dimanche 31 janvier 2010

Au revoir Laureline

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Dimanche 31 janvier 2010 :
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1967 – 2010 : Année spatio-temporelle ! Les années de Jean-Claude Mézières, Pierre Christin et Evelyne Tranlé (la troisième du duo, celle de l’ombre)
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Cette semaine, le vingt deuxième et dernier album de la série culte qu’est Valérian et Laureline (anciennement Valérian, agent spatio-temporel) vient de paraître. Le bout de la route pour une série qui a révolutionné la bande dessinée (le style Meziere, l’inspiration Christin), inspiré le cinéma (Blade Runner, le 5ème élément), et transformé la science fiction en général.
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Et puis surtout, cette BD sert de cadre à l’une des héroïnes les plus attachantes de l’histoire du neuvième art. Laureline, est une très mignonne rouquine au caractère bien trempé, éprise du valeureux Valérian, agent spatio-temporel de son état, ce qui signifie qu’il passe son temps à démêler les fils de la destinée et à aider des peuples bigarrés dans tous les coins du Cosmos.
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Dire que Laureline a inspiré la libido de centaines de milliers de garçons est un lieu commun. L’attachement au personnage, à ce qu’elle incarne de moderne dans sa liberté de ton, de mœurs, son audace, son intelligence et son charme, a perduré bien au-delà des chatouillements adolescents.
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Et surtout, Laureline fut celle qui la première fit réfléchir les employés de l’état civil de toutes les mairies de France sur l’épineux sujet de l’acceptation de ce prénoms quand surgirent au détour des années 70 un nombre conséquent de parents voulant appeler leur fille Laureline, les albums de la série sous le bras pour en prouver l’existence ! Mais Laureline possède un caractère positif, pugnace et fort qui lui a permis de sortir vainqueur des barrières sociales, culturelles et surtout administratives
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Actuellement, plus de 2000 françaises sont prénommées Laureline, preuve de l’influence de cette bande dessinée sur l’imaginaire des français. Et Jean-Claude Meziere, après avoir vu, en plein festival, des parents lui présenter leur fille Laureline, voit désormais des Laureline lui présenter leurs enfants …
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La série s’arrête mais je pense que Laureline perdurera dans l’imaginaire collectif
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samedi 30 janvier 2010

Et la liberté d’expression ?

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Samedi 30 janvier 2010 :
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Pour rester dans le cadre du festival d’Angoulême, voici une petite vidéo de Plantu, le dessinateur journaliste du Monde qui nous parle de sa vision de la liberté d’expression et de sa vision des caricatures dites « de Mahomet ».

Au moment où cette liberté n’a jamais été autant menacée, une opinion à écouter d’urgence.
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Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=WV5G2HqRKbE
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vendredi 29 janvier 2010

L’enfer du Trombone illustré et des Hauts de page

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Vendredi 29 janvier 2010 :
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Spirou, le journal mythique de bande dessinée, est un étrange journal. Il peut à la fois publier le pire et découvrir l’exceptionnel, que dis-je le génie à l’état brut.
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Par deux fois, en 1977 et en 1980, ce journal à la base pour les enfants, abrita des débordements talentueux qui, trente ans plus tard, rendent toujours nostalgiques les fans du neuvième art. En ce moment même, entre deux bières, dans une quelconque brasserie d'Angoulème, je suis sûr qu’il y a au moins deux fans en train de se remémorer les faits d’armes que furent « le trombone illustré » puis « les hauts de pages »
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Petit retour en arrière et séquence nostalgie !
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Paru du 17 mars au 20 octobre 1977, le Trombone illustré, sous l’impulsion de Franquin et Delporte, est un supplément agrafé à trente reprises au milieu du journal de Spirou Indépendant du format et de l'esprit de celui-ci, cette publication poil à gratter réunissant des dessinateurs de différentes rédactions est la traduction de l'explosion du phénomène de la BD adulte pour adultes (Fluide glacial, Métal hurlant, l’écho des savanes, Charlie mensuel, etc…) le Trombone brise les conventions formelles du récit dessiné et les tabous d'un journal plutôt bien-pensant.
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Jouant de l'autofiction comme avec Gaston le héros sans emploi, il décrit les tâtonnements éditoriaux d'une rédaction pirate et égratigne au passage les errements d'une industrie en mutation.
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À cause de ses partis pris, des idées novatrices développées, du graphisme peut en rapport avec Spirou dit « classique » et surtout de la façon dont il se présentait comme un concurrent interne au journal, le Trombone ne pouvait que disparaitre. Mais ce fut là l'occasion de railler un peu plus l'attitude des MM. Boulier, Prunelle et autres représentants de l'autorité... Ce destin éphémère combiné à la rareté des albums du Trombone (issus des invendus de Spirou, qui était obligé de les dégrafer du journal pour pouvoir les relier en albums trimestriels) en ont fait un journal culte mais méconnu.
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Les « Hauts de page » eux sont apparus trois ans plus tard. Comme leur nom l’indique, il s’agissait de petits dessins, voire de court strip, squattant a sens propre du terme les hauts des pages du journal.
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En fait, Alain De Kuyssche, le nouveau rédacteur du journal, voulant instiller un esprit nouveau sur un journal qu’il trouvait sclérosé, avait proposé l’animation du journal à deux jeunes auteurs marseillais, Yann et Conrad.
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Sauf que Yann et Conrad sont des provocateurs dans l'âme et détournent le concept. S’il faut de l’animation à Spirou, je journal va en avoir. Ils prennent d'assaut les hauts de pages et y introduisent des gags corrosifs qui, la plupart du temps, raillent les autres auteurs maison. Tous y passent et les réactions sont à la hauteur de la provocation, la plus virulente étant celle de Roger Leloup.
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En plus, cette révolution est faite dans un contexte bien particulier car le journal s'enlise artistiquement. Certains auteurs vedettes, aux contrats mirobolants, proposent des histoires souvent médiocres qui occupent beaucoup trop de place dans les pages du journal. Il reste peu d’espace pour publier des jeunes auteurs, pourtant talentueux.
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Alain De Kuyssche est très conscient de cette situation mais est totalement impuissant face à des auteurs aux contrats bétonnés par la direction du journal. Il couvre donc les forfaits de Yann et Conrad durant les dix mois d’existence de cette « animation ». Une tempête secoue le petit monde du journal, divisant les auteurs en deux camps ennemis : les partisans et « les ennemis » des Hauts de Pages.
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Qu'importe, les Hauts de Pages de Yann & Conrad insufflent une fraîcheur salutaire dans le vénérable hebdomadaire en voie de fossilisation au sortir de son 40ème anniversaire.
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Les Hauts de Pages ont apporté un esprit critique et frondeur, drôle et impertinent au sein d’une publication pour la jeunesse alors en quête de renouveau. Cette expérience historique à révélé aux lecteurs la petitesse d'esprit de certains auteurs mais surtout l'incroyable talent du jeune duo marseillais. Le phénomène ne laissera personne indifférent dans la profession.
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L’aventure des Hauts de Pages prendra fin lors de la rupture entre le journal et le duo marseillais à la suite de la publication par les deux compères d’une planche « osée » de l’album « Shukumei ».
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jeudi 28 janvier 2010

L’heure d’Angoulême

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Jeudi 28 janvier 2010 :
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Le « grand »jour est arrivé. Celui de l’ouverture de ce 37ème festival de Bande dessinée d’Angoulême, le Cannes du 9ème art ! Donc, aujourd’hui, pour fêter cela, un petit article sur l’un des plus grands dessinateurs français qui aura l’honneur de présider ce festival, le brillantissime dessinateur Christian Hincker, alias Blutch, Grand prix 2009.
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Mais, paradoxalement, pour la première fois dans l'histoire des grands prix d'Angoulême - récompense qui couronne l'ensemble d'une œuvre -, le récipiendaire n'exposera, dans la rétrospective qui lui est consacrée, aucune planche, pas une case ni un phylactère : que des dessins, plus de deux cent cinquante, présentés sans cartel, sans date, mais en musique... « Ce sont des dessins privés, personnels, qui n'ont pas vocation à être publiés et qui représentent quinze ans de travail », précise Blutch, dessinateur de BD et illustrateur pour « les Inrockuptibles » ou feu « Jazzman «
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Comme son poste de président le lui permet, Blutch a usé de ce pouvoir pour imposer au Festival d'Angoulême quelques expositions originales, dont celle sur le dessin d'humour : « J'aime William Steig, Sempé, Jules Feiffer, je suis séduit par la poésie du dessin d'humour, dit-il, et je le trouve plus spectaculaire en accrochage que la bande dessinée.»
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Succédant au duo Dupuy-Berberian, ses contemporains, Blutch, 43 ans, ancien élève des Arts décoratifs de Strasbourg, porte son pseudonyme depuis l'école primaire car ses camarades trouvaient qu'il ressemblait au caporal Blutch dans « les Tuniques bleues », la série populaire qui fête ses 40 ans. Le grand public n'est pas pour effrayer cet auteur aux goûts éclectiques et au trait expressionniste, que l’on peut classer dans la même catégorie que les Blain et autre Sfar, celle des grands dessinateurs.
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Etre honoré cet année comme président, Blutch le doit bien évidemment en grande partie à son « double », le Petit Christian, le gosse qu'il était dans les années 1970 (même si lui se défend de tout récit autobiographique). Un gamin à la personnalité complexe, qui, au fil de multiples anecdotes touchantes et grâce au trait toujours expressif de son auteur, apprivoise le monde qui l'entoure.
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Après un premier tome paru en 1998, le petit Christian a fait un retour très remarqué par la critique dix ans plus tard. Entre les deux, Blutch, formé à l'exigeante école de Fluide glacial et couronné en 2002 par le Prix International de la Ville de Genève pour Vitesse Moderne, avait à nouveau fait parler de lui. C'était avec C'était le bonheur, paru en 2005, chez Futuropolis. En de brèves histoires, à peine griffonnées au stylo bille, l'auteur de la série graphique Mitchum faisait mouche en s'emparant avec émotion du couple et de ses déboires.
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En sacrant Blutch, qui présidera donc aux destinées de l'édition 2010, le festival d'Angoulême - qui, outre Dupuy et Berbérian en 2008, avait récompensé Lewis Trondheim en 2007 - fait donc à nouveau la part belle à la BD française.
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Et cela n’est pas fait pour me déplaire
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mercredi 27 janvier 2010

