lundi 31 janvier 2011

Si l’on parlait Cantonales sur Vitrolles …

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Lundi 31 janvier 2011 :
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Je vous avez promis de parler des cantonales 2011 en ce lundi matin, chose promise, chose dû. Par cet article, je vais donc un peu clarifier les choses :
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Tout d’abord, un extrait de l’article consacré à la fédération des Bouches-du-Rhône « Nous voulons économiser nos candidatures et nos forces après des régionales qui ont été très dures et avant une présidentielle pour laquelle François Bayrou est candidat », commente François-Xavier de Peretti, coprésident du parti sur le plan départemental. Christophe Madrolle, vice-président de MPM et porte-parole du mouvement précise : « L'important, pour nous, c'est d'être présents dans le débat. »
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Dans cette optique, les candidatures seront donc rares. À Marseille, ce sont quatre secteurs qui sont prioritairement dans le viseur : Montolivet avec Philippe Bonifay, Le Camas défendu par Christophe Madrolle, les Cinq Avenues où s'alignera la conseillère municipale Sophie Goy et Notre-dame du Mont avec la candidature d’Eric Demech.
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Dans le reste du département, ce sont les cantons d'Aubagne avec Jean-Marie Orihuel et de Saint-Rémy de Provence qui verront des candidats MoDem.
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Et Vitrolles dans tout cela ?
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Pas de candidature MoDem donc, non pas comme l’a rapporté un journal local, « pour ne pas faire de l'ombre au maire. » mais tout simplement parce que, comme nous venons de le voir, la fédération préfère se concentrer sur quelques cantons significatif des Bouches-du-Rhône.
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Il n’est pas, non plus, pour l’instant à l’ordre du jour de soutenir tel ou tel candidat. Si le besoin s’en fait sentir, la décision sera prise en accord avec la section toute entière et devra de toute manière être entériné par les instances départementales.
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Dans ce contexte, toutes les déclarations ou prise de position, y compris les miennes sur ce blog, ne seront que des déclarations ou des prises de positions personnelles à prendre et étudier comme telle.
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Pour ma part, tout au long de cette campagne électorale, je vais rester attentif sur les sujets sui sont ceux de ma prédilection comme les transports, la culture et le plateau de l’Arbois … sans oublier bien sur la problématique des gens du voyage.
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dimanche 30 janvier 2011

L’info du dimanche : Quel bilan pour la BD en 2010 ?

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Dimanche 30 janvier 2011 :

La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Quatrième et dernier jour du Festival BD d’Angoulême. Conne chaque année, le Festival sert aussi de cadre à la publication des chiffres de la Bandes Dessinées pour l’année écoulée, soir 2010. Comme chaque année, c’est aussi l’occasion « de regarder dans le rétroviseur » et faire le bilan.

Cette année, c’est « l’Expansion » qui se penche sur le rapport annuel de Gilles RATIER, secrétaire général de l’ACBD. Pour ceux que cela intéresse, voici le lien de l’intégralité de ce rapport de 34 pages ( http://www.labd.cndp.fr/IMG/pdf/ACBD_BILAN_2010.pdf )
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Bonne lecture
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Ce que cache le boom de la BD
Par Gaëlle Coursel - publié le 28/01/2011 à 17:51
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Alors que s'est ouvert mardi le festival d'Angoulême, il ne s'est jamais autant publié d'albums en France. Mais ce record masque des faiblesses. Le point sur le marché en 10 chiffres clés.
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340 à 400 millions d'euros de chiffres d'affaires
Le secteur de la BD représente environ 14% du marché de l'édition en 2010, soit un chiffre d'affaires compris entre 340 millions d'euros pour GFK et 400 millions d'euros pour l'Ipsos. Ce chiffre est en baisse par rapport à 2009 (-2% selon l'Ipsos), et ce malgré une hausse du prix moyen de la BD d'environ 4% qui a eu pour but de compenser la baisse des ventes en volume.
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Des ventes en baisse de -0,9% à -6%
Depuis 2008, les ventes du secteur diminuent ou stagnent (-2,1% en 2008, puis 0,2% en 2009, selon l'institut GFK). En 2010, cette tendance se confirme avec une baisse de -0,9% en 2010 pour l'Institut GFK et même de 6% pour l'Ipsos. Selon l'étude annuelle publiée dans Livres-Hebdo, c'est le signe que le marché de la BD est arrivé à maturité sur certains secteurs, notamment celui du manga.
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Les mangas en recul de -5,3% à -9%
Les mangas, qui constituent encore 34% des ventes en 2010, ont enregistré un recul estimé à -5,3% pour GFK et -9% pour Ipsos l'an passé. "Le segment, particulièrement porteur durant la décennie passée, a atteint un pic en 2008 (avec près de 12,5 millions d'exemplaires vendus), pour reculer depuis, et s'inscrire désormais autour des 11 millions d'exemplaires annuels", précise Xavier Guilbert sur du9.
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Un record de 5165 titres publiés
Si le marché se tasse, la production de titres de BD s'est encore accrue en 2010, et ce pour la 15e année consécutive. Le secteur souffre donc clairement de surproduction. La production d'albums continue à progresser de 5,46% en 2010 selon les chiffres de l'Association des critiques et journalistes de bandes dessinées (ACBD) de Gilles Ratier, soit plus de 5.000 nouveaux titres publiés.
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Près de 20% de rééditions
Les faiblesses du secteur ont favorisé la réédition de « valeurs sûres » par les éditeurs. Ces titres, déjà amortis, sont facilement sources de marges. Le nombre de nouvelles éditions, compilations et intégrales continue donc d'augmenter en 2010 : 980 -contre 892 en 2009-, dont 178 oeuvres datant de plus 20 ans.
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102 séries à succès
Les séries à gros tirage constituent l'essentiel du marché de ce secteur. 102 séries ont ainsi été tirées à plus de 50.000 exemplaires en 2010, dont font partie les trois meilleures ventes de l'année. Mais les résultats sont néanmoins en baisse par rapport aux blockbusters des années précédentes:
N°1: Joe Bar Team (volume 7) d'Henri Jenfevre (500.000 exemplaires)
N°2: Largo winch. Volume 17, Mer noire, de Jean Van Hamme. (470.000 exemplaires)
N°3: Les aventures de Blake et Mortimer. Volume 20, La malédiction des trente deniers - La porte d'Orphée, de Jean Van Hamme (450.000 exemplaires)
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9,7% d'albums « one-shot »
Toutefois, la part des albums « one-shot » (histoire complète en un volume) ne cesse d'augmenter passant de 6,7% des ventes en 2006 à 9,7% en 2010. Parmi eux, on retrouve en 2010 « La position du tireur couché » de Tardi, chez Futuropolis, ou « Happy girls » de Zep, chez Delcourt.
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40% des bandes dessinées d'origine étrangère
La traduction des bandes dessinées étrangères est aussi en hausse : 2094 nouveaux ouvrages en 2010 contre 1891 en 2009, soit une progression de 203 titres par rapport à 2009. L'Asie reste le plus important fournisseur avec 1477 albums d'origine asiatique en 2010, devant les Etats-Unis (359 titres), selon ACBD.
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9 groupes d'édition dominants
Ce sont toujours les mêmes 9 groupes qui dominent le secteur en assurant 60% de la production. Depuis 2 ans, le plus gros producteur d'albums est le groupe Media-Participations (Dargaud, Le Lombard...) avec 675 titres publiés en 2010. Cette très forte concentration a laissé très peu de place aux autres éditeurs, qui ont publié 1564 titres et ne représentaient que 6,8% des exemplaires en 2009, selon ACBD.
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+22 % de ventes en ligne
Côté distribution, les grandes surfaces ont souffert en 2010 de l'absence de locomotives d'envergure, comme l'avait été en 2009 l'album exceptionnel pour les 50 ans d'Astérix créé par René Goscinny et Albert Uderzo (1.200.000 exemplaires). En 2010, les librairies ont été en léger recul et ce sont les grandes enseignes multimédias (+2,1% en volume) et les ventes en ligne (+22%) qui ont tiré le marché.
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samedi 29 janvier 2011

