle raison ont-ils besoin d’être modifiés ? Tout simplement parce que les textes régissant la ZAC rendent illégales la salle de spectacle provisoire. A l’heure où je parle, la surface constructible autorisée au sein de la ZAC est de 500 m2 alors que la dalle en béton servant de socle au chapiteau en fait 1000 et le parking 400 !
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Donc, à Vitrolles, on songe à modifier après avoir construit. Pas mal comme méthode de travail. Je suis persuadé que les habitants des alentours ont dû autant apprécier cette manière de procéder que le squattage des jardins par les gens du voyage.
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Pour aller plus vite, la municipalité a lancé les travaux avant l’enquête publique, arguant du fait que le chapiteau actuellement installé n’est pas le temporaire « définitif » devant lui être installé en septembre, mais un temporaire « temporaire » pour le mois de juin.
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Toutefois, la grosse infrastructure dont j’ai parlé plus haut, que l’on soit dans du provisoire « provisoire » ou « définitif » a par contre été construite avant l’enquête publique.
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Donc, je pose une question simple : est-ce bien légal tout cela ? Même si cela concerne du temporaire « définitif » pour trois ans.
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Et j’en profite pour poser une deuxième question : dans trois ans, le chapiteau temporaire « définitif » démonté et la nouvelle salle de spectacle inaugurée, à quoi destinera-t-on la dalle en béton de mille mètres carrés et un parking de 60 places ?
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lundi 25 mai 2009

Une campagne pour abstentionniste …

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Lundi 25 mai 2009 :
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J’ai eu le malheur d’écouter dimanche soir une radio locale débattant sur l’Europe. Et ce qui a été dit a confirmé le sentiment que je ressens depuis trois semaines que nous sommes en campagne pour cette élection : la clef du vote se trouve dans les abstentionnistes.
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Il est déprimant lorsque l’on tracte sur les marché dominicaux et dans les rues en semaine de rencontrer ce vide sidéral correspondant à un total désintérêt pour l’Europe. Impossible d'intéresser, d'emballer les débats, de passionner les électeurs.

Sans compter le fait que les militants des deux grands partis qui veulent se partager l’Europe ne sont pas encore prêts à descendre dans la rue pour occuper le terrain.
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La stratégie de l'UMP est simple : ne rien dire, feindre d'ignorer l'enjeu pour ne parler d'Europe qu'au dernier moment. Celle du PS : éviter de rentrer dans des débats stériles sur les divisions socialistes tout en transformant un vote européen en plébiscite anti Sarkozy.
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La gauche en général accuse le gouvernement de fuir ses responsabilités en refusant un débat qui, si on analyse bien, ne concerne pas les élections européennes !
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Quant aux médias, leur position sur ces élections n’est pas non plus exempte de responsabilité : Zéro débat sur TF1, un seul sur l'audiovisuel public, jamais les télévisions n'ont à ce point boycotté une élection. Comment ne pas parler d’hypocrisie quand ces mêmes médias pointent du doigt le désintérêt des électeurs ?
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N’est-il pas étonnant que les chaines généralistes n’organisent quasiment aucun débat ? France3 organisera un grand débat, à 23 heures..., dans chacune des grandes régions électorales. France2 de son coté invitera les représentants des partis dans ses JT du soir et proposera un grand débat le 4 juin à 20h50. Autrement dit, l'unique grand débat national de la campagne aura lieu trois jours avant le vote !
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Normal quand on constate qu’aucun texte une chaîne grand public et généraliste à couvrir un minimum la campagne.
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Bilan de cette lutte à ne pas vouloir réellement parler du véritable enjeu de ces élections (envoyer des parlementaires dont le rôle est de réguler les divagations d’une commission qui intervient sur tout et n’importe quoi n’importe comment) : Un abstentionnisme massif qui décrédibilise la représentativité d’une institution qui n’a pas réellement besoin de ce dernier coup de poignard dans le dos.
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Et quand, même sur le marché de Vitrolles, la polémique sur Arlandis prend le pas sur le débat européen, on peut en conclure que cette campagne est loin de passionner les foules. Du coup la tournée du marché prend les allures de chemin de croix dans un désintérêt ambiant. Il nous a fallu dimanche dernier toute notre expérience de terrain pour arriver à faire passer notre message.
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Et il est probable que le découpage à l’emporte-pièce des circonscriptions européennes, la date iconoclaste de ces élections, le jour de la fête des mères, le mode même de l’élection et sa finalité d’élire un parlement dont tous le monde se demande, à tort, à quoi il sert, n’est vraiment pas fait pour arranger les choses.
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Pour que le vote du 7 juin ait un sens au-delà des déceptions et de l’absence de débat, il va falloir que tous le monde y mettent un peu du sien et ça, ce n’est pas non plus gagné d’avance.
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Et pour finir, quelques contre-vérités socialistes avancées par Martine aubry sur le MoDem concernant le Parlement Européen :
  1. Les députés européens MoDem fait parti du Parti Démocrate Européen et non au Parti Libéral Européen (ELDR)
  2. N’étant pas l’ELDR, le MoDem n’a donc pas signé le « manifeste de Stockolm » dont il se démarque sur de très nombreux points d’ailleurs.
  3. Le MoDem n’a en effet pas soutenu (et non voté contre comme le proclame les socialistes) l’amendement socialiste excluant du champ de la directive Bolkestein les services d’intérêt général et les SSIG (services sociaux d’intérêt général) pour la bonne et simple raison qu’il a préféré voter son propre amendement au contenu identique.
  4. Lors du vote de la directive Bolkestein, le Modem a aussi voté nombre d’amendements contre l’ELDR, et aux côtés des socialistes.
  5. Le Parti Socialiste Européen, groupe auquel appartient le Parti Socialiste français, a voté lui la directive Bolkenstein remaniée.
  6. Enfin, le Mouvement Démocrate posséde bien, à l'inverse de certains autres partis, un programme pour l'Europe (http://storage.canalblog.com/37/46/358000/39869093.pdf)

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dimanche 24 mai 2009

L’embuscade socialiste contre Besancenot

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Dimanche 24 mai 2009 :
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L’émission « 13 :15 le samedi » a décrypté pour nous l’échange « impromptu » entre Olivier Besancenot venu se faire un peu de pub, caméra du parti en soutien, sur le dos des ouvriers de Célanese, et un « ouvrier » de cette société, en fait un militants socialiste, soutenu lui en sous-marin par un ou deux caciques du parti, le tout devant des journalistes qui n’en demandaient pas tant !
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Ou comment la gauche compte masquer ses divisions et regagner le cœur de l’électorat !
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Lien internet vers la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=ZGJnRdCQp8s
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samedi 23 mai 2009

Intégralité de l’échange Hess/Plenel

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Samedi 23 mai 2009 :
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Petit retour en arrière sur la journée du 15 mai 2009. Ce jour là, Edwy Plenel, journaliste politique ancien directeur du Monde et fondateur du site internet Mediaport est l’invité de France-Inter pour son livre : « Combat pour une presse libre ».
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Or, durant cet entretien, Edwy Plenel met en doute l’indépendance des médias et, par ricochet celle de Radio-France dont le tout nouveau PDG, Jean-Luc Hess a été nommée directement par Nicolas Sarkozy.
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Celui-ci, « écoutant l’entretien dans sa voiture », ne veut pas laisser dire de telle chose sans réagir. Faisant demi tour, il intervient alors en plein direct pour répondre directement à Edwy Plenel, défendant l'indépendance
de son groupe et disant que il allait relayer toute les opinions.
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Dire que cette intervention n'a pas été du goût de la rédaction d'Inter est le moins qu'on puisse dire bien que Jean Luc Hess se soit excusé de son intervention.
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Voici donc la vidéo de l'interview d'Edwy Plenel, Jean Luc Hess intervient a la fin
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vendredi 22 mai 2009

Ah les doubles casquettes ! Ah les doubles discours !