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 27 janvier 2010 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Mercredi 20 janvier : Madonna bat l’OM. Le TGI a débouté le club olympien de ses prétentions à un remboursement des préjudices financiers causées par la star. Outre le fait que je trouve un peu cavalier une telle procédure, je ne peux m’empêcher de me poser la question des liens existant entre le club phocéen et son stade mythique.
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Après tout, il n’est que locataire des lieux et, lors de la construction du stade Vélodrome dans les années trente, c’était avant tout pour abriter des courses cyclistes. Et pour avoir lu les comptes rendus et mots pour mors des séances du Conseil Municipal de l’année 1935, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fameux stade ne faisait pas l’unanimité … du moins sur son montage financier.
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Et oui, déjà !
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Jeudi 21 janvier : Le forum vitrollais a pris la mouche. L’internaute lambda n’a aucun intérêt à l’abandonner ne serait ce que cinq minutes, les posts se multiplient durant ce laps de temps. Une journée de travail : cinquante post le matin, plus de deux cent le soir ! Des heures à lire les post et à trier le bon grain de l’ivraie. Un véritable travail de titan. Heureusement que certaine avait dit qu’elle se retirait du forum et d’autres, beaucoup plus nombreux, qu’ils ignoreraient ses posts sans cela, je ne sais combien de messages j’aurais été amené à lire !
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Qui a dit que Vitrolles était calme sur le web ?
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Vendredi 22 janvier : Vœux du Maire aux vitrollaises et aux vitrollais. Que dire là-dessus ? Que nous avons eu droit finalement à un discours assez conventionnel sans aucun effet d’annonce avec un Loïc Gachon se contentant de se prévaloir d’être « l’enfant de la ville » et non « l’enfant du village », reprenant les grands thèmes qui sont les grands axes de cette municipalité et appelant les vitrollais à retrouver leur fierté.
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Sur ce dernier point, c’est plutôt une constatation amusante. Rigolo, il me semble entendre William lors de son discours de campagne pour les dernières élections municipales martelant la même phrase. Sans compter quelques articles sur ce blog (dont celui sur Vitrolles qui n’est plus d’extrême droite http://mathon.blogspot.com/2009/01/vitrolles-nest-plus-dextrme-droite.html )
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Samedi 23 janvier : La Provence se fait l’écho aujourd’hui d’un nouveau conflit potentiel touchant de nouveau le Leclerc de la Tuillière. Jusque là, rien de bien nouveau sous le soleil. Sauf que, en début d’après midi, je me rends dans ce même Leclerc pour une course urgente et, à mon habitude, je fais un petit détour par le rayon « presse » pour y lire les titres des hebdomadaires politiques.
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Et là, surprise. Pas de Provence dans les rayonnages. Uniquement un magnifique avertissement signalant que par suite de perturbation dans les livraisons, La Provence n’a pas été livré ce jour là.
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Mince, le jour où La Provence écrit un article critique sur Leclerc, ce même magasin ne le reçoit pas ! C’est bête, le directeur du magasin ne doit donc pas savoir qu’il a de nouveau des problèmes avec ses salariés !
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Plus sérieusement, je trouve que censurer un quotidien parce qu’il vous critique (parce que c’est de la censure et pas autre chose) est une attitude mesquine et rétrograde, peu flatteuse avec l’esprit de défense du consommateur dont se pare cette enseigne et de chevalier blanc de la culture comme le fils de son fondateur se proclamait.
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Dimanche 24 janvier : Quatre clubs français qualifiés en quart de finale de la Coupe d’Europe, cela faisait très longtemps que je n’avais plus vu cela. Et une certitude, au moins l’un d’entre eux sera en demi finale puisque deux d’entre eux se rencontrent, en l’occurrence les deux « Stades ».

Un regret par contre : que les « jaunards » n’aient pas l’avantage du terrain et soient obligés de se déplacer sur terrain miné du Leinster. En tout cas, un match ouvert, à ne rater sous aucun prétexte, peut-être la plus belle affiche de ces quart de finales.
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Lundi 25 janvier : Au moment même où notre hyper-président répond, un poil agacé, aux questions virulentes d’un syndicaliste métallo, l’entreprise de ce même métallo reçoit une aide d’un peu plus d’un million d’euro de la part de l’Etat.
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Ce lundi soir, la permanence parlementaire de Jacques Le Nay à Plouay a reçu un mail du Ministère de l’aménagement l’informant que l’Etat octroyait 1 035 000 euros à son usine, l’ex-SBFM
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Curieuse coïncidence non ?
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Mardi 26 janvier : La voiture du directeur de Botanic brulée suite à un différent de voisinage. Il y a peu, plusieurs voitures détruites par incendie à la Ferme de Croze. Une épave de voiture brulée sur le parking derrière la Poste de la Frescoule. D’autres véhicules brulés mais non de visu vu signalé au cours des derniers mois sur tous le territoire de la commune.
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Il semble que Vitrolles ne soit pas épargné par ce fléau des temps modernes qui est de s’amuser à détruire par le feu le plus de véhicules possibles.
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On ne peut pas dire que ce soit le type d’incendie qui me plaise le plus. Ce n’est pas la Saint-Jean pourtant.
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mardi 26 janvier 2010

Rien de bien nouveau sous le soleil

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Mardi 26 janvier 2010 :
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Hier au soir, notre hyper président s’est invité sur la télévision de son ami, Martin Bouygues. Au programme, une demi-heure avec Laurence Ferrari avant de répondre à un panel de français trouvé par Jean-Pierre Pernaut dans les nombreux reportages micro-trottoir truffant ses journaux de treize heures.
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A l’arrivée, un fade Jean-Pierre Pernaut qui s’est contenté de « servir la soupe » et une Laurence Ferrari inexistante qui a posé des questions attendues comme on se débarrasse d’une corvée. Quant au panel représentatif des français (on n’est pas loin de la ménagère de 50 ans), des questions convenues et un Sarkozy qui défend son bilan, ne regrette rien, promet de « ne laisser tomber » personne, élude les questions délicates, sans être guère recadré, et s’en tient, comme prévu au minimum d'annonces concrètes.
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Notre Président, face à ce curieux panel, s’est raccroché à un rôle qu’il connait bien, en l’occurrence celui de professeur tout en se livrant à son sport préféré, en l’occurrence répondre à côté de la question. Du côté du panel, pas vraiment de pugnacité politique mais qu’attendre de personnes sans défense qui s’exposaient face à un requin de la politique ? La jeune bac+5 (même si elle le pensait), n'allait certainement pas ruiner toute possibilité de trouver un emploi ni demander au Président de lui trouver un job. Le syndicaliste CGT n'allait pas le traiter de « pauv'con »n même s'il le pensait.
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Dans ce débat, (enfin peut-on appeler débat le jeu des questions/réponses ?) tout le monde montra son incompétence et notre Président plus que les autres concernant notre vie quotidienne, qui sui pourtant se targue de lire tous les jours la presse et rencontrer des véritables personnes lors de ses deux déplacements par semaine en province. Je commence à douter que les militants UMP soient de véritables personnes ou, autre option, vivent sur la même planète que nous !
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En effet, voilà une salariée qui se plein que son entreprise refuse les heures supplémentaires après avoir déclaré travailler 37H30 par semaine. Il me semblait pourtant que la base travaillé était de 35 heures et Nicolas Sarkozy ne relève pas la contradiction. Idem dans l’autre sens. Lors du passage sur l’exonération des charges pour les jeunes, personne ne fait remarquer à notre Président que cela concerne le plafond de rémunération des jeunes avec faible diplôme ou sans diplôme mais bernique pour tous ceux qui ont le bac +5.
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Par contre, cette émission a servie de révélateur. Révélateur de la situation où se trouvent les français et plus particulièrement les anciennes classes moyennes sur lesquelles tous les pouvoirs qui se sont succédé depuis des décennies se sont appuyés. Ces classes moyennes sont frappées de plein fouet par la crise, par l’appauvrissement de leurs revenus, par la paupérisation de leur statut. Cette lente dégringolade est apparue comme la vraie problématique.
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Bon, je ne vais donc pas revenir plus avant sur cette émission que certains ont comparée aux émissions de feu l’ORTF. Je ne serais pas aussi dur mais il est vrai que sur l’organisation, on n’en est pas loin !
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De toutes ces banalités rassemblés en une soirée, une seule a vraiment retenue mon attention parce qu’elle concerne directement une branche de ma famille : concentrant l’agriculture française si mal en point, «ce n’est pas possible qu’on continue comme ça», et d’affirmer péremptoire qu’il ne «laissera pas mourir l’agriculture française», décroche une grimace en prononçant le mot
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Ceci dit, cette émission n’a servi qu’à convaincre les convaincus et permis au Président de prêcher pour les déjà convertis !
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Rien de bien nouveau sous le soleil donc
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lundi 25 janvier 2010