Les dessinateurs sont des provocateurs

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Samedi 29 janvier 2011 :
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Troisième jour du Festival d’Angoulême 2011 et penchons nous aujourd’hui sur la liberté d’expression et plus particulièrement sur celui concernant les caricaturistes. Le buzz a été suffisamment grand pour que vous ayez appris la polémique qui est apparu à la suite d’un dessin du caricaturiste du Monde, Plantu, faisant un parallèle osé entre Marine Le Pen et Jean-Luc Melenchon.

Je vous laisse juger sur pièce avec le dessin incriminé. Je préciserais simplement que Plantu n’est pas mon caricaturiste préféré.
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Par contre, à la suite de la polémique qui est apparue dans notre landernau politique, je me permets de remettre cette petite vidéo de Plantu, vidéo que j’avais déjà publié sur mon blog il y a exactement un an. A l'époque, Plantu évoquait la polémique sur les caricatures dites "de Mahommet" et s’exprimait justement sur la liberté d’expression, du travail et de la responsabilité des dessinateurs.

Là aussi, je vous laisse juger sur pièce en précisant toutefois que Plantu n’a pas tort dans sa conception du travail des dessinateurs et de leurs provocations.
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Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=WV5G2HqRKbE
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vendredi 28 janvier 2011

Baru et les damnés de la terre

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Vendredi 28 janvier 2011 :
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Deuxième journée du estival d’Angoulême et penchons nous sur le Grand-Prix 2010 qui, par tradition, préside cette édition 2011. Je veux bien entendu d’Hervé Baruléa plus connu sous son pseudonyme de Baru.
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Agé de 62 ans, il est l'auteur depuis les années 1980 de nombreux albums centrés notamment sur le monde de l'adolescence. Dessinateur au trait énergique et à la forte sensibilité sociale, raconte depuis trente ans des histoires d'adolescents de milieux populaires. Baru est notamment l'auteur de Roulez jeunesse (1991) et de L'autoroute du soleil en 1996, qui avait déjà reçu le prix du meilleur album en 1996 à Angoulême. Ses albums sont publiés aux éditions Casterman. Son dernier album, Noir est paru en 2009.
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A la clef de cette présidence, la possibilité d’imprimer sa marque au festival et une exposition originale. Baru ne s’est pas fait prier et a imposé son style « social » à ce monde de la bande dessinée qui, depuis longtemps, a troqué le vin rouge saucisson pour le caviar champagne !
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Car l’expo, traditionnellement le phare d’Angoulême, est cette année volontairement provocatrice et résolument politique. Lénine ne pointe plus sa main vers un horizon plein d'espérances. Couchée sur le parvis, la statue en polystyrène, elle indique seulement l’entrée du CNBDI où se trouve l’exposition que Baru a baptisée « DLDDLT », pour « Debout Les Damnés De La Terre ».
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« Ce Lénine qui a l'air de nager, c'est finalement la synthèse de l'exposition, l'image d'une grandeur passée, d'une déchéance et de l'enracinement, ces vingt dernières années, d'un libéralisme forcené qui a vidé le pays de la plupart des unités de production effective », appuie Baru.
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Elle retrace un pan d’histoire du monde ouvrier, de la fin de l’âge d’or de l’usine à la fermeture des aciéries de sa région, la Lorraine. Cette histoire centenaire, Baru l'a mise en scène en entrant dans l'intimité de son œuvre, dans le quotidien de ces gens de peu, dépeint avec tendresse et humanité. Dominé par un écran qui voit défiler des visages d'un autre temps, le visiteur suit donc les pas de l'immigré italien. La porte est ouverte, « parce que le milieu prolo a toujours été accueillant avec l'étranger »
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« Il n’y a pas de différence entre les cités ouvrières d’avant et les banlieues d’aujourd’hui, explique Baru sur un cartouche au mur. Avant les gens travaillaient et leurs enfants aussi. Aujourd’hui on a repoussé ces ghettos de chômeurs et de miséreux à la périphérie des villes, comme des ordures dont on se débarrasse. Les banlieues, des zones habitées par des gens humiliés, désespérés, qui ne trouvent plus la voie royale de la reconnaissance. »
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Merci à « Freak » Imanol pour la photo de Baru devant la statue et pour la description de l’expo. Bois une bière à ma santé !
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jeudi 27 janvier 2011