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Vendredi 22 mai 2009 :
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De temps en temps, il est indispensable de mettre les points sur « i » pour une meilleure compréhension des choses. Aujourd’hui est un de ces jours là.
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Sur le forum de la Provence, militants socialistes et UMP s’affrontent pour connaître qui le premier de Vincent Peillon et Françoise Grossetête a réagi contre le rosé de coupage. Au-delà de cette polémique stérile, les militants s’appuient sur les déclarations de leurs leaders.
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Or, concernant l’UMP, même si les déclarations du 29 mars de Françoise Grossetête lors d’une réunion bruxelloise, sont sans ambigüité, on ne peut s’empêcher de la taxer de mauvaise foi quand on sait que la commission est composée des 27 ministères de l’Agriculture de l’Union, que Michel Barnier, ministre français et accessoirement membre de l’UMP a laissé ses conseillers voter ce « n’importe quoi », sans aucun état d’âme.
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Mais, toujours concernant l’UMP, j’ai trouvé mieux avec cette déclaration de ce même ministre, mais sous sa casquette de candidat aux européennes qui tout d’un coup découvre que le rosé de coupage est « mal » et clame « son opposition au projet de la Commission européenne ».
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Deux casquettes, deux discours. Mais on pourrait en « balancer » tout autant sur Vincent Peillon, le « parachuté » socialiste en région sud-est qui nous fait à l’envers le remake de « Bienvenue chez les ch’tis ».
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Autre mensonge national : nous faire croire que les européennes se résument à un duel entre deux partis et que le seul intérêt est de savoir si le PS évitera la bérézina électorale. Or, si nous prenons le dernier sondage publié, nous obtenons : UMP 27 % ; PS 22 % ; soit au total 49 %.
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Il est évident que les 51 % restants sont totalement inintéressant et non représentatif de notre électorat. C’est du moins ce que l’on s’évertue de nous faire croire.
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Mais sur le plan vitrollais, ce n’est pas mal non plus. Lors du dernier conseil municipal, notre maire s’est offusqué que, dans un article de La Provence le mot « magique », soit accolé à l’épicerie sociale. Et de nous faire à la fois une grande digression sur le journalisme et sur son énervement de voir son épicerie ainsi qualifié. Plusieurs conseillers ont abondé dans le sens du maire et en ont même rajouté.
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Or, j’ai eu entre les mains le tract officiel émis par la mairie d’un très beau jaune vif indiquant en très gros caractère : « Epicerie Magique » … Nos édiles ne sont même pas au courant du véritable nom de leur propre création sociale.
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Autre curiosité typiquement vitrollaise où l’on ne nous dit pas tout : le fameux Stadium de Vitrolles que la C.P.A. compte « louer » à l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers Sapeurs Pompiers. Voici donc la fin de la saga de ce Stadium sur lequel je reviendrais bientôt. Que les élèves pompiers aient besoin d’un tel lieu (et surtout d’un tel espace) me semble naturel et je ne vais pas aller à l’encontre d’une telle requête mais je pourrais résumer ma position en une seule phrase : « Tout ça pour ça ! »
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Quel gâchis ! Quelle mouche à donc piqué la C.P.A. ?
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Enfin, autre incongruité locale, la municipalité construit au Parc Kiffa les infrastructures pour accueillir le chapiteau devant remplacer temporairement la salle des fêtes en reconstruction. Or, que constatons-nous : que la municipalité lance après le début des travaux une enquête publique concernant le changement de PLU de la ZAC de la Tuillière où se trouve le Parc de Kiffa car la structure provisoire va dépasser de 100 % la superficie autorisée sur cette zone. Est-ce bien réglementaire tout cela ?
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Sans compter la diligence avec laquelle les services urbains ont trouvé cette solution pour ériger sur un lieu où, il y a peu, la même mairie interdisait aux gens du voyage de s’installer pour cause de zone inondable et d’absence infrastructure sanitaire.
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Mais, dans le même temps, cela fait plus de sept ans que les mêmes gens du voyage attendent l’aire d’accueil des Bagnols et au vue des derniers rebondissements, il me semble qu’ils vont l’attendre encore longtemps. Entre Culture et Social …
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Mais que ce soit pour le Stadium ou l’Aire des Bagnols, ce n’est pas la faute de Vitrolles mais de la vilaine C.P.A. qui fait n’importe quoi. Otez-moi d’une doute : nos élus vitrollais ne siègent ils pas au sein de la C.P.A. ?
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Encore un exemple de doubles casquettes et de doubles discours. Sauf que dans les deux derniers cas, ils ne font pas partie de la majorité de la C.P.A. mais je trouve l’excuse peu probante.
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jeudi 21 mai 2009

Quant on cherche vraiment, on trouve ou « Arlandis retrouvé ! »

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Jeudi 21 mai 2009 :
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Bon, je vais éviter d’être trop méchant mais j’en connais qui mériterait que je le sois !
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Il y a quelques semaines, le buste du général De Gaulle à Vitrolles a été vandalisé. Celui qui avait sculpté ce buste à l’époque Anglade était Antoine Arlandis, un peintre sculpteur marseillais issu de la célèbre bande du Peano où l’on trouvait aussi Ambrogianni, Ferrari et bien d’autre.
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Lors du dernier Conseil Municipal, l’opposition avait demandé la date de la remise en place du buste. Comme beaucoup, elle se demandait en fait quelles étaient les raisons du retard pris dans cette restauration. Le premier magistrat avait alors expliqué « Nous n’avons pas réussi à entrer en contact avec ce dernier, afin de recueillir son autorisation, en raison des droits d’auteurs, pour la restauration de cette statue. Des recherches sont lancées avec l’aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC).
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Pour pouvoir lancer la restauration de cette sculpture, la municipalité a besoin de l’accord de l’artiste l’ayant érigé. Jusque là, rien de bien anormal et fin de la polémique en conseil municipal.
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Mais je dois avouer que cette explication m’a laissé vraiment perplexe. Que l’on est des problèmes pour trouver les ayants droits d’artistes des siècles des lumières, je comprends. Mais que l’on perde la trace d’un artiste qui a exposé il y a peu à Marseille, qui est très coté au Japon, qui a eu des articles dithyrambiques dans la presse spécialisé il y a quelques mois encore, pose question.
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Quand on sait aussi qu’un livre de Jean Ferrara lui est consacré, qu’il a peint les joueurs de l’OM de la grande époque, que la première chose que l’on trouve sur Google est l’article que l’Humanité lui a consacré en 2003, on se demande comment, depuis ce funeste jour de février 2009, on a pu ne pas le retrouver. A croire que ceux en charge des recherches n’y mettaient pas trop du leur !
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Le hasard veut que je connaisse « un peu » le monde de la culture et que parmi mes relations, j’ai un véritable pitbull des problèmes culturels. Lundi midi, la discussion dévie sur les peintres marseillais et nous abordons le cas Arlandis : « Tu cherches les coordonnées d’Arlandis ? Je te les trouve ! » Chose promise, chose faite. Mercredi matin, il laisse sur mon répondeur le numéro de portable et l’adresse du peintre recherché.

Or là, surprise. Quand j’appelle cet après-midi le numéro qui m’a été communiqué pour vérifier la fiabilité des informations, je tombe non seulement sur le sculpteur en personne, un homme charmant au demeurant, mais je lui appends de surcroit le vandalisme dont a été victime son œuvre. Chose qui le plonge d’ailleurs dans l’incompréhension la plus totale de la nature humaine et un écœurement bien compréhensible.
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Mais, cerise sur le gâteau, à ma demande concernant les contacts qu’il aurait du avoir avec la DRAC ou la municipalité de Vitrolles, il me répond qu’il n’a « pas du tout été contacté » par aucune de ces deux structures et que Vitrolles doit quand même « garder ses coordonnés vu qu’il leur a livré une œuvre ! ».
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Surprenante réponse qui me plonge dans un abime de perplexité sur la volonté réelle de la municipalité de vouloir restaurer cette sculpture.
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Pour ma part, comme je ne suis pas chien, dès l’ouverture de la mairie, je téléphonerais pour transmettre ces fameuses coordonnées à qui de droit.
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mercredi 20 mai 2009

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 20 mai 2009 :
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Et voici dnc l’actualité vitrollaise au jour le jour.