Dans un monde parfait …

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Lundi 25 janvier 2010 :
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La toile bouillonne d’Haïti, des victimes du séisme, de cette catastrophe qui nous envoie de l’émotion à toute heure du jour et de la nuit. Dans ce vacarme médiatique où tout esy fait pour toucher notre émotionnel, quelques voix discordantes se font entendre. Parmi elle, celle de l’Hérétique, qui en appelle à une réforme de cette politique d’aide humanitaire aujourd’hui fondée sur la charité, en la transformant en aide à la structuration.
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Depuis dix jours, nous sommes gavés d’images émotionnelles comme ces oies dont nous mangerons le foie lors des prochaines fêtes. Les « haïtiton » succèdent au « Haïtiton » et les sommes engrangés sont désormais dans des sphères inimaginables.
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Alors qu’aujourd’hui, à Montréal les «pays amis» d'Haïti se réunissent pour se concerter sur leur aide immédiate au pays dévasté par le violent séisme du 12 janvier, qui a fait 150 000 morts et un million de sans-abri, mais aussi pour jeter les bases d'un vaste programme de reconstruction qui devrait donner naissance à un «nouvel Haïti», je crois qu’il est aussi urgent de se poser quelques questions de ce que sera ce « nouvel Haïti ».
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Cette catastrophe est une « chance » (oui, j’ose le mot) car en détruisant le peu d’infrastructure de ce pays, elle permet de repartir de zéro avec enfin, et je le souhaite du fond du cœur, une vrai réflexion sur cette reconstruction. Mais nous devons être aussi vigilent sur la reconstruction « politique » de ce pays.
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Plusieurs blogueurs se questionnent sur la pertinence d’amener démocratie et droits de l’homme dans une nation qui n’a pas les moyens de se les offrir. Ils observent, en effet, que dans le drame qui touche ce pays, il y a une large part d’impéritie de l’État. Les termes « d’État failli » sont mêmes employés.
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Alors, autant il me semble nécessaire que la démocratie soit la base de ce « nouvel Haïti », autant il me semble aussi nécessaire de garantir l’exercice effectif de la démocratie. Les exemples de nations qui se proclament « république » et qui ne le sont à aucun point de vue regorgent. Et vu le flux d’argent qui va se déverser sur ce territoire par ailleurs l’un des plus pauvres du monde, les risques de dérives, de détournements, de corruptions, sont multipliés par cent alors que le taux de base, là aussi, était déjà l’un des plus élevé du monde.
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Donc, construire un « nouvel Haïti », c’est bien mais à condition que la lutte contre la corruption, la transparence politique, un Etat fort soit présent en ce nouveau pays ! reconstruire (construire devrais-je plutôt dire) les infrastructures d’un pays ne peut se concevoir que si, au même moment, les infrastructures étatiques sont aussi reconstruites (police, justice, douane, etc …) Construire un hôpital sans inclure dans le programme la formation des médecins, infirmières mais aussi des administratifs chargés de le faire tourner, des agents de sécurité chargé de le protéger est suicidaire pour le pays bénéficiant de cet équipement.
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De même, « inonder » le pays d’aide humanitaire, donner comme priorité absolue la nourriture et les soins est vitale lors des premières semaines postérieures à la catastrophe mais cela ne doit pas non plus se faire au détriment de la reconstruction. A l’exception de ces cas de famines, leur priorité, c’est de pouvoir devenir industrieux et développer leur commerce et à terme se débarrasser de la tutelle des de l’ONU et des ONG.
.Or, à l’heure actuelle, aucune nation occidentale développée n’a fait de ces axes majeurs une priorité absolue. C’est à mon avis l’une des causes principales de l’échec de nos politiques de droits de l’homme dans les pays en proie à la misère. En les assistants à outrance, en leur faisant une charité débridée, en appuyant sur l’émotionnel, on les pousse en fait inconsciemment à rester dans cet état de dépendance qui va les empêcher d’évoluer et restaurer leurs idéaux.
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Par un paradoxe étonnant, la plupart des nations les plus pauvres possède un potentiel très riches. Mais, potentiellement, seulement. En les laissant dans cet état de dépendance charitable, on favorise l’exploitation de ce potentiel par des tiers qui eux, n’ont rien de charitable. On laisse se développer un état de non droit, très violent, qui ne favorise que certains.
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Il faut donc, dans le cadre des reconstructions succédant à une catastrophe, donner la possibilité à ces états déjà durement touchés, d’exploiter leur potentiel, c’est-à-dire leur faire confiance, et leur permettre d’établir des marchés transparents avec des états impartiaux.
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Dans un monde parfait, hormis l’aide sanitaire d’urgence, ce devrait être, même, la seule et unique aide que nous devrions leur apporter.
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dimanche 24 janvier 2010

Y a-t-il une autre politique possible ?

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Dimanche 24 janvier 2010 :
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En ce « jour du seigneur », je ne vais pas mettre un « grand » article de mon cru (ca y est, je me prends déjà comme un grand écrivain alors que je n’arrive qu’à la cheville d’un piètre scribouillard, et encore, question d’ego probablement !)
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Aussi, je vais aujourd’hui me contenter de reposer la question que beaucoup de monde se pose et sur laquelle Sciences-Po Lilles a fait un débat auquel participait François Bayrou : « y a-t-il une autre politique possible ? »

La synthèse de son intervention demande réflexion que je soumet à votre sagacité Bon dimanche.
François Bayrou à Sciences-Po Lilles le 21 janvier 2010 :
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« Oui, une autre politique est nécessaire face à la tentative du pouvoir de mettre en place une politique de forces et de réseaux où sont confondus intérêts publics et privés, comme l'affaire Proglio, après d'autres affaires équivalentes dans le monde de la banque, vient une nouvelle fois de l'illustrer. Il y a un groupe solidaire qui considère que les intérêts de l'Etat et du privé sont liés, et il s'agit là d'une rupture dans notre histoire, qui est une atteinte délibérée au principe de la séparation des pouvoirs. Principe de séparation et d'équilibre que nos philosophes ont été les premiers à penser et qu'il faudrait aujourd'hui renforcer, en y ajoutant comme le prônait le Conseil national de la Résistance, les pouvoirs économique et médiatique.
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Oui une autre politique est nécessaire car il y a une incapacité du pouvoir à répondre aux questions fondamentales de la société : la dynamique de l’emploi et du développement industriel, l’égalité des chances à l’école, et la question des générations futures avec cette dette abyssale.
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Oui une autre politique est possible et cette politique est « simple », car tous les grands choix politiques sont des choix simples : rétablir une démocratie de plein exercice, avec une loi électorale juste et des règles qui interdisent aux intérêts financiers de prendre le contrôle des médias ; un contrat entre la nation et l’école, qui fixe des objectifs clairs et vérifiables pour rétablir l’égalité des chances à l’école, avec 100 % des élèves sachent lire et écrire à l’entrée en 6 ème ; une politique de reconquête industrielle qui repense les processus de production afin de relocaliser ; enfin, et c’est le plus dur, le retour à l’équilibre des finances publiques, avec une réforme fiscale juste et de grande ampleur. Et ceci est tellement difficile que ça ne se fera pas bloc contre bloc.
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Oui, une autre politique est possible. Elle est à portée de main à condition que l’on se rassemble. Pour le long terme, pas pour le journal de 20 heures. »

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samedi 23 janvier 2010

L’heure des régionales !

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Samedi 23 janvier 2010 :
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Le choix de Catherine Levraud, chef de file proposé par le Bureau exécutif du Mouvement Démocrate, a été approuvé par 75.22 % les adhérents après la consultation qui s'est déroulée du 18 au 20 janvier.
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Hier, elle a présenté à la presse sa candidature et les grandes lignes de son programme, axé autour de cinq thèmes : l’emploi, la santé, les transports, la culture et l’environnement.
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"Fière" d'avoir été retenue, elle répondait aux questions de LCM :
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Lien internet vers la vidéo :
http://www.laprovence.com//video/R%2525C3%2525A9gionales%252B%25253A%252BLevraud%252Bpr%2525C3%2525A9sente%252Ble%252Bprogramme%252Bdu%252BMoDem/iLyROoafI-ga
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vendredi 22 janvier 2010

Espace Lully, tragédie ou polémique lyrique ?

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Vendredi 22 janvier 2010 :
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L’affaire qui fait polémique sur Vitrolles en cette fin de semaine, c’est bien entendu l’abandon par la municipalité du projet « Espace Lully » touchant les locaux de l’ex C.F.A.I..
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Avant toute chose, pour remettre un peu dans le contexte, je rappelle que le C.F.A.I. a déménagé à Istres parce que l’UIMM désirait rapprocher son centre de formation des entreprises les employant..
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Le local a été acheté deux millions d’euros par la municipalité de Vitrolles. Deux millions d’euros pour 3904 m2 de terrain dans la ZAC du Griffon, un bâtiment de 2300 m2 au sol et 700 m2 au 1er étage, on ne peut donc pas dire que la municipalité a fait une mauvaise affaire.
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Le projet municipal était de regrouper en ce lieu les Archives Municipales (anciennement logées à la Salle des fêtes), l’Ecole Municipale de Musique, de Danse et d’Art Lyrique (EMMDAL - CEC George Sand) et l’Ecole Municipale d’Arts Plastiques (EMAP - 4e étage du Romarin quartier des Pins) et d’y rajouter un auditorium. Un projet cohérent (pour une fois aurais-je tendance à écrire !) qui ne pouvait que renforcer l’image culturelle de Vitrolles.
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Dans ce contexte, commander une étude pour faire l’inventaire de ce lieu et étudier la faisabilité du projet n’est pas non plus, en elle-même, quelque chose de contestable, bien au contraire. Alors, où se trouve la polémique ?
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A mon sens, et cela n’engage que moi, sur le plan de la culture et de l’image de la ville.
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Le départ du CFAI a été un rude coup pour la ville mais aussi une formidable opportunité en libérant des locaux à un prix abordable que la municipalité ne pouvait ignorer. En décidant de transformer ces locaux en « Espace Lully », Guy Obino donnait une impulsion positive à notre ville, l’occasion de renforcer le changement d’image, de redorer notre blason, grâce à un complexe culturel cohérent. Je dirais même plus, cet « effet d’aubaine », comme le qualifie Loïc Gachon, était probablement un point auquel tenait feu notre maire si on se souvient sa longue tirade lors de la délibération où il avait annoncé le baptême de cet espace en « Espace Lully ».
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Se vouloir le « gardien du testament politique » et donner plus qu’un coup de canif dans ce même testament est déjà polémique. Mais, c’est probablement ce coup de canif dans l’offre culturelle de la ville qui, à mon gout est le plus polémique. Visiblement, pour cette municipalité, la « culture » ne vaut pas sept millions d’euros. La question est de savoir si il fallait protéger l’argent du contribuable en cette période troublée et pleines d’incertitudes pour les municipalités avec la réforme territoriale ou si il fallait doter Vitrolles d’un nouvel ensemble « compétitif » apte à changer notre image.
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Pour ma part, je suis convaincu qu’en raclant les fonds de tiroirs et en cherchant quelques mécènes, ce projet aurait pu voir le jour. Je sais que mettre du « privé » dans la culture est mal vue, mais cela fait souvent aboutir les projets.
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Enfin, il est amusant de constater la différence de prix entre la première délibération de 2008 (2.5 millions d’euros hors taxe, achat et travaux compris) et le prix estimé final (2 millions d’achat et 7 millions de travaux) ! Mais cela est une autre histoire !
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jeudi 21 janvier 2010

Nos valeurs initiales sont elles la solution ?