Angoulême 2011 : où va la B.D. ?

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Jeudi 27 janvier 2011 :
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Angoulême 2011 : c’est aujourd’hui que le trente-huitième festival international de bande dessinée ouvre ses portes sous la présidence du dessinateur Baru.
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Fini le temps des remises en causes financières et bienvenue à la grande messe annuelle qui devient de plus en plus people au fil du temps mais avec toujours une exigence artistique qui fait honneur à ce raout.
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Je me permets par contre, en ce premier jour de festival, une digression : Si Angoulême demeure le rendez-vous incontournable des fans de bande dessinée, les prix qu'il distribue sont aujourd'hui très éloignés des goûts du grand public. Je ne mets nullement en cause le talent et le génie des personnes récompensées, je me pose simplement la question de comprendre comment prix et réalité du public peuvent être aussi éloignés que Mercure et Pluton.
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Couronné l'an passé Grand Prix de la ville d'Angoulême, Hervé Baruela, dit Baru est le messager ce dette édition. Pourtant, malgré son talent immense, malgré ses facilités à raconter de formidables histoires, qui connaît Baru dans le grand public ?
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Et se pose alors la question de définir ce que l’on célèbre à Angoulême depuis 38 ans. Quelle bandes dessinées est le centre du monde durant ce dernier week-end de janvier ? Nous sommes loin de la réunion entre potes sous un chapiteau aux chauffages défaillants ou dans les sous-sols d’un parking en construction. Nous sommes désormais au FIDB, un festival international, excusez du peu.
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Or, le palmarès, si l’on y regarde d’un peu plus près, n’est pas si international que cela. A peine deux américains (Will Eisner en 1975 et l’énorme Crumb en 1999), quatre belges (et combien de l’école belge sur ces quatre !), une suisse (Zep) et un argentin (Munoz). Est-ce normal de récompenser le belge Schuiten et oublier son complice et incontournable Peteers (probablement parce qu’il est scénariste et que les scénaristes ne produisent rien, c’est bien connu). Pourquoi aucun japonais ? Les mangas, c’est de la merde, tout le monde le sait. Est-ce que la version manga du « Capital » de Karl Marx sera un jour récompensée ?
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Autre problématique : malgré la présence omniprésente de la FNAC, il est symptomatique que prix, éditeurs, dessinateurs, s’adressent plutôt à un public averti et connaisseur qu’à un grand public. Bilan : une coupure nette et sans appel avec les aspirations du public qui trouve désormais la majorité de son inspiration dans les rayons des hypermarchés.
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Pour terminer, une anecdote : un hypermarché de Vitrolles, rayon BD, un samedi après-midi. Votre serviteur se dit que ce serait sympa d’acheter pour un anniversaire les trois derniers tomes de « Valerian et Laureline » de Mézières et Christin, série dont le dernier des derniers tomes est sortie l’année dernière lors du festival d’Angoulême. Malgré des recherches dans les rayons, aucun album de Valerian et encore moins un quelconque album d’un de ces deux auteurs. A ma question de savoir si l’on peut les trouver dans ce magasin, le chef de rayon (j’ai bien écris le chef du rayon) me répond : « Mézières et Christin : je ne connais pas. Normal, il y a tellement de jeunes auteurs actuellement ». Devant mon insistance : « Valerian ? Non vraiment, cela ne me dit rien ! ». Sans autre commentaire !
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Alors, oui, on peut se poser la question de « où va la BD ? »
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Remarque : Le festival attire chaque année près de 200 000 personnes en quatre jours.
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mercredi 26 janvier 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 26 janvier 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 19 janvier : Je ne sais pas si je vous ai raconté mon « calvaire » du mercredi soir depuis trois semaines : « Grey’s anatomy » a repris et filles et femme sont en extase devant les péripéties touchant le docteur « mamour » ou Meredith. Bien entendu, les beaux fils et moi-même en sommes réduits à jouer les faire valoir à condition que cela se passe dans un silence de cathédrale !