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Mercredi 13 mai :
Dans un communiqué, l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel (Avicca) se félicite que le «très haut débit» soit une des dimensions du deuxième volet du plan de relance.
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Pour son président, « il s’agit d’un début de réponse à une des grandes lacunes du Plan France Numérique 2012 ». J’espère que Vitrolles disposera de cette mesure (d’un montant de 750 millions d’euros sur trois ans) qui vise à « lancer le processus de couverture des zones où cette infrastructure peut être déployée de façon rentable à condition d’être mutualisée, afin que la majorité des foyers français puisse en bénéficier. »
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Depuis le temps que nous attendons une couverture ADSL adéquate. C’est Jacques Lambert, le chevalier blanc de l’ADSL sur Vitrolles qui devrait être content !
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Jeudi 14 mai : J’ai entre les mains le programme de la future fête de la nature dimanche prochain à Valbacol. En découvrant les « festivités » ainsi que le questionnaire joint au dépliant, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec une polémique, toujours d’actualité, concernant 40 hectares situés à Valbacol que lorgne la mairie pour l’ouvrir à la construction.
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M’intéressant un peu à la problématique plus générale du Plateau de l’Arbois, je me pose la question du devenir de ce poumon vert entre Aix, Marseille et Vitrolles.

Et là, l’historien parle : savez vous que nous avons failli avoir sur ce plateau ? … Eurodisney ! Ouf, on a eu chaud. Quoique, question Mickey ...
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Vendredi 15 mai : Premier jour d’un nouveau quotidien régional, « La tribune du sud », dont l’ambition est de concurrencer le mastodonte local, « La Provence ».
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Après lecture de ce premier numéro, je réserve mon jugement. On verra ce qu’il vaut sur les numéros suivants mais, dans tous les cas, bonne chance à ce petit nouveau.
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Je profite de cette évocation pour rappeler les liens vers les journaux locaux :
La Provence :
http://www.laprovence.com/
La Provence – Vitrolles : http://www.laprovence.com/Ma-ville-Vitrolles.php?choixville=32
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Samedi 16 mai :
Comme tous les samedis, direction les grandes surfaces pour les courses de la semaine. Mais exceptionnellement, au lieu de les faire sur Vitrolles, j’effectue mes achats sur Marseille, à Grand Littoral pour être précis.
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Et là, je vois l’objet du scandale : c'est-à-dire ces fameuses caisses automatiques où le client se débrouille tout seul et sensées améliorer la qualité et la fluidité des grandes surfaces. Il faudra vraiment m’expliquer en quoi une bête machine peut remplacer la qualité d’accueil d’une caissière, même d’une grande surface comme Grand Littoral. Et, au vue du temps mis par les clients pour passer à cette caisse, en quoi la fluidité est améliorée.
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Enfin, deux petits chiffres qui font réfléchir : Cout de l’achat d’une telle caisse : 30000 euros. Salaire annuel pour les caissières occupant une caisse de l’ouverture à la fermeture du magasin : 30000 euros Nombre de caissières déclarées en France par la grande distribution : 130.000.
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Je pense connaitre le sujet de l’un de mes futurs papiers !
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Dimanche 17 mai : Match retour au stade Carcassonne entre le PARC et Périgueux. Pour mémoire, le PARC avait perdu au stade Francis Rongièras la semaine dernière 10 à 15.

L’enjeu d’aujourd’hui : gagner avec un écart d’au moins cinq points pour pouvoir continuer cette phase éliminatoire du Jean-Prat et espérer monter en Pro-D2. Et bien, mission accompli après un match sous tension et haletant. Le PARC l’emporte 18 à 12, se qualifiant pour les demi-finales d’un tout petit point marqué sur une pénalité en coin des 30 mètres à la dernière seconde des arrets de jeu.
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Le prochain « gros » dans ce parcours du combattant : Carcassonne…. Carcassonne au stade Carcassonne … Allez le PARC, vous y êtes presque.
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Lundi 18 mai : La rédaction vitrollaise de La Provence organisait ce soir une rencontre, apéritif à l’intention de ceux qui postent sur ses forums. Beaucoup ont préféré l’anonymat en ne se présentant pas, ce qui quelque part est un peu dommageable, mais ceux qui ont répondu présent ne l’ont pas regretté. Le petit rosé amené par ABBA était délicieux et la Provence avait mis les petits plats dans les grands.
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Merci donc à l’équipe de La Provence de ce moment de détente et de partage sur Vitrolles, d’autant plus que l’échiquier politique vitrollais avait envoyé tous ses représentants !
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Mardi 19 mai : La Provence annonce l’ouverture d’une enquête publique concernant la construction de la salle des fêtes provisoires dans les jardins de Kiffa et qui dépasse de 100 % la limite autorisée dans la zone d’activité de la Tuillière.
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Outre le fait que les travaux ont commencé, que l’assainissement dans le parc est en court d’installation, je suis sûr que les « gens du voyage », toujours en attente d’une aire de repos depuis plus de six ans, ont apprécié la diligence de la municipalité qui visiblement, lorsqu’elle le veut bien, sait faire vite.
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Si nos élus vitrollais à la CPA sur laquelle il renvoie la faute de cette imbroglio pouvait mettre la pression sur la présidente de la CPA, une pression aussi efficace que la rapidité qui préside cette construction sur les terrains de Kiffa, de manière à ce que le problème d’absence de terrain pour les gens du voyage soit enfin réglé
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Un rappel comme cela, en passant, au nom de l’humanisme que certains revendiquent …
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mardi 19 mai 2009

Positions iconoclastes des artistes anglo-saxons sur le téléchargement ?

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Mardi 19 mai 2009 :
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Commençons cette journée par une petite devinette : Quel est le point commun entre Robbie Williams, Annie Lennox, David Rowntree (Blur), Ed O’Brien (Radiohead), David Gray, Peter Gabriel, Fran Healy (Travis), Nick Mason (Pink Floyd), Verve, Craig David, Iron Maiden, Kaiser Chiefs, Kate Nash, Travis (et je pourrais en citer environ cent trente de plus) ?