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Jeudi 21 janvier 2010 :
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Incroyable mais vrai : 67% des Français ne font confiance ni à la gauche, ni à la droite pour diriger le pays et 38% ne se classent ni à gauche ni à droite. C'est du moins ce que les sondeurs (SOFRES) disent. Et pour une fois, ce n'est pas un sondage de l'Elysée !
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Ce sondage est en fait la photo de l'opinion publique à un instant "T" à l'égard des institutions politiques et économiques. Et, au vu de ces résultats, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'opinion publique est méfiante vis-à-vis de la politique et des politiques.
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Par contre, si défiance envers les politiques il y a, ce n'est pas le cas envers les élus de proximités. Ainsi, 69% des Français font confiance à leur conseil municipal et 65% à leur conseil général ou régional. Par contre, au plus on s'éloigne de cette proximité, au plus la défiance grandit pour atteindre le summum avec le gouvernement et le président de la République (64% ne font pas confiance à l’Assemblée Nationale, 65% à la présidence de la République et 68% au gouvernement). Quant à l'Union Européenne, 55% des français ne lui font pas confiance.
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En clair, deux tiers des Français ne font plus confiance aux hommes politiques nationaux. Il faut dire que 78% de la population pense que les responsables politiques se préoccupent peu ou pas du tout de ce qu’ils pensent.
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Autre constat accablant pour les politiques : le désespoir du changement des français. 67 % de nos compatriotes n'ont confiance ni en la droite ni en la gauche pour gouverner le pays. Ce constat est à mon avis la conséquence directe de l'absence de crédibilité dans l'alternative offerte par les deux grands partis que sont le PS et l'UMP. L'un est à l'agonie, l'autre à al botte du président.
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Quant aux français, ce n'est pas mieux puisque près de 40 % des français ne se situent ni de gauche, ni de droite. S'ils avaient été au centre, j'aurais été le plus heureux mais ce n'est malheureusement pas le cas ! Cet énorme pourcentage correspond en fait à une errance idéologique des français qui ont parfaitement intégré que ce ne sont plus les clivages traditionnels qui ont du sens mais qui n'ont pas encore trouvé une politique de substitution.
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Et c'est là où le discours de François Bayrou pourrait porter si nous revenions à nos valeurs initiales, refusant le clivage gauche-droite. Seulement, par nos errements et notre indécision, ce discours est devenu inaudible. Je pense qu'il est temps désormais, par le biais de ces élections régionales, de revenir à nos valeurs premières tout en comblant le déficit d'image dont Catherine Levraud est victime. Les élections régionales ne sont pas encore gagnées pour Michel Vauzelle et la route est encore longue jusqu'aux urnes.
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Les français sont en attente. A nous de répondre à cette attente !
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mercredi 20 janvier 2010

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 20 janvier 2010 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Mercredi 13 janvier : Alors que Marseille se veut être la capitale européenne de la culture en 2013, voilà qu’une nouvelle affaire secoue le monde des musées de la cité phocéenne. Après le vol de tableaux il y a peu, voici cette fois une fausse billetterie et des sommes assez conséquentes détournées des caisses du Musée Cantini.
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Je sais que Marseille est la spécialiste de la mauvaise réputation mais là, cette fois-ci, tout cela me semble inquiétant à l’aube d’une échéance vitale pour la plus vieille ville de France.
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Jeudi 14 janvier : Je me frappe le débat sur l’identité nationale entre Eric Besson et Marine Le Pen. Je dois avouer que déjà la base, le débat sur l’identité nationale me parait être le débat de trop, surtout dans la manière dont il est présenté et mené.
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Le fait d’entendre le ministre débattre avec la leader du Front National me pose question sur ce que je considère être une dérive de la télévision publique. L’absence de Vincent Peillon au dernier moment finit par décrédibiliser un débat dont la crédibilité était, à la base, déjà fortement compromise.
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Une soirée à oublier très vite à cause du vide intersidéral qu’elle a produite.
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Vendredi 15 janvier : Le maire présente ses vœux au personnel municipal reçu dans le Chapiteau de Kiffa.

Première bonne nouvelle de l’année : le chapiteau est donc enfin opérationnel et a donc du subir tous les tests et tous les passages de toutes les commissions possibles et inimaginables. L’opposition municipale qui doutait que ce chapiteau puisse être prêt dans les temps en est donc pour ses frais.

Enfin, quand je dis prêt dans les temps, tout est relatif puisque ce chapiteau fait son apparition « quelques » semaines après la date prévisionnelle. Mais, vu la structure et la lourdeur administrative, je me contenterais d’être heureux que la ville de Vitrolles dispose, en attendant la vrai salle d’un lieu pour pouvoir accueillir les spectacles et les manifestations à vocation culturelle.

Je vais attendre d’y aller pour juger la structure sur pièce
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Samedi 16 janvier : Le loto des pompiers, passage obligé de la vie vitrollaise. Seul problème, les lotos ne sont pas trop ma tasse de thé mais celle de Geneviève. Conclusion, j’en profite pour inscrire une réunion du bureau de la section à la même heure me permettant ainsi d’éviter la première partie de cet événement à laquelle. Geneviève se rend pour me représenter.
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Pour le bureau, quelques décisions dont je parlerais plus loin. Pour le loto, chou blanc total. Ce n’était pas mon week-end de toute manière !
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Dimanche 17 janvier : Article dans La Provence sur la vaccination concernant le H1N1 qui vire au grand débat entre Henry Michel Porte et Rolande Guedj.
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Les arguments des deux partis se tiennent mais ne remportent pas ma décision. Je suis toujours aussi sceptique sur cette vaccination, aussi perplexe sur cette pandémie, aussi interrogatif sur cette psychose.
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La lettre m’invitant à être vacciné est toujours sur mon bureau, bien en évidence, et j’ai bien peur qu’elle y reste encore quelques semaines !
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Lundi 18 janvier : Cinq anciens MoDem de Charente sur les listes de Ségolène Royal dès le premier tour ... Vais-je réellement dire ce que je pense ? On va éviter car je pourrais être méchant.
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Je vais donc me contenter de noter que le MoDem PACA est désormais rangé en ordre de bataille derrière Catherine Levraud. Et que ce n'est plus qu'une question de jour avant que la campagne soit lancée puisqu'au niveau national, c'est le dimanche 24 janvier que la course aux régionales prend son départ pour notre parti..
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Affaire plus qu'à suivre donc !
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Mardi 19 janvier : L’article que j’ai écrit il y a quelques mois sur « Kid Francis », ce boxeur marseillais qui se retrouva au milieu d’un combat truqué par Paul carbone et Louis Spirito a amené son petit fils à m’envoyer ce mail :
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« Monsieur bonjour
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Et merci pour votre article sur Kid Francis qui est en fait mon grand père.
Juste quelques détails qui ne manqueront pas de vous intéresser
Son vrai nom est BUONAGURIO
cf
http://boxrec.com/list_bouts.php?human_id=009870&cat=boxer
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ou l'on peut voir , en suivant la carrière de Panama Al Brown
http://boxrec.com/list_bouts.php?human_id=8994&cat=boxer
qu'ils on été à nouveau opposés
1934-04 16 Panama Al Brown-1Kid Francis Palais des Sports, Paris, France
combat à nouveau perdu aux points.

Soyez assuré Monsieur de mes meilleures salutations
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Richard Buonagurio »
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Dont acte en rectifiant tout d’abord le nom de ce boxeur et en confirmant qu’Al Brown et Kid Francis se sont bien rencontrés une deuxième fois le 16 avril 1934 à Paris avec victoire de l’américain aux points.
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mardi 19 janvier 2010

Quand la SNCF déraille …

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Mardi 19 janvier 2010 :
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La révélation par la presse économique d’un plan de restructuration touchant pour la nième fois la SNCF a fait l’effet d’un électrochoc aussi bien auprès des usagers que de certaines collectivités locales comme les Régions.
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Il faut avouer que La SNCF pas gâtée par la conjoncture, n'a pas été épargnée par la crise. Les entreprises privilégient pour leurs salariés la deuxième classe à la première voire optent pour la téléconférence. Dans ce contexte, l’entreprise ferroviaire prévoit pour l’année en cours une baisse de 3,6 % de fréquentation sur ses grandes lignes.

Si l’on rajoute la hausse exorbitante des péages (le droit de rouler sur les rails) payés par la SNCF à Réseau Ferré de France (RFF), faisant passer la part de ceux-ci de 24,8 % du tarif d'un billet voyageur à 31,6 % en 2010.
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Enfin, la SNCF qui va faire face très bientôt à des concurrents comme Veolia allié à Trenitalia (la SNCF italienne) qui compte faire rouler des TGV en France à partir de 2012 à des tarifs 30 % moins chers.
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Bilan final : la branche grande lignes SNCF Voyages voit son chiffre d'affaires reculer de 1,4 % en 2009, contre une croissance de 8 % en 2008, tandis que sa rentabilité devrait s'effondrer cette année, avec un taux de marge opérationnelle tombant à 10,2% contre 20,1% il y a deux ans.
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Pour pallier à ces mauvaises nouvelles, la SNCF cherche donc à redresser la barre !
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Pour cela, la solution qu’envisage l’entreprise est des plus simples et des plus connues : supprimer à la fois 1400 emplois et les dessertes non ou peu rentables pour remonter la pente.
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Bien entendu, cette annonce ne peut que choquer une opinion publique qui ne s’est pas rendue compte (ou n’a pas pris en compte) que contrairement à ce qu’elle croit, le train ou plus exactement les TGV ne sont plus un service public !
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En effet, la SNCF ne cesse de clamer que le TGV n'est plus une délégation de service public et n'est pas subventionné par l’Etat. Aussi, elle s'attaque aux dessertes les moins lucratives en supprimant ces liaisons. Pire, dans son projet de budget 2010, la SNCF, pince sans rire, explique que « la branche (Voyages SNCF) prévoit d'engager une refonte plus profonde à compter du service 2011, en particulier sur les relations Paris - Arras, Nord - Est et Est - Atlantique ».
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Dans un communiqué publié hier matin, la SNCF se défend en écrivant que son projet budget 2010 « intègre, comme chaque année, des créations et des suppressions de dessertes TGV (…) L'offre en parcours TGV augmentera de l'ordre de +1% en 2010 sur un total de 800 TGV en moyenne qui circulent chaque jour. Il n'y a donc pas de plan de suppression de dessertes », ajoute la direction de l'entreprise publique.
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Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai tendance à prendre ces explications comme de vaines promesses. De même, cette vision du trafic ferroviaire en France ne correspond pas non plus à ma propre vision des transports.
.Au moment du Grenelle de l’Environnement, du sommet de Copenhague, de la prise de conscience par nos concitoyens des menaces (réelles ou supposées) liées à l‘environnement et au réchauffement climatique, voir une entreprise qui pourrait être à la pointe du changement se métamorphoser en multinationale scrutant sa profitabilité me laisse sans voix.
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Vraiment, ce n’est pas comme cela que nous pourrons changer les choses !
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lundi 18 janvier 2010

Une entrée en bourse pour quoi faire ?