Ce soir, nous avons passé un cap. Désormais, le visionnage de cette étrange série ne se fait plus en famille : les amies sont aussi invitées ! Un véritable calvaire, surtout si l’on songe que, de surcroit, le restaurateur du mercredi soir s’appelle désormais « Mc Do. »
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Pour la semaine prochaine, nous avons décidé de pendre les devants. Installation d’une 102 cm dans le bureau avec Wii et FIFA2011.Contraint et forcé de me mettre au foot … une soirée à marquer d’une pierre noire !
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Jeudi 20 janvier : Thierry Lievremont a publié hier après-midi la liste des trente joueurs sélectionnés pour le tournoi des VI nations. La vieille garde est rappelée pour essayer de laver l’affront de l’automne dernier. Sylvain Marconnet est donc de retour malgré son grand âge pour donner à un groupe l’assurance qui lui a fait défaut il y a quelques mois.
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Pour ma part, je suis content. Mes « chouchous » sont là : Morgan Parra, Vincent Clerc, David Marty, Lionel Nallet et Imanol Harinordoquy. Quant à ma femme, « son » Aurélien est aussi là donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
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Vendredi 21 janvier : Les vœux du maire sont toujours un endroit courru et ce soir ne fait pas exception à la régle. Simple remarque en passant : il est interessant de voir que le microcosme vitrollais se résume à 750 personnes pour une ville de quarante mille habitants (là, j’arrondis !)
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Je note aussi que les personnes qui, à priori , auraient le plus interets à venir, ne sont pas là. Mais cela est une autre histoire.
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Nous avons eu droit finalement à un discours assez conventionnel sans aucun effet d’annonce et un procès en règle du gouvernement. Un bon petit discours de lancement de campagne finalement, même si officiellement, et pour des raisons bien légales, il ne pouvait en être question !
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Je sens que cette campagne pour les cantonales 2011 va bien m’amuser.
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Samedi 22 janvier : Après-midi rugby et H-Cup à la maison. Le dilemme est simple : il faut que Perpignan perde contre Llanelli pour que Clermaont accéde aux quarts de finale. Et la maison est pour moitié jaunards, poiur moitié sang et or et un pauvre toulousain s’est perdu par hasard dans ce maeslstrom. qui manque tourner au pugilat.
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Les « perpignanais » sortent les dents et triomphent en moins d’une dizaine de minutes nous réduisant proprement au silence après un départ tonitruant des sangs et or contre les anglais de Llannelli. Malgré l’inssuccès de leur botteur, Picamol qui préfére expédier en orbite quelques ballons plutôt que de les mettre entre les eprches, la messe est rapidement dite.
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On se console autour d’une bouteille de whisky en refaisant le monde de l’ovalie mais je sais que l’unanimité sera de mise à parti du 5 février pour le Tournoi.
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Dimanche 23 janvier : La Fédération 13 du MoDem présente ses vœux dans un cadre enchanteur sur la corniche. Un excellent moment à partager un gateau des rois et à tirer des plans sur la comête. L’occasion aussi de voir quelques personnes que je n’avais pas vu depuis l’université de rentrée à Giens.
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Un agréable moment donc où la politique fut aussi au rendez-vous !
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Lundi 24 janvier : En écoutant ce matin la ligne ouverte de France-Bleue-Provence, je suis de nouveau très surpris. Le sujet n’est ni plus ni moins que la réorganisation des vacances scolaires d’été et l’aménagement des rythmes scolaires en découlant
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Pourquoi « de nouveau » ? Parce qu’un fait similaire s’était produit il y a quelques mois sur la même radio dans les mêmes conditions et m’avait déjà fortement interpellé à l’époque.
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Pourquoi « très surpris » ? Parce que pour parler éducation et rythme scolaire, c’est tout simplement le président de la Chambre du tourisme du Var qui répond aux questions.
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Je sais que les vacances sont très importantes pour le lobby du tourisme varois mais voir son principal représentant donner son avis sur un domaine touchant l’éducation de nos enfants me choque. Je suis probablement vieux –jeu !
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Mardi 25 janvier : La Provence publie un dossier sur l’urbanisation du plateau de l’Arbois, en l’occurrence la zone allant du bord du plateau, après le Stadium, jusqu’à la gare T.G.V.
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On ne peut pas dire que la nouvelle m’enchante. Je n’ai jamais pensé que bétonner des espaces naturels soit une solution d’avenir, même si cette zone, à l’abandon, est déjà occupée par la seule aire d’accueil existante actuellement au sein de la C.P.A. et par le centre de traitement ultime des déchets.
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Maintenant, je demande à voir de plus près le projet qui semble malgré tout porter sur plus de 40 hectares dont dix bétonnés, soit 25 % du site. Je sais que le Technopole de l’Environnement de l’Arbois Méditerranée, porteur du projet, se targue de construire « vert » à en croire son nom mais nous devons malgré tout être très vigilent sur ce qui va se faire « au dessus » de nous, le « au dessus » désignant une zone placée en hauteur par rapport à Vitrolles et jouxtant directement notre ville.
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Une affaire que je vais suivre « au plus près » … même si elle concerne une zone située sur la commune d’Aix-en-Provence.
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mardi 25 janvier 2011

La tartiflette était excellente !

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Mardi 25 janvier 2011 :
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Vendredi dernier, Loïc GACHON, maire de Vitrolles, a présenté ses vœux à la population vitrollaise. Exercice ô combien rituel et point de passage obligé de la vie politique de notre commune.
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Que dire sur cet exercice particulier ?
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Rien de bien transcendant. L’opposition municipale a fait la politique de la chaise vide en refusant de monter sur l’estrade pour se joindre au reste du conseil municipal, arguant que le discours du premier édile était orienté politiquement, et « hors sujet » comme l’a répété plusieurs fois Christian Borelli.
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Il est vrai qu’en attaquant le gouvernement sur le sujet de la réforme territoriale, du changement de la fiscalité et plus globalement de la politique gouvernementale concernant les villes, Loïc GACHON pouvait paraitre à la limite du hors sujet. Mais n’est-ce pas aussi le rôle d’un maire de rappeler l’impact des réformes dont plusieurs sont désormais en application et qui peuvent changer la vie de ses administrés.
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De même, comment nier que « La Désinformation prend souvent la forme de la Surinformation » et que notre vaillant président est bien le roi de la surinformation. Est-ce le rôle d’un maire de critiquer la politique gouvernementale lors de ses vœux ? je n’en suis pas convaincu mais, d’un autre côté, je me contenterais de rappeler la teneur de certains vœux de maire de droite lorsque la gauche était au pouvoir pour avoir une réponse cohérente. Les vœux ne sont pas forcement aseptisés et forcement axés sur la ville.
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Toutefois, dans le contexte qui est le notre, avec un maire candidat à sa propre succession au poste de conseiller général, avec deux adjoints de sa propre majorité candidat contre lui, avec dans la salle deux autres candidats dont une autre élue de la minorité municipale, ce discours prend une teneur particulière. Celui d’une « avant campagne » qui risque de n’intéresser finalement que le microcosme qui était présent lors de cette cérémonie.
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Donc, pour terminer, pas de carton rouge au maire qui finalement a bien joué cette carte pas forcement facile et pas de carton rouge à l’opposition qui a parfaitement réagi en ne cautionnant pas un discours dont elle ne partageait pas les orientations.
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Et, en guise de conclusion : la tartiflette était excellente !
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lundi 24 janvier 2011