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Qu’ils sont britanniques est un premier élément de réponse. Qu’ils sont musiciens le deuxième. Le troisième est plus surprenant, surtout après avoir entendu les sirènes gouvernementales françaises et les prises de positions répétitives des chanteurs issus de ce coté-ci du Channel : tous ces chanteurs britanniques partagent la volonté manifeste de marquer leur refus de criminaliser le téléchargement sur Internet.
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Alors, à ce moment de la devinette se pose une autre question : pourquoi ce qui est mauvais en France serait bon au Royaume-Unis. Je sais déjà que pour un peuple qui aime le rôti de porc à la confiture, question de « bon », cela laisse à désirer mais cela interpelle.
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Et là, on aborde en fait un problème de fond qui met à jour les véritables enjeux de la criminalisation du téléchargement : la relation de l’artiste avec le Major.
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Et sur ce sujet, les anglais sont à des années lumières devant nous. Ceux-ci expliquent calmement que la stratégie de l’industrie du disque n’est qu’un mouvement protectionniste et qu’il est illusoire de tenter de freiner un mouvement devenu mondial.
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Pour ce dégager des Majors qu’ils trouvent trop monopolistes, les artistes anglais ont mêmes crées un organisme indépendant des maisons de disque chargé de porter leur voix, défendre leurs intérêts et surtout d’avoir un lien direct entre le public et les artistes.
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Allant plus loin, les artistes britanniques clament que « télécharger n’est pas un crime » et qu’ils veulent se « ranger aux côtés du public, des consommateurs ». Ils argumentent en disant que « Les artistes devraient être détenteurs de leurs propres droits, et devraient décider à quel moment leur musique peut être utilisée gratuitement, et à quel moment ils devraient être payés ».
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Rejetant les causes du développement du téléchargement illégal sur les Majors, ils enfoncent le clou : les Majors n'ont pas vu venir « la révolution numérique qui a balayé l’ancien modèle économique des années 60, et changé pour toujours les relations entre les artistes et les fans » ?
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Car pour eux le vrai combat n‘est pas le téléchargement, combat qu’ils jugent dépassés, mais bel et bien les relations qu’ils entretiennent à la fois avec les Majors soucieuses de garder leur monopole, et avec un public de plus en plus exigeant.
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La crise entre les Majors et les artistes anglais est telle que Radiohead, pour son dernier opus, « In Rainbows » s’est carrément passé de sa maison de disque traditionnelle. Les titres ont été mis à disposition du public sur un site de téléchargement dédié où chacun, après téléchargement ou commande de l’album au format classique, donnait au groupe la somme qu’il voulait. Outre un succès phénoménal, (3 millions d'albums vendus, dont 1,25 en format numérique), les sommes récoltés par Radiohead ont été nettement supérieure à celle qu’ils auraient pu espérer par le biais d’un réseau classique impliquant les Majors.
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Autre exemple, venu cette fois-ci d’outre atlantique : un grave différent oppose l’une des Majors les plus puissantes, EMI pour ne pas la nommer, au producteur et DJ, Danger Mouse. Le différent porte sur l’usage de certains droits d’auteurs liés aux Beatles et au fameux « White album » et l’avant dernier album qu’EMI ne diffuse pas est mis en téléchargement libre sur internet par Danger Mouse.
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Le différent n’étant pas apaisé, lorsque le nouvel opus, opus réalisé en collaboration avec David Lynch et des invités aussi prestigieux qu'Iggy Pop, Franck Black, Julian Casablancas (The Strokes) ou Nina Persson (The Cardigans), est sur le point de sortir sous forme d'un album collector comportant un portfolio de 100 pages signé de David Lynch., EMI refuse purement et simplement de le commercialiser.
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Danger Mouse a donc une nouvelle fois choisi une réponse innovante : il a tout simplement sorti le livret de photos accompagné d'un CD… vierge. Sur le disque, cette mention : «Pour des raisons légales, le CD-R joint ne contient pas de musique. Utilisez-le comme bon vous semble». Un appel à peine voilé au téléchargement illégal. L'artiste a d'ailleurs expliqué dans un communiqué: « Danger Mouse reste extrêmement fier de Dark Night of the Soul et espère que le public qui aura la chance de l'écouter, par tous les moyens possibles, sera aussi enthousiaste que lui-même l'es t».
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Quand on voit ces diverses prises de positions anglo-saxonnes, les exemples de plus en plus fréquents d’artistes en conflit ouvert avec leurs maisons d’éditions, on peut se poser la question de connaitre la véritable raison de la frilosité des artistes français.
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C’est là aussi qu’intervient pour beaucoup la différence de mentalité entre les deux rives du Channel. Les artistes anglo-saxons prônent beaucoup plus les valeurs de la scène à l’inverse des français, plus studios.
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Pour un anglais, le studio est la partie créative de l’artiste mais la scène est considérée par eux comme véritablement l’outil primordial de leur gagne-pain. Ils défendent aussi une idée, pertinente pour eux, iconoclaste pour un français, qu'en laissant se propager leur musique gratuitement à travers le monde, c'était le meilleur moyen de l'imposer. Il est intéressant d’ailleurs de noter que les artistes anglo-saxons les plus téléchargés sont aussi ceux qui font le plus de tournées et le plein des salles à chaque date de concert. La circulation de leur album gratuitement sur le Net ne semble pas altérer les revenus ou le succès de gens comme Peter Gabriel, grand adepte du téléchargement gratuit par exemple.
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Enfin, que penser de la déclaration de l’un de nos plus grand rocker, Jean-Louis Aubert, l'ex-leader du malheureusement défunt Téléphone ? Il a expliqué que pour lui, c'est en faisant de la scène qu'on doit gagner sa vie. Le disque, à son sens, pourrait même devenir un support gratuit pour inciter les gens à aller voir les artistes sur scène. Le concert complet pourrait être mis sur CD et DVD et commercialisé à un bas prix qu'après la fin de la tournée.
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Mais n’est-ce pas la vocation même d’un artiste de se produire sur scène ? Alors, comment réellement expliquer cette frilosité française ?

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Peut-être à cause d’une raison simple : les artistes français ont-ils réellement le choix ? Entre un contrat non signé par les Majors et un revenu assuré ….
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lundi 18 mai 2009

Vers des transports gratuits ?

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Lundi 18 mai 2009 :
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La problématique des transports a toujours été quelque chose qui m’a interpellé, déformation professionnelle probablement. L’un des points de notre programme municipal, outre des états généraux des transports Est Etang de Berre pour mieux appréhender les problèmes aussi bien des vitrollais que des collectivités territoriales, était l’étude du passage à la gratuité pour les vitrollais des Bus de l’Etang. L’idée de base était de favoriser un meilleur report des déplacement vers les transports en commun en combinant des trajets mieux étudiés pour nos citoyens et une grande facilité pour des bourses en grande difficulté (et qui n’était pas encore à l’époque touchée par la crise).
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Et voilà qu’à son tour la communauté d'agglomération d'Aubagne et de l'Etoile se lance dans l’aventure de la gratuité des transports en commun. Il est vrai que ce n’est pas la première. Châteauroux et Gap, par exemple l’ont déjà tentée. Pour la Communauté d’Aubagne, la facture sera de 700 000 euros financée par une augmentation de la taxe professionnelle d’environ 1.05 %.
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Mais cette décision rejoint ce que nous voulions faire sur Vitrolles : au-delà du choix politique, c’était un choix de société que nous voulions proposer par cette mesure radicale qui met le citoyen devant ses responsabilités. Dès lors que l'offre correspond aux besoins, tous se retrouvent au centre d'un dispositif dont le but est autant écologique que pratique.
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L’année dernière, la hausse des prix du pétrole conjugué au début de la crise avait provoqué un début de réflexion. Mais cette remise en question salutaire a été stoppé par la chute non moins vertigineuse de ces même prix du pétrole.

Mais, avons-nous conscience que ce n’est qu’une rémission et que, quoiqu’il arrive, nous risquons de nous reposer les mêmes questions très rapidement. Si l’on rajoute à ce questionnement toutes les problématiques constatées lors de grenelles de l’environnement ainsi que les grands débats d’urbanisme en cours comme la piétonisation des centres-villes, la chasse aux voitures ventouses, la qualité de l'air, inévitablement les transports en commun reviendront dans le débat.
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Ils sont incontournables mais sous exploités, avec une tarification souvent en dépit du bon sens, des horaires « spéciaux » et des trajets surprenants. Sans parler de pôle d’interchanges dont on peut se demander la finalité. Et je glisse sans trop y toucher sur la rénovation tant vanté de la ligne TER Aix/Marseille qui prévoit sur plan un pôle d’interchange à Plan de Campagne, pôle qui est visiblement resté dans les cartons. Bilan : Pas de desserte TER pour ce qui est l’une des plus grandes zones commerciales de France, uniquement les lignes régulières des Cartreize du conseil général, lignes d’autocars. Question Grenelle de l’environnement, ce n’est pas tout à fait dans les cordes !
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Tout cela est bien la preuve que c'est un bien un choix de société qui est posé. Nous n'y échapperons pas et tôt ou tard, il nous faudra trancher. Tout comme le changement de nos vieilles habitudes.
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C'est inéluctable !
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dimanche 17 mai 2009

Délaissons la politique pour les "fans" ...