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Lundi 18 janvier 2010 :
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Alors que le rugby français a pris deux décisions courageuses, voilà que le rugby vitrollais (puisqu’on ne cesse de me répéter que Marseille-Vitrolles XV reste vitrollais malgré le fait que les dirigeants marseillais oublient régulièrement notre ville) va lui dans l’autre sens.
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Retour sur une affaire pour le moins surprenante.
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Milieu décembre, le comité directeur de la Ligue nationale de rugby (LNR) a pris deux décisions courageuses pour enrayer la course à l’armement dans les clubs et laissez à ce sport le peu de convivialité qui lui restait :
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La « Salary cap », soit le plafonnement de la masse salariale à 8 millions d’euros, ce qui permet malgré tout au club de voir venir tout eb bloquant l’effet d’inflation que connaît le foot.
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Le JIFF, soit la validation définitive du JIFF (Joueurs issus des filières de formation), même si son étalement a dû être revu sur 3 saisons, en imposant 40% puis 50% et 60% par équipe.
Ces deux décisions sont courageuses, et montrent que le rugby a compris qu’il fallait qu’il joue sur un autre terrain que le foot s’il voulait réussir. Cette démarche volontariste allait dans le sens d’un sport qui veut conserver ses valeurs sans tomber dans « l’outrancisme » du foot tout en se positionnant par rapport à lui.
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Les valeurs du rugby sont probablement plus porteuses pour les diffuseurs et les sponsors que l’audience du foot, souvent accompagnée de débordements inadmissibles. Cette prise de conscience par les instances dirigeantes du rugby est une vraie démarche stratégique pertinente à long terme.
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Pourtant, au même moment, le club de rugby de Marseille-Vitrolles se lance en bourse en y mettant une partie de son capital ! 40 000 titres détenus par Compulease, le fonds d’investissements dirigé par Bernard Calvignac, ont été mis sur le marché au prix d’un euro. Cette introduction ne s’adresse qu’aux investisseurs qualifiés, c'est-à-dire les fonds d’investissements et les sociétés financières.
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Le but avoué de cette opération est de permettre au club de lever des fond afin de ne pas le rendre dépendant des seuls résultats sportifs. Pieuse explication quand on connaît le devenir financier et surtout boursier des deux autres clubs français cotés en Bourses (L’Olympique Lyonnais et le FC Istres Ouest Provence) et leurs résultats mitigés.
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A ce niveau de la réflexion, après avoir fait venir Jonah Lomu, on est en droit de se poser la question de savoir si les objectifs des dirigeants de Marseille-Vitrolles est de faire progresser le club ou … faire parler d’eux !
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dimanche 17 janvier 2010

La relève, quelle relève ?

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Dimanche 17 janvier 2010 :
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Pour se remettre d’une semaine vraiment riche en émotions diverses et variées, en rebondissements politiques, professionnels et personnels, je me permets de revenir sur une émission de France 3 diffusée le 10 janvier 2010, en l’occurrence l’émission « 7 à voir » ayant pour sujet "la relève en politique".
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Alors que s’ouvre une nouvelle décennie et avec elle de multiples défis - économiques, environnementaux et scientifiques -, qui peut aujourd’hui incarner la relève politique ? Pour répondre à cette question, France 3 avait invité quatre nouveaux visages politiques : Benjamin Lancar pour l’UMP, Laurianne Deniaud pour le PS, Marie Bové pour Europe Ecologie et Alain Dolium pour le MoDem.
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Alain Dolium, chef de file du Mouvement Démocrate pour la région Ile-de-France, a débattu sur des sujets aussi variés que la sécurité, l’emploi ou l’avenir de ces nouveaux candidats dans le monde politique actuel.
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A regarder avec attention car, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Alain Dolium s’est très bien sorti de cette émission piège.

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Lien internet de la vidéo :
http://programmes.france3.fr/7-a-voir/?id_article=542
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samedi 16 janvier 2010

La France doit jouer dans la même division que l’Allemagne !

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Samedi 16 janvier 2010 :
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Mercredi dernier, François Bayrou a présenté ses vœux à la presse. Cela a été l’occasion pour lui de faire un discours de « politique générale » où il a reposé certaines des pierres, importantes pour nous, de notre projet et de nos aspirations.
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Ainsi, avant toute chose, il a appelé à une autre politique, faisant ainsi opposition à la politique actuelle menée dans notre pays que la majorité des français rejette parce que ne correspondant ni à l’aspiration ni à l’attente des français.
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Cette autre politique est possible, fondée sur la vérité, la justice et le rassemblement des français.
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« L’autre politique dit la vérité, au lieu de raconter des mensonges. L’autre politique rassemble les Français au lieu de les opposer. L’autre politique ne transige pas sur la justice. L’autre politique place les priorités où elles doivent être, l’emploi, l’éducation, avec des résultats vérifiables. L’autre politique met l’Europe devant ses responsabilités. L’autre politique respecte les générations à venir, tant en matière d’environnement que des dettes ou des retraites. L’autre politique invente un nouveau pouvoir et met en accusation toute main mise des affaires sur le pouvoir. »
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Pour mener à bien cet autre politique, deux priorités se font jour : l’emploi et l’éducation.
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Il est en effet possible d’organiser des grands axes d’action permettant la reconquête de l’outil de production industriels, de lancer une politique de relocalisation. Ce qui est faisable en Allemagne doit être faisable en France. Nos amis d’outre-Rhin n’ont-ils pas la même monnaie ? Nos amis d’outre-Rhin ne sont-ils pas soumis aux mêmes règles économiques que nous ? Nos amis d’outre-Rhin n’ont-ils pas les mêmes règles sociales que nous ? Pourtant, l’Allemagne, pays frontalier, demeure un grand pays exportateurs et producteur. Tous les voyants économiques de l’Allemagne sont au vert tandis qu’au même moment, tous ceux de la France sont au rouge.
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Ce n’est pas être utopique que de vouloir que la France joue dans la même division que l’Allemagne !
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vendredi 15 janvier 2010

Pas de message aujourd'hui

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Vendredi 16 janvier 2010 :
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Pour cause d'impondérable indépendant de ma volonté, pas de message aujourd'hui. Le bulletin sera expédié exceptionnellement ce soir, temps libre permettant !
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Ce n'est pas un impondérable politique je vous rassure. Il vaut mieux le préciser vu les tempêtes actuelles.
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jeudi 14 janvier 2010

Catherine Levraud en PACA

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Jeudi 14 janvier 2010 :
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Après un flottement certain entrainé par le retrait de François-Xavier de Peretti de la course aux élections régionales, l’Union Régionale MoDem de la région PACA a trouvé probablement l’oiseau rare pour porter haut son oriflamme.

C’est donc Catherine Levraud qui est proposé aux votes des militants pour conduire cette campagne, vote qui aura lieu en tout début de semaine prochaine.
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Femme, médecin, conseillère régionale sortante, elle correspond parfaitement au portrait robot que nous avions dressé mercredi dernier à Aix : une candidate pouvant faire le rassemblement autour d’elle et qui partage, bien entendu nos valeurs, issue du sérail MoDem et non de la « société civile », terme générique où l’on classe tout et n’importe quoi.
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Autre point fort, ce n’est nullement une parachutée mais elle est au contraire fortement enracinée dans notre région, connaît parfaitement les dossiers et surtout l’un des plus sensibles de notre région, celui concernant les transports !
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Moi qui, il y a peu, me suis permis un papier où je disais que les transports allaient être l’un des enjeux primordial de cette campagne, je suis comblé ! En écrivant la semaine dernière, « un sujet brulant de campagne régionale », je fus un visionnaire ! ( http://mathon.blogspot.com/2010/01/un-sujet-brulant-de-campagne-regionale.html
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Mais ce n’est pas le seul problème qui doit nous mobiliser : la santé et le problème des déchets doivent aussi avoir toute notre attention. On ne peut ni les ignorer ni les traiter par-dessus la jambe.
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Avant de parler de rapprochement avec le PS ou tout autre parti politique, comme tente désespérément les médias de le faire, parlons des problèmes, des projets, des programmes. Après, il sera toujours temps d’évaluer la situation.
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Quant au lancement officiel de la campagne, il se déroulera le 24 janvier 2010 à la Maison de la chimie à Paris.
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mercredi 13 janvier 2010