Suppression du HCE : une grossière erreur

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Lundi 24 janvier 2011 :
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Suppression du Haut Conseil de l'Education: "L'UMP craint l'évaluation de sa politique de l'école", dénonce Jacqueline Gourault

Jacqueline Gourault, sénatrice et responsable de l'Education au sein du Shadow cabinet du Mouvement Démocrate, a vivement critiqué vendredi 21 janvier l'adoption d'une proposition d'un parlement UMP qui vise à la suppression du Haut Conseil de l'Éducation (HCE).

"L'UMP veut purement et simplement se débarrasser d'un Haut Conseil dont l'intégrité intellectuelle n'a jamais été mise en cause et qui ne cesse de manifester une véritable indépendance", a-t-elle estimé.

"La Commission des lois de l'Assemblée nationale vient d'adopter un amendement proposé par le député UMP Lionel TARDY demandant la suppression du Haut Conseil de l'Éducation.

Si on peut comprendre qu'enfin l'Etat UMP veuille supprimer après les avoir créés - souvent pour recaser ses amis et leur offrir des rentes de situation un tas de comités et conseils en tous genres qui grèvent inutilement le budget de notre pays, il faudrait qu'il le fasse avec discernement et sans démagogie.

Les députés UMP ont la mémoire courte et peu de suite dans les idées : c'est bien l'UMP qui a voté la loi sur l'avenir de l'école le 23 avril 2005, loi préparée par François Fillon alors ministre de l'Éducation nationale, et qui mettait en place cette instance d'évaluation qu'est le Haut Conseil de l'Éducation.

La majorité de l'Assemblée nationale, sans avoir procédé au moindre audit sérieux de ce Conseil et de ses travaux, il n'est que de lire la motivation de M. TARDY, au cours de la première lecture du projet de loi, qui confondait Haut Conseil de l'Éducation et Conseil supérieur de l'Éducation, veut supprimer ce qu'elle estimait pourtant indispensable il y a cinq ans.

Plus rigoureux, le Sénat s’est opposé, en décembre dernier, à cette disparition du HCE après avoir entendu, à plusieurs reprises, son Président.

Force est de constater que le Haut Conseil de l'Éducation dont les neuf membres viennent de tous les horizons politiques a produit, chaque année, un bilan des résultats du système éducatif sans complaisance pour le pouvoir en place. Les rapports qu'il a remis au Président de la République sont des rapports courts mais très argumentés, toujours lisibles par l'opinion.

Les résultats de Pisa 2009 n'ont d’ailleurs fait que conforter toutes les analyses du HCE depuis cinq ans.

L'UMP veut maintenant se débarrasser, purement et simplement, d'un Haut Conseil dont l'intégrité intellectuelle n'a jamais été mise en cause, qui ne cesse de manifester une véritable indépendance et qui, depuis cinq ans, décrit la réalité d'une école que le pouvoir UMP met méthodiquement en pièces.

Cette manœuvre que dénonce vigoureusement Jacqueline Gourault, membre du Shadow cabinet chargé de l'Éducation du Mouvement Démocrate, discrédite leurs auteurs. Elle participe de ces attaques innombrables contre notre École qui mettent à mal, chaque fois un peu plus, le service public de l'éducation."

Jacqueline Gourault
Responsable de l'Éducation au sein du Shadow Cabinet
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dimanche 23 janvier 2011

L’info du dimanche : Où va La poste ?

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Dimanche 23 janvier 2011 :

La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Alors que La Poste va se lancer dans les offres de téléphonie mobile, MArsactu, le site d’information alternatif marseillais publie un article de fond sur La Poste dans les Bouches-du-Rhône. Un article des plus intéressant.
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Bonne lecture
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Grève sans fin à Marseille, suicide à Vitrolles, libéralisation totale en France : où va La Poste ?
Par Julien VINZENT le 18 janvier 2011
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Début d’année chargé pour Laurent Mirallès, responsable de la communication de La Poste dans la région. Depuis le 1er janvier, avec la libéralisation du courrier de moins de 50 grammes, seul bastion restant, la totalité des activités du groupe public est désormais soumise à la concurrence. Un changement qui intervient alors que la grève des postiers du 2e arrondissement dure depuis plus de 100 jours sur la question de l’emploi.
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Autre actualité à assurer pour Laurent Mirallès : la réouverture du bureau du Vieux-Port et le déménagement de l’antenne historique de Colbert dans des locaux plus réduits, avec dans les deux cas un nouveau concept d’ »Espace service client intégral », qui fait tomber les vitres et automatise la plupart des opérations courantes. Dernier sujet de coups de fil, et non des moindres puisqu’il a été couvert par les correspondants des radios et télés nationales : le suicide de Robert Palpant, facteur à Vitrolles, le 8 janvier.
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Quel visage de La Poste cette série d’événements dessine-t-elle ? « L’épouse de Robert nous a dit : « Je ne veux pas que sa mort ne serve à rien ». Elle nous autorise à mettre le dossier sur la place publique et d’aller au bout, insistait la semaine dernière Jean-Luc Botella, secrétaire général de la CGT-Postes lors d’une conférence de presse. Nous ne souhaitons pas tomber dans l’aspect uniquement émotionnel, avec le schéma où on l’opposerait au pragmatisme de l’entreprise. Nous devons traiter la cause, et pas uniquement la conséquence ». Marsactu tente de relever le défi.
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Le poids des réorganisations
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Face au suicide de cet employé de 55 ans avec 2 enfants, Laurent Mirallès s’est refusé dans La Marseillaise à « établir tout lien avec les conditions de travail », appelant à « de la pudeur et de la retenue ». Mais pour Jean-Luc Botella, avec 5 suicides dans les Bouches-du-Rhône et 71 au niveau national depuis janvier dernier, « il ne peut pas y avoir de coïncidence ». Il y voit « les effets d’une réorganisation dans le sens de plus de flexibilité, de charge de travail ».
A Vitrolles, les trois bureaux ont connu deux réorganisations depuis 2009, faisant passer les effectifs de 25 à 17, avec une centralisation des moyens sur le bureau principal. « Robert venait une demi-heure plus tôt, repartait une demi-heure plus tard, il pointait depuis longtemps sa fatigue physique », ajoute le syndicaliste.