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Dimanche 17 mai 2009 :
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Délaissons la politique, les problèmes de la France, la crise, Sarkozy et tout le reste pour s’intéresser deux secondes au phénomène des fans vus par le « petit journal », version « people » de Yann Barthès .
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Donc, en tout princesse tout honneur, le « fan ultime » de Céline Dion :
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Une appréciation toute en finesse sur Pamela Andersson :
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La vie des fans de Tokyo Hotel :
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Et pour finir, une fan déçue de Pete Doherty et qui le clame haut et fort
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Ah les problèmes de fan …
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Lien internet des video :
Céline Dion : http://www.youtube.com/watch?v=AAd-tsqvg1Y&feature=PlayList&p=67EE62F9C4EAF04E&index=3
Pamela Andersson : http://www.youtube.com/watch?v=cD40bERCgzU&feature=related
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samedi 16 mai 2009

Rachida Dati : Une étrange polémique

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Samedi 16 mai 2009 :
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Aujourd’hui, uniquement une petite vidéo et des communiqués « exceptionnels » pour revenir sur la « grande » affaire de cette semaine, en l’occurrence le « pétage de plomb » de la Ministre de la Justice devant l’Assemblée Nationale.
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Dati: le calme avant la tempête
envoyé par LePostfr. - L'info video en direct.

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A remarquer les réactions de Marilyse Lebranchu et d’Elizabeth Guigou, deux anciennes ministres socialistes de la Justice.
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Parallèlement à cette prise de position, la polémique qui a suivi entre Elizabeth Guigou et Rachida Dati, stupéfiante par la teneur des propos, a atteint son paroxysme avec la publication de deux communiqués de presse de la ministre de la justice.
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Communiqué 1 :
"L'arrogance d'Elisabeth Guigou est révélatrice de l'attitude hautaine de certains socialistes vis-à-vis des souffrances de nos concitoyens dans leur vie quotidienne.Je renvoie les Français au bilan d'Elisabeth Guigou en tant que Garde des Sceaux : un taux record de délinquance +17%; des taux records de suicide en détention (125 suicides en 1999), et de mineurs incarcérés (975 en juillet 1999 contre 698 en avril 2009), un taux inacceptable de détention provisoire (40% des personnes en prison en 1998 contre 26% aujourd'hui), le taux record de fermetures de places de prison sans nouvelles ouvertures (497 places fermées contre près de 9 000 places créées entre mai 2007 et 2009).Je laisse le soin aux Français de juger de la grandeur d'Elisabeth Guigou en tant que ministre de la justice".
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Communiqué 2, publié une heure plus tard :
"Compte tenu de l'intelligence de Mme Guigou, celle-ci devrait déroger au principe archaïque selon lequel tout prédécesseur mésestime ses successeurs".
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Aussi stupéfiant que ce soit, ces communiqués partisan publiés sur un site institutionnel (et toujours en ligne à l’heure où j’écris ces lignes, ne sont pas l’œuvre d’un hacker et ont été aussi diffusés par courrier électronique vers la presse. On peut légitimement se poser la question de quel droit, alors que le premier communiqué effleure à peine le fonctionnement de la justice et le deuxième pas du tout, Rachida Dati s'est elle arrogé la possibilité de faire une réponse personnelle à des propos personnels tenus sur une station de radio sur le site du ministère ?
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Comme quoi, Frédéric Lefèbvre a du souci à se faire. La concurrence est là !
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Ces deux communiqués sont une réponse aux propos d’Elizabeth Guigou sur Europe 1 lors de l’émission d’Elkabach : « L'ancienne Garde des sceaux socialiste Elisabeth Guigou a estimé mardi Rachida Dati avait "gâché toutes ses chances" au ministère de la Justice, par "désinvolture", "autoritarisme" et "incompétence ».
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« J'avais beaucoup de sympathie et d'estime pour elle, c'est fini »
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« C'est quelqu'un qui, malheureusement, a gâché toutes ses chances, qui étaient grandes au départ. Par désinvolture, par autoritarisme mal placé, par incompétence aussi », a ajouté Mme Guigou. « Elle n'a pas assez travaillé. Elle n'est plus à son ministère, ou quasiment plus »
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A quand le prochain round ?
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Lien internet de la video :
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vendredi 15 mai 2009

Quand Bayrou sème le trouble …

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Vendredi 15 mai 2009 :
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Il y a des choses très amusantes quand on parcourt les blogs politiques, surtout ceux de l’adversaire. On peut y découvrir ce qui inquiète vraiment les militants des autres partis politiques et prendre le pouls de leurs idées et de leurs problèmes.
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Ce que j’ai découvert ces temps-ci, c’est qu’a voir les réactions, les opinions et les textes kilométriques qui sont affichés sur ces blogs, non seulement le livre « Abus de pouvoir » a fait mouche mais en plus François Bayrou fait peur, aussi bien aux socialistes qu’aux sarkozistes, sans parler, et là c’est beaucoup plus surprenant, au Parti de Gauche.
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Petite digression entre parenthèse, sans lien avec l’article : revendiquer des idées de gauche et s’appeler le P.D.G., quelle drôle d’idée !
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Pour s’en convaincre, ce titre tiré d’un blog d’un dirigeant local de ce parti qui titrait il y a quelques jours « Bayrou problème pour le PS, pas pour le Parti de Gauche !! ».
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Voilà donc un militant qui sent son parti, d’une part tellement assimilé au PS qu’il est dans l’obligation d’écrire son indépendance et se démarquer par rapport à la position socialiste, et d’autre part, affirmer qu’à l’inverse de son ainé, il « n'a aucun problème avec Bayrou et qu'il est adversaire déclaré de la politique menée par Nicolas Sarkozy. »
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Dont acte. P.D.G et MoDem même combat contre Sarkozy !
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Plus surprenante est la valse d’hésitation de son grand frère, le parti socialiste, qui joue avec le MoDem à une danse alambiquée du type : « je t’aime mais je n’ose pas te le dire ! »
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Les articles succèdent aux articles, tous plus contradictoires les uns que les autres. Il y en a tellement qu’en faire la liste serait fastidieux. A croire que le PS ne table que sur ses propres contradictions pour faire campagne. Un jour blanc, le lendemain noir, le surlendemain rouge … un véritable arc en ciel.
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Alors lire sur un blog socialiste de notre département qu’ « il devient urgent que Bayrou éclaircissent sa ligne politique vis-à-vis du PS » me laisse rêveur. Que les Martine Aubry, Ségolène Royal, François Hollande, Manuel Valls et consorts accordent dans un premier temps leurs violons et ensuite nous étudierons l’éventuelle possibilité de nous joindre à l’orchestre.
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Quant au parti du président, il n’est pas en reste, empêtré dans la défense de la politique gouvernementale et la nécessité de montrer que l’Europe existe ne serait-ce que pour vanter les mérites de l’ancienne présidence française. Mais, vu la difficulté qu’il a eu pour monter ses listes, l’exercice n’est pas gagné d’avance.
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Tout ça pour dire que même au niveau local, les grands débats nationaux sont au cœur des blogs. En attendant, nous faisons notre petit bonhomme de chemin en défendant nos valeurs de l’Europe.
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jeudi 14 mai 2009

Rosé de coupage : une bonne chose ?