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 13 janvier 2010 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Mercredi 6 janvier : François Bayrou à Aix-en-Provence pour rencontrer les militants de la région, établir le portrait robot de la tête de liste de la région, expliquer son action. Une soirée de travail dans une « chaude » ambiance, dû au chauffage marchant à « fond la caisse ».
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Je sais que vous êtes nombreux à vouloir des nouvelles sur notre liste pour les régionales, mais je vais attendre encore un peu avant de vous les dévoiler. Ceci dit, ma courte conversation avec notre président fut très instructive et pleine de promesse.
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Normal non, quand on rencontre un enseignant doublé d’un homme politique !
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Jeudi 7 janvier : De nouveau un article concernant la thèse du complot sioniste caché derrière les attentats du 11 septembre et de nouveau une connerie énorme sur la ZIM. La Zim a quitté le WTC quelques jours avant les attentats parce qu’elle savait qu’ils allaient avoir lieu. Outre le fait que ce déménagement était prévu de longue date et entrant dans le cadre de sa restructuration mondiale, que les fameuses pénalités invoqués dans tous les articles ne sont pas si élevé que cela, qu’il restait le 11 septembre 2001 encore un service vital de la ZIM, en l’occurrence son service informatique et surtout son serveur couvrant la totalité du continent Américain (Nord, Sud, Central, Caraïbe), cette thèse pour ceux qui connaisse un peu la Zim et surtout le monde maritime au début des années 2000 est invraisemblable.
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Maintenant, faisons nous l’avocat du diable, si la Zim avait réellement été au courant, je pense que l’un des premiers services qu’elle aurait déménagé, aurait été ce service, ce qui lui aurait évité, outre la mort de l’un de ses informaticiens, d’être totalement paralysé pendant près d’une semaine, totalement désorganisé durant plusieurs, et surtout perdre plusieurs centaines de milliers de dollars à cause de cette désorganisation, désorganisation dont Maersk, MSC et Cosco ont bénéficié à l’époque, et qui en ont profité pour « tailler des croupières » à Zim. Il fallut à Zim plusieurs mois pour se relever et restaurer son image suite à l’explosion au sens propre du terme de son système informatique.
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Donc, si j’étais conspirationniste, je ne me poserais pas ou n’avancerais pas cette thèse, éculée et non crédible. Par contre, je suis surpris que personne ne se soit posé une autre question, tellement évidente à mon avis que personne n’y a pensé, et que je ne dévoilerais pas pour éviter, là, de tomber vraiment dans le conspirationnisme.
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Vendredi 8 janvier : La neige attendue se fait attendre sur notre ville. Coup de chance, les importantes chutes de neige se sont transformé durant la nuit en un orage « diluvien ». Heureusement parce que pour ma part, je ne me voyais pas ce matin rejouer la pièce jouée le 7 janvier 2009.
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A ce propos, la municipalité, par le biais de la Provence, annonce qu’elle « a pris ses dispositions pour la neige » Du personnel communal d'astreinte a été mobilisé afin de pouvoir intervenir dès l'apparition des flocons. La municipalité a prévu différents centres d'hébergement sur son territoire, afin d'accueillir d'éventuels naufragés de la neige.
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De toute manière, je persiste et je signe : on ne pouvait que faire mieux par rapport à l’année dernière quand la neige paralysa la Provence et Vitrolles. Bon, je me suis beaucoup exprimé sur ce sujet l’année dernière, je ne vais pas en rajouter une couche mais je n’en pense pas moins.
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Samedi 9 janvier : Connaissez-vous l’histoire du type qui, le matin, retenu par une réunion, se retrouve l’après-midi à faire les courses à Grand Littoral, sur le coup de quatre heures ?
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J’ai beau être d’un caractère calme et tolèrent (les enfants, arrêtez de vous étrangler de rire, SVP) mais je dois avouer que j’ai failli plusieurs fois perdre et mon calme … et mes chevilles heurtés un nombre incalculable de fois par des chariots pleins.
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Et dire que des âmes bien intentionnés tentent depuis des mois de me faire croire que la France traverse une crise économique de première grandeur ! Elles auraient du venir dans cette galerie commerciale pour constater leurs erreurs de jugement !

Cette dernière affirmation est bien entendu une boutade à prendre au second degré.
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Dimanche 10 janvier : Dimanche dédié à ma famille quasiment au complet. L’occasion de remettre dans le contexte et en perspective quelques éléments simples de la vie comme être au milieu de personne que l’on aime.
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Pas grand-chose à rajouter à cela.
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Lundi 11 janvier : Loi de Murphy totale ce matin transformant un lundi déjà rendu pénible par le manque de sommeil, le froid et le fait de constater un petit moins sept au thermomètre à sept heures du matin.
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Donc, on commence fort avec la batterie de la voiture qui lâche au petit matin. Ensuite, arrivé au travail, panne d’ascenseur et huit étages à pieds dans la foulée. Vous allez me dire, c’est bon pour la ligne mais après l’épisode « batterie », on apprécie modérément ce gag. Arrivée au bureau, cerise sur le gâteau : Le chauffage est en carafe depuis la nuit de vendredi à samedi. Un petit onze degrés constaté dans les bureaux. Les 11 degré, je les préfère dans le vin plutôt que sur le lieu de mon travail.
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Vivement ce soir que je me couche !
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Mardi 12 janvier : J’écoute ce matin Christian Estrosi à Télématin parlant du vote sur la privatisation de la poste. A la question du journaliste lui parlant de la votation citoyenne organisée il y quelques semaines, le ministre répond que cela n’a concerné que « quelques syndicalistes » et que ce vote, de toute façon, n’est pas représentatif car « ayant touché peu de personne ».
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Il est vrai que près de deux millions de votants sur soixante quatre millions de français, c’est peu ! Et je ne savais pas que mes filles étaient des syndicalistes pure et dure !
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Bon, encore un qui aurait mieux fait de se taire plutôt que de dire n’importe quoi !
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mardi 12 janvier 2010

A question peu claire, réponse franche !

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Mardi 12 janvier 2010 :
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Les électeurs de Martinique ont dit non à 78,9% et les électeurs de Guyane ont dit non à 69,8%, à une autonomie accrue dimanche lors du referendum organisé par le gouvernement à la demande des élus, selon les chiffres définitifs diffusés lundi matin par le ministère de l'Outre-mer à Paris.
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Un peu plus de 67.000 électeurs en Guyane et de 297.000 en Martinique étaient invités à dire s'ils souhaitaient un passage de leur département (et région) d'outre-mer, soumis aux mêmes règles juridiques que la métropole, à l'article 74 de la Constitution, qui en aurait fait une collectivité d'outre-mer pouvant bénéficier d'une autonomie accrue.
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La question était: «Approuvez-vous la transformation de la Martinique (ou de la Guyane) en une collectivité d'outre-mer régie par l'article 74 de la Constitution, dotée d'une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ?»
.En cas de vote favorable, le statut de ces collectivités aurait été défini ensuite seulement par une loi organique.
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Après ce vote, quelques constatations s’imposent.
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Tout d’abord, le taux d’abstentions record pour un scrutin où l’avenir des citoyens était directement dans la balance
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Ensuite, le fait que les électeurs n’ont pas suivi les consignes locales, préférant se calquer sur la position de l’UMP, pourtant très minoritaire dans ces contrées. En Guyane, tous les représentants de la gauche, les parlementaires et les élus des exécutifs régionaux et généraux avaient appelé à voter pour le "oui". Quatorze maires sur les 34 communes de Martinique, ainsi que les présidents du département et de la région, avaient décidé de mener campagne pour le "oui", au sein de la coalition du Rassemblement martiniquais pour le changement (RMC).
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L’organisation de ce référendum laissait à désirer, la question posée étant absolument incompréhensible pour la majorité des votants. Avoir voulu camoufler une réforme importante en proposant un texte peu clair tout en proclamant que c’était plus de liberté et d’indépendance était une erreur dès le moment où ce n’est pas la revendication première et principale des citoyens. En faisant une analyse erronée de la situation, en étant peu claire, la question a obtenu une réponse négative et prévisible.
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Enfin, parce ce fameux article 74 péchait sur l’essentiel. Comment pouvoir défendre l’idée qu’il est un atout pour le développement et l’autonomie d’un territoire quand ce même article ne dit strictement rien sur le devenir des territoires. Adopter moi, je vous dirais quoi faire après ! Il dit simplement si vous votez OUI, vous déléguez à l'état et au parlement la liberté d'établir le statut qu'ils veulent dans le cadre d'une loi programme, sans jamais plus vous demander votre avis.
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Mais tout cela est quand même inquiétant pour l’avenir car ce rejet est avant tout un rejet de la politique traditionnelle, des castes dirigeantes, et des mouvements indépendantistes plus qu’une réelle prise de position sur un sujet vital. Le taux de l’abstention renforce ce sentiment de rejet et se pose alors la question du devenir de territoire qui, il faut bien l’avouer, on besoin d’une réforme pour continuer à avancer.
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De surcroit, on peut être pour le moins surpris que le gouvernement ait opté pour une consultation en deux parties avec, cette fois-ci, le fameux article 73 permettant la fusion des régions et des départements. Autant il est vrai que la justification de deux autorités qui couvrent le même territoire est difficile, les élus locaux, probablement jaloux de leurs prérogatives, font campagne contre. Que va-t-il se passer si, comme cela est probable, la fusion l’emporte ?
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Les demandes indépendantistes n’étant pas la raison principale des derniers mouvements sociaux, le rejet de l’article 74 ayant été massif, l’article 73 devant être effectif dans toute la France dans quelques années, qu’elle est donc l’urgence soudaine de faire passer ces deux départements avant les autres ? Pourquoi tant de précipitation dans un débat qui demande de la réflexion ?
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Oui, vraiment, je pense que nous n’avons pas encore fini d’entendre parler de nos départements d’outre mer tant que notre président de la République sera aussi bien conseillé !
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lundi 11 janvier 2010

Des vœux surprenants

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Lundi 11 janvier 2010 :
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Mon emploi du temps de ce week-end ayant été très chargé, il m’a empêché de préparer sereinement les papiers de la semaine. Toutefois, comme aujourd’hui je ne voulais pas vous laissez avec un écran vide, je me permets de mettre en ligne la réaction de Robert Rochefort, député européen, suite aux vœux du président de la République aux forces économiques mercredi dernier à Cholet.
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« Je considère que le président de la République s'est avant tout livré à un exercice d'autojustification des décisions prises l'an passé. Cet exercice a été d'autant moins crédible, que Nicolas Sarkozy a voulu faire croire que les mesures prises en 2009 étaient cohérentes et efficaces contre la crise, alors qu'elles ont été ouvertement disparates, contradictoires et n'ont pas produit les résultats qu'il a annoncés ce jour.
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Globalement le président de la République persiste dans l’absence de discours de fond pour préparer l’avenir. Les réponses court-termistes, et les mesures pansements annoncées aujourd’hui comme mises en place depuis le début de la crise n’offrent ni perspectives durables, ni d’investissements pour préparer l’avenir. .-L’élément phare de son discours semble être sa prise de conscience de la dégradation des comptes publics dont il est en réalité le premier responsable en ayant depuis près de 2 ans contribué plus qu’aucun autre président avant lui à l’accroissement vertigineux de la dette : bouclier fiscal, baisse de la TVA dans la restauration, suppression de la taxe professionnelle en particulier. .-Le président de la République annonce une grande réunion sur les comptes publics et la réduction des dépenses de l’Etat. Il ne peut affirmer que les économies budgétaires suffiront à sortir la France de la situation budgétaire dramatique dans laquelle il l’a lui-même plongée. En réalité, de nouveaux prélèvements seront évidemment à prévoir et nous devrons garantir que ceux-ci respectent une vraie logique de justice sociale, et de préservation de l’efficacité économique de la France. .Enfin je regrette une nouvelle fois que Nicolas Sarkozy n’ait dit que très peu de choses sur la politique économique européenne, seul vrai levier pour répondre aux enjeux mondiaux de la crise économique .En bref, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois démontré le grand déficit de pensée économique claire et cohérente de cette majorité et de ce gouvernement, démontrée maintes fois depuis le début du quinquennat. »
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dimanche 10 janvier 2010

Une épineuse succession …

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Dimanche 10 janvier 2009 :
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François Bayrou est revenu fin de semaine dernière au micro de Jean-Jacques Bourdin sur ses relations avec Philippe Séguin. Il parle ici de la question épineuse de sa succession. A écouter avec attention pour comprendre les enjeux …
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samedi 9 janvier 2010

Une analyse de la société française ...