« On revient au taylorisme »
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« J’ai l’impression à chaque fois que je rencontre des agents de La Poste de revoir ce qu’on a connu chez France Telecom : cette fatigue, ce sentiment d’en avoir marre », assure Pierre Pradel, ancien cadre chez FT et président du collectif vitrollais de défense du service public postal, qui dénonce les réductions d’horaires d’ouverture et les fermetures de bureau intempestives.
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Du côté des centres financiers, ce n’est pas mieux à en croire Sylvie Féola, élue au conseil d’administration du groupe. Elle pointe elle aussi les nouvelles organisations du travail, « qui nous font revenir au taylorisme. On fait de l’abattage. » Elle raconte les piles de dossiers à enchaîner, les réclamations à traiter qui datent de plusieurs mois, les tracas que l’on ramène à la maison et ce sentiment de ne pas pouvoir bien faire son travail.
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« Taylorisme », « abattage » : les termes sont forts. Et résonnent au niveau national, comme le prouvent l’enquête diffusée récemment sur Canal+ et surtout le courrier adressé à la direction en juin 2010 par les médecins du travail du groupe et publié par Le Télégramme, parlant de « processus morbide », de « mal-être [à] tous les niveaux ». Bref, « La Poste crée des inaptes physiques et psychologiques », résumaient-ils.
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Mutations sociales et technologiques
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Du côté du délégué régional de La Poste Raymond Llanes, on glisse habilement sur le sujet, préférant se placer dans une perspective globale : « C’est normal que les syndicats et la direction ne voient pas les choses de la même manière. La responsabilité des dirigeants de l’entreprise est de la faire évoluer pour qu’elle s’adapte », justifie-t-il. Et de citer les mutations passées qu’a connu La Poste, avec le passage au tri automatique en 1972 et surtout l’informatisation. « Aujourd’hui, avec l’évolution des techniques, les machines trient 30 à 40% plus rapidement, nos clients ont des habitudes de consommation très différentes, plus personne ne veut attendre plus de 5 minutes dans un bureau », poursuit-il.
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« On ne va pas se battre contre le fait de ne plus porter des caissettes et trier à la main les lettres. Et les usagers, moi la première, sont très contents de faire leurs opérations sur Internet. Mais derrière tout cela il y a toujours des hommes, des problématiques d’organisations », répond Sylvie Féola. Ainsi, à force d’automatiser et de passer par Internet, le client ne vient plus que lorsqu’il a des réclamations à faire. De manière générale, le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite, avec à la clé environ 50 000 postes de moins d’ici 2015 sur les 287 000 actuels, après une première réduction de 40 000 en une dizaine d’année, ne se fait pas sans heurts.
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« Il ne faut pas oublier que La Poste est d’abord une entreprise de main d’oeuvre. C’est ce qui pèse le plus et il faut être toujours au bon niveau. Jusqu’à présent, le courrier représentait 50% du chiffre d’affaires, mais on va perdre entre 30 et 40% en volume. Il est clair qu’il faut adapter nos moyens pour avoir des prix compétitifs », fait valoir Raymond Llanes. La Cour des Comptes ne disait pas autre chose dans un rapport sévère de 2003 et plus récemment en juillet dernier : il faut réduire les coûts, poursuivre l’industrialisation, augmenter la productivité… Idem pour la Caisse des dépôts et consignations, bras armé de l’Etat qui a pris l’année dernière le quart du capital et n’a pas caché en attendre une rentabilité.
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De la TNT aux pubs ultra-ciblées
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Quand à la concurrence, « dans les faits, le marché « accessible » demeurera limité dans les prochaines années. Une vigilance est cependant indispensable car l’entrée d’opérateurs alternatifs sur les créneaux les plus rentables ne saurait être écartée, d’autant que le marché postal est très concentré sur des grands clients », avertissaient les sages de la rue Cambon. D’autres imaginent déjà des offres ciblées sur les grandes villes, avec des délais raccourcis. « On s’y est préparés », assure Raymond Llanes, qui glisse que « notre principal concurrent, c’est la dématérialisation« , citant l’exemple des feuilles de soins de la Sécu.
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Du coup, La Poste cherche à se diversifier : relevés de compteurs, installation de TNT, sécurité informatique, ou encore publicité ciblée, grâce à son fichier imbattable. « Nous proposons de gérer des mailing de A à Z. Vous pouvez envoyer à la France entière, à un quartier précis, aux médecins, aux gens qui ont un pavillon et même aux nouveaux arrivants », détaille Laurent Mirallès.
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L’épicier, postier du XXIe siècle ?
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Et le service public dans tout ça ? 4 missions s’imposent toujours à La Poste : le service postal universel, l’aménagement du territoire, les aides à la presse et l’accessibilité bancaire. Mais si « le discours peut paraître rassurant, toutes les décisions stratégiques et politiques ne vont pas dans ce sens », estime Sylvie Féola. Notamment les compensations de l’Etat sont incertaine. Autre exemple avec l’aménagement du territoire, qui oblige La Poste à disposer de 14 000 « points de contact » : si l’entreprise publique est largement dans les clous, avec environ 17 000 points, contre 3000 pour une « optimisation commerciale » selon ses calculs, les bureaux de poste fondent comme neige au soleil, remplacés par des partenariats avec l’épicier ou la boulangère du coin. Autant d’emplois en moins dans ces zones rurales, même si les enquêtes montrent que les populations sont plutôt satisfaites et que les commerçants y trouvent un complément de revenus.
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En tout cas, pour les postiers attachés à leur rôle, ces partenariats passent mal. « La Poste dénature l’importance du courrier », déplore Christophe Galéa, secrétaire de la section CGT à Marseille 02. « C’est le côté humain qui est dénaturé », intervient son collègue Marc Vanbutzeele. A côté de la Major, on voit également d’un mauvais oeil l’arrivée d’intérimaires pour pallier les absences. « Les facteurs prêtent serment, ils ont des obligations de confidentialité, d’éthique », explique-t-il. « Ce ne sont pas des professionnels, ils ne sont pas formés au métier », reprend le syndicaliste. La direction a beau nier l’importance du phénomène interim, qui ne concernerait que 1% des postes, la Cour des Comptes note que « les dépenses d’intérim du Courrier, sont passées de 29 millions d’euros en 2004 à 105,5 millions en 2008″.
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Après 100 jours de grève, Marc Vanbutzeele a la certitude que « c’est un combat juste. Mon grand père a fait 36, le Front Populaire, moi je pense à ce que l’on va léguer à nos enfants, on se bat pour préserver la qualité du travail ». Peu de chances que le rapport de la commission sur le développement de la Poste, soit dans la même logique, lui qui préconise « le traitement par automate des opérations à faible contenu relationnel et à marge inférieure au coût de l’opération au guichet ». Maxime mise en pratique au Vieux-Port et à Colbert depuis peu.
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samedi 22 janvier 2011