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Jeudi 14 mai 2009 :
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Titre volontairement accrocheur car pour moi, le problème que rencontre actuellement la France avec ses producteurs de rosé met en exergue un problème propre à toute la filière viticole. Donc, mettons les choses au point tout de suite me concernant : je suis contre le rosé de coupage, crime hérétique à mon sens. Maintenant, vu la mondialisation actuelle, je me pose certaines questions où je ne suis pas sûr d’avoir la réponse.
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La région s’attaque au problème du rosé. Michel Vauzelle a réuni cette semaine tous les acteurs de la filière viticole pour définir une ligne de réponse à l’Europe. Pour ceux qui auraient encore une quelconque ignorance sur ce sujet capital, je rappelle que Bruxelles voudrait fabriquer prochainement le vin rosé par simple mélange de rouge et de blanc, contrairement aux méthodes traditionnelles qui ont fait la réputation et la richesse d'un grand nombre de viticulteurs provençaux.
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Mais il faut quand même remettre quelques pendules à l’heure quand on entend certaines bêtises d’un sacré « tonneau ».
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Tout d’abord, et avant toute chose, le savoir faire des viticulteurs français n’est pas du tout usurpé quand on sait la somme de travail depuis des décennies pour transformer un breuvage mal de tête garanti en vin reconnu dans le monde entier
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Ensuite, la situation de la France sur dossier, le c*** entre deux chaises comme on pourrait le dire, est la conséquence directe de l’inconséquence gouvernementale. C’est Michel Barnier en personne en tant que ministre de l’Agriculture en exercice qui a donné le feu vert de la France en commission pour que cette sombre alchimie soit autorisée en Europe. Fin janvier, lors de la discussion européenne sur "l'évolution des pratiques œnologiques", il était bien écrit dans le projet que l'on pourrait à l'avenir fabriquer du rosé par coupage de rouge et de blanc. Et, je le rappelle encore une fois, les représentants français ont approuvé ce texte.
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Troisième point de réflexion, si les viticulteurs provençaux poussent des cris d’orfraies justifiés, je ne garantie pas du tout que les autres régions comme, au hasard le Languedoc (et plus particulièrement l’Hérault), soient totalement opposées à une telle mesure. Ce type de vin leur permettrait d’écouler à l’exportation l’énorme surproduction chronique de certaines régions et se replacer dans un marché ou le rouge est en perte de vitesse.
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La France est l’un des seuls pays du monde à avoir la culture du rosé dit « traditionnel ». La plupart des grands pays producteurs de vins fabriquent leur rosé à base de coupage, que ce soit l’Australie, le Chili l’Afrique du Sud ou, bien entendu, l’Italie.
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Puisqu’on parle de ces grands pays producteurs de vins qui sont aussi de grands exportateurs de vins à destination de grands pays amateurs comme la Chine, les Usa ou le Japon, un constat alarmant s’impose : Ils taillent des croupières aux exportations françaises. Et je suis bien placé pour le constater. Les exportations de vins français sont en baisse constante depuis deux ans tandis que les exportations de vins italiens ou espagnols sont eux au mieux au stable, au pire en légère hausse. Pour 100 conteneurs de vins qui sortent de France, c’est deux cents conteneurs qui sortent d’Italie ! Et pourtant, on connait en France la réputation que traine la production de vin italienne …
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Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’à l’inverse des exportations de rouge dont on peut parler d’écroulement des ventes, les vins rosés sont les seuls à avoir une progression dans leurs ventes à l’étranger.
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Les raisons de ce début de désaffections vis-à-vis des étrangers sont bien connues de tous. La France veut les ignorer mais, à un moment donné, il faudra bien se résoudre « à prendre le taureau par les cornes ».
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Et je le dis tout de suite : la crise, l’Euro fort ou les résolutions diverses de l’Europe ne sont pas la raison première et principale de cette désaffection de nos vins à l’étranger. Il faut plutôt aller chercher des explications dans la complexité des appellations rendant peu visibles les bons vins, dans la complexité des étiquettes qui rend les cépages quasiment invisibles (alors que les américains par exemple, avant d’être amateurs de Bordeaux ou de Bourgogne, sont amateurs de cépages, de Syrah, de Cabernet, etc.), dans la trop grande inégalité de qualité entre vins d’une même appellation rendant l’achat d’une bouteille identique à la loterie, et enfin dans la culture française peu encline à se remettre en question, surtout lorsqu’on parle de quelque chose assimilé au patrimoine national dans l’inconscient collectif.
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La défense de notre rosé « traditionnel » est une nécessité impérieuse mais elle passe aussi par une remise à plat des règles concernant l’ensemble du monde viticole si la France veut rester un pays à la pointe de la viticulture et « le » pays du vin.
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mercredi 13 mai 2009

Jour après jour au fil de la politique

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Mercredi 13 mai 2009 :
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Et voici l’article que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise au jour le jour.
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Mercredi 6 mai : C’est officiel : Alain Hyardet à Vitrolles épaulé par les frères Maka. L’ancien entraineur des jaunards dans le staff du club de rugby de ma ville …
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Voilà ce que l’on appelle un plus. Maintenant, pour la saison prochaine, entre le PARC et MV XV, il va falloir que je fasse un choix …

Dur. Vraiment dur la vie de supporter de rugby. Peut être autant que quand je portais je numéro 4.
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Jeudi 7 mai : La bêtise humaine à l’état brut.
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Un jeune originaire des quartiers difficiles de Vitrolles qui « gaze » un bus passant dans son quartier, à visage découvert, sous le nez des caméras de surveillance du réseau du SMITEEB.
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A part se retrouver sans bus pour cause de « retrait » des chauffeurs de la ligne 24 et gagner une tour gratuit dans les cellules de la garde à vue, il faudra que l’on me démontre l’intérêt d’une telle action.
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Et que l’on ne me resserve pas l’éternel couplet sur le malaise de la jeunesse. Dans ce cas, c’est vraiment de la bêtise à l’état brut.
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Vendredi 8 mai : Enfermé dans un appartement des quartiers nord de Marseille, je regarde du coin de l’œil la parade navale de la Marine Française après avoir écouté religieusement notre président.
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Vous attendez tous un commentaire de ma part ? Et bien non, je n’en ferais aucun mais cela ne veut pas dire que je n’en pense pas moins. …
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Samedi 9 mai : La Provence publie le compte rendu des cérémonies du 8 mai 1945. La « bisbille » entre une certaine catégorie d’anciens combattants et la municipalité en place fait la une de notre quotidien.
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N’ayant pas assisté à cet « incident », je ne vais pas prendre partie mais je me contente de renouveler mon attachement à l’instauration d’un « Mémorial Day », un jour de mémoire national, républicain et vraiment mémorial pour se rappeler de tous les disparus de ces affreux conflits plutôt que la multiplication de célébration qui freine le devoir de mémoire par sa dispersion.
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Dimanche 10 mai : Le 27 avril dernier, la Commission extra municipale des Marettes a entérinée un rapport déclarant, entre autre, que la plage ne peut être une plage de sable car « les vents et la courantologie auraient pour effet de vider chaque année la plage de son sable ».
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Cette semaine, la mairie a perçu une machine pour nettoyer le sable de la plage des Marettes. Une machine merveilleuse qui « avale le sable de la plage, trie et stocke les déchets ». Cout de la machine : 90.000 euros appelé à remplacer le contrat annuel de nettoyage de 150.000 euros.
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Euh, il n’y a pas comme une contradiction entre les deux déclarations ?
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Lundi 11 mai : La Provence lance une invitation à tous les utilisateurs vitrollais de son forum pour une rencontre conviviale lundi prochain. Bien entendu, m’étant déjà plusieurs fois exprimé sur ce forum en particuliers, je serais présent. J’en connais certains comme Rocambole, Nicole Meunier ou comme tous les élus qui s’y expriment.
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Je suis par contre curieux de rencontrer enfin ABBA, Nasrian et d’autres que j’oublie.
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Une initiative à saluer, même si les internautes la réclamaient depuis de longs mois !
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Mieux vaut tard que jamais
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Mardi 12 mai : Sur le forum de La Provence, un élu écrit deux petites phrases qui me rappelle étrangement un de nos tracts de campagne que la liste du maire sortant, l’adjoint aux finances en tête avait dénoncé avec vigueur : « Aujourd'hui, le volume de la masse salariale entraîne une vraie réticence à créer de nouveaux postes. Je pense, pour ma part, qu'il faudrait commencer par avoir, au sein de l'administration communale, une véritable politique de gestion des ressources humaines avec une réflexion sur ce qui relève des travaux à effectuer en régie (moyens internes) et ce qui nécessite une intervention extérieure. »
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Avec les changements dans l’équipe municipale et maintenant ces propos, aurions-nous eu finalement raison lors de la dernière campagne municipale lorsque nous évoquions la gestion et les opacités de l’équipe municipale alors en place ?
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mardi 12 mai 2009