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Samedi 9 janvier 2010 :
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Aujourd’hui, pas vraiment le temps de faire ni le moindre papier, ni le moindre commentaire. Je vais donc me contenter de mettre en ligne un court extrait du « Grand Journal » de Canal + du 5 janvier 2010, une partie de l’interview d’Eric Cantona venu présenter avec sa femme Rachida Brackni la pièce « Face au paradis ».
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Durant l’interview, Eric Cantona se livre à une analyse de la société, analyse « cantonienne » certes, mais à rapprocher de ses déclarations sur l’identité nationale et le fait d’être révolutionnaire.
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Je vous laisse en tirer vos propres conclusions
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Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=ezOzXcynYas
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vendredi 8 janvier 2010

Mort d’un grand serviteur de l’Etat

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Vendredi 8 janvier 2010 :
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Philippe Seguin est donc parti jeudi matin. C’est bizarre, voilà un homme qui avait basculé dans l’ombre de la Cour des comptes et qui pourtant pesait toujours autant dans la vie politique de la République, statue du commandeur jugeant impartialement ses pairs.
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Gaulliste convaincu, républicain jusqu’au bout des ongles, passionné de football, personnalité ayant du caractère pour ne pas dire autre chose, il fut l’une des personnes les plus fortes de cette Vème République, capable de résister aux dérives et de clamer son opposition s’il pensait que la République n’en sortait pas grandi.
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Un de nos plus grands républicains de cette génération ayant éclatée au firmament de la politique au début des années 80.
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On ne peut que vanter son indépendance, son exigence, ses talents d’orateur, qui ne fuyait pas le combat même s’il apparaissait seul contre tous, dès le moment où, dans son esprit, les valeurs de la République étaient menacés.
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On vante Sans manquer de rappeler son caractère «entier», voire ombrageux. Passage en revue de cet hommage en stéréo des politiques de droite comme de gauche.
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Il ne fait aucun doute qu’il va manquer profondément à la vie publique en France.
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jeudi 7 janvier 2010

Un sujet brulant de campagne régionale

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Jeudi 7 janvier 2010 :
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Il ne fait aucun doute dans mon esprit que la problématique des transports va être au centre des débats de ces prochaines Régionales. Pour une raison très simple : nos concitoyens n’ont pas encore compris toutes les subtilités des lois de décentralisations et encore moins à quoi servent les régions.
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Par contre, cette ignorance du rôle et des compétences du Conseil Régional n’existe pas dans l’esprit de la population quand on parle des transports en général et plus particulièrement des TER. Quasiment tous les habitants de la PACA sont au courant que les TER sont gérés par la région.
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Cette reconnaissance sur un domaine particuliers est probablement dû au fait que les TER sont sous les feux de l’actualité depuis de nombreux mois, voire même de nombreuses années.
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Car, par exemple, la grève qui touche les TER depuis plus de 3 semaines et qui a poussé Michel Vauzelle à s’en émouvoir avant-hier sur France Bleu Provence, trouvant « insupportable de voir qu'on casse la vie des gens » a amené les citoyens à connaître quel opérateur gère ce triste spectacle.
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La grogne désormais a atteint un tel niveau que l’on voit mal comment on va pouvoir sortir de tout ce « pataquès ». Car chaque parti en présence, de l’usager au syndicaliste en passant par la direction et les élus a désormais des arguments valables à faire connaître dans son combat.
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Et à trop d’arguments valables avancés par trop de différents partis, on obtient une situation de blocage totale !
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Car le constat pour les TER en PACA est consternant. Trois semaines d’une grève de 55 minutes chaque matin, suffisant pour désorganiser et annuler des trains, entre 10 et 30% du trafic selon les lignes, avec l’impression amère dans la bouche que direction de la SNCF et syndicats ont beaucoup de difficultés à se parler et à prendre leurs responsabilités.
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Les usagers râlent pour une raison essentielle : manque de fiabilité. Les syndicats râlent pour une raison essentielle : dialogue impossible avec la direction. Le conseil régional râle pour une raison essentielle : 3 milliards d'euros, 3 milliards d'euros, donc nos impôts, investis dans les TER.
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Rendons à César ce qui lui appartient. Ces trois milliards d’euros n’ont pas été jeté par la fenêtre. La rénovation des lignes, des gares et le changement du matériel ferroviaire était nécessaire. Par contre, il est consternant de constater que le service ne suit pas, que nous sommes dans une situation où tout le monde râle mais dans une quasi indifférence des élus.
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Car, comment parler transport, inciter à des changements de comportements, prôner l’abandon du « tout voiture », quand l’un des piliers de ce changement, qui de surcroit sera à mon avis l’un des sujets principaux de la campagne pour les régionales, part à vaux l’eau ?
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Je pense qu’il serait plus que temps à nos élus de se pencher sur ce conflit pour essayer de trouver une solution qui, à ce niveau de « raleries », ne peut être que politique.
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mercredi 6 janvier 2010

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 23 décembre 2009 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Pour des raisons de vacances, cette « semaine » va être courte puisqu’elle ne sera composée que de trois entrées.
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Dimanche 3 janvier : exploit exceptionnel à marquer d’une pierre blanche. Mon épouse, fan de loto, mais habituellement malchanceuse, ramène à la main un appareil à fabriquer le pain gagné grâce à un carton plein.
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Je pense pouvoir dire sans trop me tromper que c’est la première fois depuis près de dix ans qu’un membre de la famille ramène autre chose qu’un litre d’huile d’un loto quelconque ! Quoique, au prix du litre d’huile, je suis près aussi à l’accepter !

Comme de surcroit c’est sa fête, cette journée est vraiment exceptionnelle !
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Lundi 4 janvier : Je regarde ce soir le « Grand Journal » de Michel Denizot où l’invité politique était Eric Besson. Alors que la majorité des internautes a relevé « l’incisivité » des chroniqueurs de cette émission, (ce qui laisse présager un avenir non radieux au ministre de l’immigration), pour ma part, j’ai été impressionné par le discours de Jean-Marie Apathie.
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Je l’avoue, je ne suis pas un fan de ce journaliste mais sa « sortie » ce soir et son questionnement quant aux résultats économiques de l’Allemagne m’ont interpellé. Bon, je l’avoue, je n’irais pas aussi loin que sa phrase de conclusion se demandant s’il ne fallait pas mieux être allemand actuellement, mais la question se pose en effet de comprendre pourquoi l’Allemagne possède tout ses indicateurs économiques au vert et la France au rouge vif.
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A méditer
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Mardi 5 janvier : La polémique sur le vaccin contre la grippe ne cesse d’enfler. Pour ma part, je ne vais pas critiquer Roselyne Bachelot parce qu’elle a trop commandé de vaccin. Elle a suivi l’avis d’un collège d’expert qui lui, est critiquable.
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Par contre, simple question en passant, l’annulation d’une commande de cinquante millions de dose, la revente de deux millions à l’Egypte et de 300000 au Qatar va forcement faire baisser la taxe de 0,94 % en sus prélevé sur les mutuelles en guide d’effort médical ? Et quid du code des marchés ?
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Ben quoi, on peut rêver, non ?
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mardi 5 janvier 2010

Retour sur une démission

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Mardi 5 janvier 2010 :
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Après le national hier, reprise d’activités au niveau local. Pour se remettre dans le bain, je vais revenir aujourd’hui sur l’événement majeur qui a secoué le microcosme politique vitrollais durant les fêtes de fin d’année, en l’occurrence la démission du conseil municipal de Rolande Guedj et, principe immuable des vases communicants, la montée au sein de ce même conseil du « Claude Guéant » de Christian Borelli, Bernard Busnel.
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Tout d’abord, parlons de Rolande Guedj. Il est vrai que son parcours politique ces derniers temps, même si elle restait fidèle à ses idées et son engagement, était devenu complètement incompréhensible. Peut-être parce que la politique est devenue incompréhensible. Surement parce qu’à trop vouloir en faire, on n’est plus entendu.
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Elue sur une liste franchement à droite, en deuxième position, sous son étiquette Génération Ecologie, elle se désolidarise immédiatement de ce groupe d’opposition en créant avec le deuxième représentante de G.E. le groupe VISTA. Cette scission était inévitable quand on connaît son parcours qui est loin de la « droite toute » et ses amitiés plutôt à gauche mais, à une époque où les girouettes sont de sortie, sa démarche depuis les élections municipales a mal été comprise à la fois par ses électeurs et par ses amis politiques.
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Alors, que dire sur cette démission ?
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Son questionnement ne date pas d’hier. Tous le monde était au courant de cette remise en question qui existait, à mon humble avis, depuis sa démarche initiale pour rejoindre Christian Borelli. En favorisant l’amitié au détriment du positionnement politique, elle portait le flan à la critique. Certes, pour citer ces propres propos, «j’ai fait toutes les campagnes suivantes avec mon ami C BORELLI. Pas pour ses convictions politiques mais parce qu’il est vitrollais depuis toujours, depuis de siècles (de par ses racines) et qu’il ne peut que vouloir le bien de sa ville même s’il fait des erreurs de jugement parfois, comme nous en faisons tous. Il aime Vitrolles er c’est ce qui compte pour moi »
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La démarche est louable en ces temps difficiles mais difficilement défendable dès le moment où l’on touche les convictions politiques. Comment faire campagne pour un homme dont on ne partage pas au minimum les convictions ? Comment participer à une liste dont les projets ne sont pas en adéquation avec ses propres principes ?
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Certes, la gauche vitrollaise n’est pas exempte de critique sur cette affaire. Si Rolande se retrouve en porte-à-faux, c’est aussi parce que cette gauche n’en porte que l’étiquette. Mais rejoindre cette gauche plus ou moins à la botte de Guérini demande beaucoup d’abnégation et Rolande ne devait pas en avoir assez.
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Enfin, cette démission est aussi, à mon avis, basée sur l’incompréhension. L’incompréhension d’une équipe municipale qui n’a pas vu ou par voulu saisir les perches tendus par l’élue d’opposition. Maintenant, avec une majorité de 32 sièges sur 39, cette même majorité avait elle besoin d’une élue de plus ? Non, bien entendu, ce qui entraine la fermeture de beaucoup de porte.
.Alors, que reste-t-il de tout cela ? Beaucoup de gâchis, beaucoup d’incompréhension et l’abandon d’un dossier qui me tient moi aussi à cœur : la gratuité des transports sur Vitrolles. Sauf que, pour ma part, je n’aurais pas abordé ce sujet de cette manière là. Mais ceci est une autre histoire.
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Concernant Bernard Busnel, sa montée en Conseil Municipal ne peut que doper une opposition qui manque à la fois de consistance et de ligne de conduite. Sur le national, Christiane Allemand a une bonne approche, sur le plan local, Christian Borelli connaît très bien là où il faut appuyer pour faire mal mais, dans les deux cas, il manque une synthèse capable de dépasser les lignes et créer une véritable opposition. Si Bernard se discipline, je pense qu’il est capable, maintenant qu’il sera à côté de ses deux leaders et non réduit au silence dans la salle comme simple spectateur, de fédérer les interventions de son camp. A condition bien sûr, de laisser de côté l’idée d’une opposition partisane pour une opposition constructive.
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Affaire à suivre donc
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lundi 4 janvier 2010