La BD à l'honneur

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Samedi 22 janvier 2011 :
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Vu sur Maritima-Info et qui m’interpelle, dans le bon sens du terme, parce que, finalement, la BD est encore en moi !
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Des élèves malentendants istréens gagnent un concours national de BD
Par J.Darras ¦ Publié le 20/01/2011 à 17h01
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6 jeunes malentendants de l'école Auriol à Istres ont participé à un concours de bande dessinée organisé à l'occasion du célèbre festival de BD d'Angoulême. Concours réservé aux personnes handicapés qu'ils ont remporté dans leur catégorie d'âge.
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"Si j'étais une étoile". Les élèves ont raconté un joli conte, l'histoire d'une étoile... une étoile solitaire, percutée par une fusée, qui arrive sur la Terre... étoile recueillie par un enfant qui fini sur un sapin de Noël. C'est le scénario de la bande dessinée entièrement réalisée par 6 enfants de l'école Auriol à Istres. Ces enfants s'appellent Mélissa, Charlaine, Myriam, Rose-Marie, Pedro et Zaccaria. Ils sont âgés de 7 à 11 ans et sont en classe adaptée pour malentendants. Le jury d'Angoulême a choisi leur BD après avoir étudié près d'un millier de planches autour du thème "si j'étais".
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Les enfants ne se rendent pas compte qu'ils ont gagné même si ils sont "contents". " On a réfléchi, on a parlé, on a fait le dessin et la peinture" expliquent ils. "Ce n'était même pas difficile et nos parents ont dit "c'est bien".
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Pour Géraldine Fenouil leur enseignante spécialisée pour élèves malentendants, "les enfants ont tout de suite été partants, je m'en suis servi de support en expression écrite. On n'était pas dans la compétition au départ. Les enfants ont été très guidés mais ils ont tout fait et ils sont fiers de leur travail."
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La cérémonie de remise des prix du concours de BD est prévu le 27 janvier à Angoulême. Les enfants ne pouvant se déplacer, le jury du festival accompagné d'un auteur a prévu de se déplacer à Istres pour remettre coupe, diplôme et cadeaux aux 6 élève
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vendredi 21 janvier 2011

Une école à la dérive

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Vendredi 21 janvier 2011 :
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Le télescopage de problèmes professionnels avec une vie personnelle actuellement prenante me pousse à de nouveau à repousser la reprise de mes « réflexions ». Mais, je vous rassure tout de suite, ce n’est que parti remise !

En attendant, pour vous faire patienter, je me permets de reprendre le papier de Christophe Madrolle concernant l’immolation d’un lycéen en début de semaine. Ecrire que je partage les vues de Christophe un doux euphémisme puisque je suis à deux cent pour cent d’accord avec son analyse.

"C'est avec émotion que je pense aujourd'hui à cet adolescent et à ses proches. Je souhaite leur adresser mes pensées chaleureuses et mon espoir de le voir rétabli au plus vite. Au delà du drame humain, c'est bien l'institution scolaire et l'abandon de plus en plus marqué des enfants qui doit appeler tous les politiques attachés à l'École à réagir.