La région PACA atteinte de « Frêchite » aiguë …

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Mardi 12 mai 2009 :
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Ca y est. Michel Vauzelle est atteint de « Frêchite » aigue. Qu’est-ce que la « Frêchite » ? Une maladie qui atteint certains élus régionaux dont le besoin de reconnaissance tourne rapidement à l’obsession par le biais de graver dans le marbre un nouveau nom pour leur région.
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Georges Frêche en son temps s’y est essayé en tentant de renommer la région Languedoc-Roussillon en « Septimanie ». La Frêchite aigue est donc ce premier stade de la maladie qui est de dire que la région Provence Alpes-Cotes d’Azur doit s’appeler autrement. Je suis simplement curieux de connaître le nom qui v a faire consensus entre Alpins, Niçois, Provençaux, Marseillais et autre « Pays » qui composent notre belle région. Peut-être pourrait-on l’appeler tout simplement région Sud-Est comme l’a fait l’Europe ou, si on recherche quelque chose de plus historique comme « Occitanie ». Mais là, on est vraiment près de la « Septimanie ».
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Le deuxième stade de la Frêchite aigue sera de revendiquer, le moment venu, des territoires qui ne sont pas de notre région, un peu comme Georges Frêche avec les berges du Rhône. Quoique, dans ce cas là, je me demande si c’est la maladie ou l’inculture géographique qui a fait parler le président de la région voisine à la notre.
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Mais avant de phosphorer pour trouver un nom plus joli que PACA pour désigner notre région, il serait sans doute urgent de lui donner du sens.
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Et régler certains problèmes qui sont dramatiques comme par exemple celui des déchets, vous savez nos fameuses ordures. D'un bout à l'autre de la Provence et de la Côte d'Azur il n'y a qu'une seule règle qui vaille : l'imprévoyance.
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Et le problème des déchets dans notre Région n’a commencé à entrevoir sa solution qu’à la suite d’un « coup de gueule » de l’Europe pour que l'on se décide à se bouger enfin devant les dérives de la décharge d'Entressen.
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Ce mode de gestion que l’on pourrait facilement qualifier d’empirique revient à s’occuper des problèmes quand on ne peut vraiment plus les ignorer.
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Prenons le cas des transports : la mise en place d’une harmonisation des systèmes tarifaires des différents syndicats n’a commencé à voir le jour que depuis quelques semaines. Et le chemin est encore long avant d’arriver à une « carte orange » régionale. Tout cela à cause de quelques collectivités locales accrochées à des prérogatives dépassées.
.Et des exemples de ce type sont légions
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Ce bricolage individuel est indigne du début du XXIème siècle. Avant de réfléchir pour changer de nom à notre région, il serait peut-être plus utile de se parler d'un bout à l'autre de la région ? Et pas seulement par le biais d’états généraux confidentiels
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lundi 11 mai 2009

Commémorations mouvementées et devoir de mémoire à réinventer

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Lundi 11 mai 2009 :
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Nous voici trois jours après les célébrations du 8 mai 1945, ce 8 mai si loin, si proche. Il y a un demi siècle, toutes les tranches d’âge avait vécu ces années de misères, ces années noires pour notre France. Aujourd’hui, il ne reste plus que nos parents vieillissants pour vivre leurs souvenirs.
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Et de nouveau, comme à chaque commémoration, se pose la question du souvenir. Que veux-dire pour les plus jeunes cette date ? Elle a malheureusement pour eux exactement le même écho que le 2 décembre 1802, le 14 juillet 1789, le 13 septembre 1515, ou le 25 décembre 498. Au mieux un chapitre dans un livre d’histoire, au pire un simple paragraphe sans même une illustration.
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Le temps aidant, la mémoire de celles et ceux qui étaient debout à l'époque sur les plages de Provence, dans les maquis ou dans l'ombre résistante ne nous appartient plus. Le temps a raison de tout.
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Que seront le 8 mai ou le 11 novembre dans un siècle. Sans doute pas grand chose de plus ou de moins que le 14 juillet. On fêtera peut-être dans le futur une liberté qui n'aura jamais connu ni la guerre ni la privation.

Malgré cela, le devoir de mémoire n'est pas qu'une jolie nécessité et il faut aussi faire l'effort de faire comprendre aux français l'importance et la signification de ces commémorations. Une commémoration engage tout l'État et, dans cette optique, les hauts fonctionnaires doivent y assister. Mais elle doit aussi rassembler les citoyens et conforter la conscience nationale..Il ne faut surtout pas tomber dans la surenchère. Ces dernières années, il y a eut des demandes fortes auxquelles les pouvoirs publics n'ont pas su résister entrainant une multiplication par deux des commémorations nationales (six en 1999, douze cette année) qui diminue d’autant l'effet de chacune d'entre elle.
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C’est pour cela, une fois n’est pas coutume, que je rejoins pleinement les conclusions de la « Commission Kaspi » rendues publiques en novembre dernier lorsqu'elle affirme qu’ « il faut limiter leur nombre pour donner aux principales la résonance qu'elles méritent. »
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Je pense qu’il est plus que temps de réfléchir sur ce sujet « brulant » quand on voit la réaction des associations d’anciens combattants sur Vitrolles vendredi dernier et redonner un vrai sens à ce devoir de mémoire, un sens que toutes les générations puissent s’approprier.

Mon dernier papier sur les commémorations :
http://mathon.blogspot.com/2008/11/commmorations-outrance.html
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dimanche 10 mai 2009

Alien vs Prédator à l'Elysée ?

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Dimanche 10 mai 2009 :
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Hier au soir, je regarde tranquille sur M6 une émission consacrée aux anciens animateurs de télévision tombé dans l’oubli.
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Au milieu de ces animateurs, Jean-Claude Bourret qui a eu le malheur de miser sur feu « La 5 » et qui, après la disparition de cette chaine s’est reconverti en consultant de la gendarmerie et expert en OVNI.
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Et, dans le cadre de ce reportage notre ex Jean-Claude Bourret national annonce dans une parodie de journal télévisé que Nicolas Sarkozy, à la suite de l’atterrissage dans la cour de l’Elysée d’une soucoupe volante, a été le premier dirigeant mondial a avoir un contact avec une civilisation extra terrestre.
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Ce que notre Jean-Claude Bourret ne sait pas, c’est qu’un tel événement s’est apparemment déjà passé et c’est le très sérieux hebdomadaire « L’Express » qui nous en donne la primeur.
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Dans un diaporama diffusé par l’AFP intitulé «Letizia-Carla duel de style», repris de manière fugitive par le Figaro et de manière définitive par l’Express par on découvre en photo d’ouverture l’image suivante :
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour une photo du bonheur, un cliché montrant la tendre complicité entre deux amoureux est une bonne chose, mais ... quelque chose me gêne.
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Et c’est là que Alien rentre en scène dans le plus bel exemple de remake de « Mars Attack ». Faisons un petit zoom pour se rendre bien compte de la chose.
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Je le confirme : Carla Bruni-Sarkozy est une Alien à moins que ce soit … un Prédator !
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Eh oui ! Notre hyper-Première dame de France femme de notre hyper-Président possède … quatre bras.
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Et ce n’est même pas une photo truquée par un quelconque internaute !
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Allo l’AFP, nous avons un problème !
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Lien interne du diaporama de l’Express :
http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/monde/europe/letizia-carla-duel-de-style_757091.html?xtor=SEC-470-GOO&gclid=CMLOx5q8rZoCFUU_3godWlLtcg
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samedi 9 mai 2009

L"ultralibéralisme là où on ne l'attend pas

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Samedi 9 mai 2009 :
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En ce samedi, un message « service minimum » parlant de surcroit de rugby.
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Le trophée « Jean-Prat », le trophée le plus prestigieux de l’hexagone non-professionnel prend cette semaine un nouveau tournant avec le match aller des quarts de finales mettant en scène le club emblématique de notre région.