Retour sur une taxe retoquée !

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Lundi 4 janvier 2010 :
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Pour reprendre en douceur ce blog, petit retour en arrière avec « l’affaire » qui a secoué le monde politique en cette fin d’année 2009, je veux parler bien sur du « retoquage » par le conseil constitutionnel de la réforme de la taxe carbone.
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Je ne vais pas polémiquer sur le but éminemment politique des dernières décisions de cette chambre dont on peut se demander l’impartialité politique à moins que … ce ne soit tout simplement l’immaturité et l’impréparation de ce gouvernement lors de l’établissement des lois. A bien y réfléchir d’ailleurs, je pense que la deuxième raison a certainement plus pesé dans la balance que la première !
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Car la seule chose comptant pour ce gouvernement est l’effet d’annonce. La manière et l’application de cet effet important peu. Travaillant dans l’urgence de l’annonce, sans prendre le temps de réfléchir de manière rationnelle à ce que l’on dit, sans se poser la question des conséquences de cette annonce, sans étudier la législation existante pour constater des éventuels dysfonctionnements, aucune des dernières réformes pourtant nécessaire n’est conduite de manière efficace et en, répondant aux problèmes.
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Pour notre malheur, l’efficacité n’est point au rendez-vous et la réforme de la taxe carbone en est l’exemple le plus emblématique. Tout le monde est convaincu que la taxe carbone est nécessaire. Tout le monde est convaincu qu’elle s’imposera. Tout le monde est convaincu qu’elle doit être équitable. Je suis aussi personnellement convaincu qu’elle doit être contraignante et sans passe-droit.
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Donc, cette réforme de la taxe carbone a été « censurée » par le Conseil constitutionnel « parce qu'elle était partiale et injuste ». Cela, il ne fallait pas être un chantre de la politique pour s’en rendre compte.
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Une réforme qui ignore complètement plus de 90 % des sources d’émission de carbone, qui épargne complètement la consommation d'électricité, même lorsqu'elle était produite par des centrales thermiques, à partir du gaz aux heures de pointe, qui place les entreprises sur un pied d’inégalité les entreprises suivant qu’elles soient puissantes ou minuscules ; est forcement partiale.
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Une réforme qui ignore les plus gros pollueurs (1018 sites des plus polluants de France !), exonère des pans entiers de l’économie française sous prétexte, au choix, de protéger la compétitivité ou de sauver des filières mal en point, qui est presque exclusivement dirigée vers les ménages est forcement injuste.
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Une réforme qui envisage un remboursement identique que l’on soit nanti ou pauvre, que l’on soit obligé de prendre sa voiture ou non, que l’on dispose d’un 4x4 ou d’un utilitaire, est forcement injuste.
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Donc, maintenant que par la force des choses cette réforme est obligée d’être révisé, il serait peut-être temps de la revoir en profondeur en faisant payer les vrais pollueurs et en n restant pas sur un schéma minimaliste.
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En ce début d’année 2010, on peut rêver, non ?
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dimanche 3 janvier 2010

Dernier post en provenance des vacances

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Dimanche 3 janvier 2010 :
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Dernier jour de mes trop courtes vacances et retour dès demain pour des articles plus en rapport avec l’actualité.
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En attendant, comme dernier papier, un petit article musical avec aujourd’hui « la grande Sophie », une artiste française difficile à classer.
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Avec deux de ses chansons, « quand le mois d’avril » et « Du courage » :





Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=X4P2m3j1KRk






Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=gAeaccLrKYY

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samedi 2 janvier 2010

32 le 23 novembre 2009 !

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Samedi 2 janvier 2010 :
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Dans la liste des 137 journalistes morts en 2009 que j'ai publié hier, vous avez du vous apercevoir de la présence d’une liste impressionnante de 32 noms au chapitre Philippines avec tous la même date : 23 novembre 2009
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Ces trente deux journalistes, de plusieurs nationalités, de plusieurs médias, des deux sexes, ont été tués tout simplement parce qu’ils faisaient leur travail d’informer. Et quand je dis tués, je devrais dire massacrés.
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Ce jour là, la femme d’Esmael Mangundadatu, candidat au poste de gouverneur, opposant au potentat local du gouverneur sortant Amputuan, se rend en convoi dans la capitale du comté pour inscrire son mari comme candidat. Les partisans du gouverneur local, menés par son propre fils, attaquent le convoi pour empêcher cette inscription. L’attaque vire au massacre et 57 personnes dont 32 journalistes et 26 femmes sont abattus.
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A ce jour, le fils du gouverneur s’est rendu à la police mais nie toute participation à ce massacre. Il est toutefois accusé de 25 meurtres. La loi martiale a été décrétée dans la province, privant le gouverneur sortant de tous ses pouvoirs, mais pour l’instant, il n’est point inquiété. Sa milice, autorisée par la présidente des Philippines dans le but de lutter contre le terrorisme, important dans cette province, est toujours active.
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Le rapport de reporter sans frontière sur ces événements se passe de tout commentaire :
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Informations recueillies par Reporters sans frontières :
Victimes : Au moins 57 civils, dont 32 journalistes principalement originaires de General Santos et Koronadal (province de Cotabato Sud). Les reporters travaillaient pour des journaux locaux ou nationaux, des stations de radios et des chaînes de télévision.
Parmi les journalistes assassinés, Alejandro “Bong” Reblando du Manila Bulletin, Henry Araneta de la radio DZRH, Bart Maravilla de Bombo Radyo Koronadal, Nap Salaysay de DZRO, Ian Subang du Pilipino Star Ngayon et Dadiangas Times, ainsi que les reporters indépendants Humberto Mumay, Ranie Razon, Noel Decena, John Caniba, Joel Parcon, Marife Montano, Art Belia et Jun Legarta. Quatre reporters de la chaîne UNTV auraient été tués : Joy Duhay, Victor Nuñez, Macario Ariola et Jimmy Cabillo. Des médias philippins ont également donné les noms de Leah Dalmacio de Mindanao Focus, Gina de la Cruz et Marites Cablitas de Today, Andy Teodoro du Mindanao Inquirer, Bienvenido Lagarte du Sierra News, Neneng Montaño de l’hebdomadaire Saksi, Rey Merescon de MindaNews.
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Suspects : Un groupe d’hommes armés et de policiers dirigés par Andal Ampatuan Jr, fils du gouverneur de la province de Maguindanao. Andal Ampatuan Jr, maire de Datu Unsay et membre du parti présidentiel, n’a pas été arrêté et serait dans la demeure familiale dans la capitale de la province. Selon des témoins et des officiers de l’armée, le gouverneur avait donné son accord pour cette embuscade afin d’empêcher son rival d’être candidat.
Des assaillants auraient violé, torturé et décapité certaines victimes. La plupart des corps ont été trouvés dans des fosses communes.
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Où ? Les membres du convoi ont été pris en otages le 23 novembre vers 9 heures du matin sur la route allant à Shariff Aguak, l’une des principales villes de la province. Le massacre a eu lieu à proximité des villages de Salman et Malating, à une dizaine de kilomètres de la route principale.
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Pourquoi ce massacre ? Pour empêcher l’homme politique Esmael Mangundadatu, rival du clan Ampatuan, d’être candidat aux élections locales de 2010. Son épouse, l’une des victimes, se rendait en convoi pour l’inscrire auprès de l’administration électorale.
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Pourquoi les journalistes ont-ils été assassinés ? Selon des reporters locaux, la trentaine de journalistes présents dans le convoi pour couvrir cette initiative politique, aurait été tué pour faire disparaître tous les témoins des assassinats des proches d’Esmael Mangundadatu. Des avocats et des fonctionnaires locaux sont parmi les victimes.
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Actions de la police et l’armée : Plusieurs officiers de la police de Maguindanao ont été placés aux arrêts dans une caserne. L’armée a annoncé que la milice du clan Ampatuan serait désarmée.
Après avoir décrété le jeudi 26 novembre, jour de deuil national, Gloria Arroyo a déclaré, le 25 novembre : "C’est un acte particulièrement inhumain qui défigure notre Nation. Les auteurs n’échapperont pas à la justice. La loi les poursuivra jusqu’à ce qu’ils soient attrapés.
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En mars 2005, des représentants de Reporters sans frontières s’étaient rendus à Mindanao, notamment dans cette région, pour enquêter sur les assassinats de journalistes.
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