Le PARC va donc rencontrer à l’extérieur au Stade Françis Rongiéras, Périgueux. Avec comme objectif final la finale et bien sûr la montée en Pro D2.
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A l’heure où certains président de clubs se retrouvent dans un restaurant « micheliné » trois étoiles pour tenter d’influencer la Ligue et transformer nos clubs professionnels en exemple de l’ultralibéralisme à tout crin, il est rafraichissant de voir que, contre toute attente, ce sont ceux qui ne sont pas dans ce moule qui défendent le mieux les couleurs de notre intercommunalité.
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Alors, Messieurs Lorenzetti du Racing, Boudjellal du RCT, Goze de l’USAP, Bouscatel du Stade (le seul, le vrai), et d’autres encore de notre fédération qui veulent leur ressembler, prenez enfin conscience que la vraie économie du Rugby ne sera jamais celle du foot et que l’ultralibéralisme que vous voulez nous imposer ne nous amènera qu’à un succédané de rugby qui ne reconnaitra aucune des valeurs d’un sport que nous aimons justement à cause de ces valeurs.
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Quant à Marseille-Vitrolles XV et son accession en Pro D2, elle n’est pas pour cette année mais avec Alain Hyardet à la manœuvre, les frères Maka et Didier Chouchan en renfort, je ne vois pas ce qui pourrait l’empêcher d’atteindre cet objectif l’année prochaine.
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Mais, par pitié, pensez à ce que vous voulez faire et ne vous fondez pas dans ce nouveau moule qui semble être en totale opposition avec les valeurs intrinsèque du rugby.
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vendredi 8 mai 2009

L'UMP roule-t-elle vraiment pour l'Europe ?

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Vendredi 8 mai 2009 :
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Je voudrais juste revenir sur l’une de ses splendides polémiques qui m’amène chaque fois à me demander à quoi joue le gouvernement français.
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D’un côté, nous avons donc une France qui se veut être l’un des moteurs de l’Europe et un hyper-président qui ne cesse de vanter ses mérites lors de son court passage à la tête de l’Union, de l’autre un gouvernement qui ne veut pas reconnaître les décisions de cette même Union.
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Donc, voici que le Parlement Européen, a une très large majorité, votre un amendement à la loi européenne des Télécoms interdisant la coupure de l’accès internet sans décision de justice. Cet amendement est donc désormais applicable sur tout le territoire de l’Union européenne, France comprise.
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Bien évidemment, cette décision va à l’encontre du projet Hadopi actuellement discuté au parlement français contre le téléchargement illégal.
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Que fait le gouvernement français ? Il traite par le mépris cette décision européenne tandis que Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, claironne que la loi française ne sera pas remise en cause par le vote européen. Quant à Frank Riester, rapporteur UMP du texte, que l’on a connu mieux inspiré, il dénonce une « manipulation » du parlement européen consistant à « faire croire que l’accès internet est un droit fondamental ce qui n’est pas la cas », reprenant en cela certains arguments que l’on eut plutôt imaginé en Chine, voire même en Corée du nord.
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En fait, au-delà du fait que le gouvernement est doublement vexé sur ce dossier Hadopi (vexé d’avoir été retoqué à l’Assemblée nationale, vexé d’avoir été retoqué par le Parlement Européen) ; nous découvrons tous l’intérêt que porte notre gouvernement à une institution sensée légiféré.
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Si l’on rajoute la piètre démonstration de Rachida Dati lors de son meeting il y a quelques jours, la difficulté de l’UMP à monter ses listes, les prises de positions à l’emporte pièce de certains eurodéputés, la légèreté avec laquelle les candidats UMP traitent cette campagne, nous obtenons une vision peu glorieuse du niveau auquel l’UMP met le Parlement Européen.
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Comment voulez-vous après de telles sorties arriver à convaincre les français que l’Europe est une bonne chose ?
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Comment voulez-vous arriver à motiver les électeurs sur l’intérêt crucial pour notre avenir du vote du 7 juin ?
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L’UMP roulerait contre l’Europe qu’elle ne s’y prendrait pas autrement !
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jeudi 7 mai 2009

Une zone d’activité à la croisée des chemins

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Jeudi 7 mai 2009 :

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J’ai été amené il y a quelques temps à m’intéresser à la zone de Vitropole, zone vitrollaise qui regroupe les zones d’activités des Estroublans et de l’Anjoly. Sur le papier, elle accueille environ 900 entreprises pour presque 9800 emplois d’après les chiffres 2008 mais il ne faut pas être devin pour savoir que ce nombre a dû bien chuter depuis, crise aidant. C’est aussi 375 hectares d’entreprises à la croisée de grandes infrastructures routières et à proximité des grandes infrastructures de transit (GPMM, aéroport, gares, etc …)
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Pour beaucoup de décideurs, cette zone s’est affirmée au fil du temps comme l’une des zones les plus dynamique et les plus attractives de notre région. Cette image positive est renforcée par l’énorme travail de l’association en charge de la gestion interne de la zone.
.Alors, avec tous ces atouts comme se fait-il que Vitropole rencontre autant de problème ?
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Tout d’abord, il est évident quand on se balade un peu dans cette vaste zone qu’elle doit être modernisée, aussi bien sur ses aspects généraux qui se sont dégradés progressivement au cours du temps, qu’au niveau de l’infrastructure existante.
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Les conclusions d’un rapport récent de la DRIRE dédié à Vitropole, publié l’année dernière, est accablant pour la zone d’activité :
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« Il existe en effet un vrai déficit en matière de signalisation, d’espaces verts et de parking qui donnent une image dégradée de la zone. Il convient également d’inciter les entreprises à améliorer leur image qui est le premier vecteur de communication de leur potentiel. Par ailleurs, les pouvoirs publics doivent engager une réflexion stratégique à 20 ans qui permettra de préciser la vocation de cette zone initialement dédiée aux activités économiques et dont on constate une dérive progressive mais régulière vers une zone à caractère commercial et tertiaire. »
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Je dirais presque : « sans commentaire » mais je vais le faire.
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Pour une fois, je ne vais pas accabler la municipalité de Vitrolles : elle fait ce qu’elle peut. Par contre, je ne peux m’empêcher de me demander à quoi joue la C.P.A. Notre belle intercommunalité à lancer des chantiers de réhabilitation des infrastructures routières (et autre) de cette zone mais les chantiers jouent soit à l’arlésienne, soit à l’histoire sans fin suivant les cas.
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Quant à sa destination, je repense souvent à une réflexion de notre premier adjoint, parlant de l’extension de la ville : « Nous n’allons quand même pas construire dans les friches de Vitropole ». Bien entendu non, et heureusement dirais-je. On imagine mal des lotissements ou des HLM au milieu de la zone mais le simple fait que cette remarque ait été faite prouve que non seulement Vitropole a des problèmes mais qu’en plus de vastes espaces sont désormais disponibles.
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Si l’on rajoute une crise économique grave, les hésitations de la C.P.A, le désengagement de l’Etat, les difficultés des entreprises, il ne fait aucun doute que Vitropole doit être soutenue par tous les acteurs économiques et territoriaux.
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De même, il est quand même curieux, comme le note la DRIRE, qu’aucun travail de recensement structuré et régulier des données de la zone, aussi bien du point de vue économique, que, surtout et avant tout, en matière de disponibilité foncière ne soit disponible. Une étude sur le devenir à long terme de cette zone passe obligatoirement par ces données.
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Enfin, je n’épiloguerais même pas sur ce tronçon de chantier qui a amené la fermeture d’un des restaurants les plus connu de la zone pour manque de coordination et d’aide dans ces travaux, ni sur l’absence remarquée depuis longtemps de la présidente de la CPA sur cette zone. Les travaux actuellement en cours sont l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire à moins que l’on veuille amener les chefs d’entreprises directement à l’asile !
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Avec Vitropole, nous sommes au cœur de l’urbanisation de notre ville et la question se pose désormais de savoir et ce que nous comptons en faire, et ce que nous pouvons faire pour elle.
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Il est probable que le PLU va amener une piste de réponse
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