Cet adolescent était à la dérive depuis plus d'un an avec des résultats scolaires en chute libre et des difficultés familiales connues. Par ailleurs, il était racketté depuis plusieurs mois avec des vols à répétition. Malgré ces signaux de détresse évidents et une situation visiblement connu de tous, l’Institution scolaire n’a pas su détecter le désarroi et la douleur de cet enfant, ni le prendre en charge.

Ce n’est pas ici les responsables de l’établissement qu’il faut blâmer mais la politique comptable du gouvernement qui depuis plus d’une décennie réduit jour après jour le nombre d’adultes qualifiés et formés dans les établissements, laissant les enfants et les adolescents de plus en plus isolés et à l’abandon. Lorsqu’on enlève des adultes dans les établissements, c’est la loi de la cour de récréation qui devient la règle, et celle-ci ne peut être ni un modèle d’éducation, ni une organisation souhaitable pour protéger et guider les enfants.

Nous ne pouvons plus accepter que des postes de psychologues, d’infirmières scolaires, de personnels encadrant, de surveillants soient chaque jour supprimés tant l’absence d’adultes dans les établissements est un signal d’abandon pour les enfants dont les conséquences, nous le voyons aujourd’hui à Marseille, peuvent être dramatiques.

Même quand un État doit agir pour la réduction des déficits publics, il ne peut sacrifier ainsi son École, ses enfants et son avenir."

jeudi 20 janvier 2011

Haro sur le programme du CNR !

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Jeudi 20 janvier 2011 :
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Le 2 janvier dernier, à Signes, s’est déroulé un événement qui a mis en émois, non seulement le monde des résistants, mais aussi celui des historiens, un événement suffisamment perturbant pour que François Delpla, historien reconnu sur la France de Vichy, l’évoque dans son éditorial mensuel.
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Rappel des faits : L’ANACR rend chaque année hommage aux dix maquisards assassinés par les nazis à la ferme de La Limatte, près de Signes dans le Var, le 2 janvier 1944.. C’est l’occasion pour les autorités civiles, religieuses et militaires de célébrer la mémoire de ces hommes tombés pour la France. Cette manifestation annuelle, qui revêt un caractère sacré pour les Résistants, leurs familles et les amis de la Résistance du Var, attire toujours de nombreux élus auquel se joint le représentant du préfet. C’est aussi l’occasion pour tout le monde de se rappeler les valeurs de la France et le sacrifice humain qu’elle peut produire.
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Or, le 2 janvier dernier, un incident s’est produit, incident prenant rapidement une grande proportion aussi bien dans le milieu résistant que dans le milieu des historiens. Lors de son discours, la présidente de l’ANACR, rappelant que les martyrs de La Limatte avaient aussi combattu pour l’instauration d’un monde plus heureux, expliqua que les Résistants et leurs amis ne pouvaient plus longtemps accepter ces atteintes réitérées aux acquis du CNR, en particulier les mesures contre les retraites et le démantèlement en cours de la Sécurité sociale.
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A la surprise de tous les participants, le représentant du préfet du Var et la députée de la circonscription, Mme Josette Pons, se levèrent bientôt pour quitter la tribune et la salle, marquant leur désapprobation à ce discours.
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Que le discours de la présidente de l’ANACR soit volontairement provocateur ne fait aucun doute. Que des représentants de l’Etat ne l’accepte pas alors qu’il se base sur le programme du Conseil national de Résistance est surprenant voire même insultant pour tout ceux qui sont présents à ces cérémonies et qui se sont battus pour ce même programme.
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Comme le fait remarquer François Delpla, « lorsque les représentants de l’Etat ne supportent plus l’évocation du programme du Conseil national de la Résistance lors des cérémonies qu’il honorent de leur présence, c’est le gouvernement lui-même qui se met en porte-à-faux »
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On peut donc légitimement se poser la question de savoir si le consensus républicain existant dans notre République existe encore. De même, le « modèle social français », tant vanté par la République, la IVème comme la Vème, se basant sur les options du programme élaboré durant les dures années de la guerre, en concertation aussi bien avec les forces intérieures, qu’avec Alger et Londres, est il encore d’actualité ?
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Jusqu’en 2008, les élus, quelques soient leur appartenance politique, pouvaient en toute légitimité s’incliner sur la tombe des martyrs sans se déjuger car les gouvernements respectaient globalement les options du C.N.R. Or, depuis 2009, des attaques sans précédant ont lieu de la part aussi bien du gouvernement que de la majorité législative. Le programme du C.N.R est en train de partir en lambeau et désormais, ceux qui veulent « sa mort » ne se cachent plus.
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Le simple exemple venant de Denis Kessler, vice président du Medef et PDG du Groupe Scor, est symptomatique de l’état d’esprit d’une certaine partie de notre « intelligentsia ». Il écrivait en 2007 : « La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »
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A ce niveau de ma réflexion, je me pose une autre question : sachant que le Comité National de la Résistance é été voulu et mis en place par le général De Gaulle, sachant que le programme du CNR a été élaboré conjointement par tous les partis politiques y participant, de droite comme de gauche, qu’il a été approuvé par Alger (Parlement) et Londres (De Gaulle), qu’il a été porté et défendu par de nombreux hommes politiques, dont les plus fidèles des gaullistes, comment son démantèlement peut être vécu par les vrais gaullistes encore dans la majorité gouvernementales ? Quelles peuvent être les pensées de ces hommes et femmes lors des cérémonies immuables du 18 juin ? Quelles seraient leurs réactions si le représentant du préfet et le député en exercice quittaient conjointement ces cérémonies ?
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En d’autre terme, comment peut-on être gaulliste et rester sans réaction par les temps qui courent ?
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Et je voudrais terminer ce papier par la lettre, resté sans réponse d’ailleurs, de Pierre-Yves Canu, résistant émérite, à l’adresse du Préfet du Var à la suite des événements de Signes, simple preuve de l’émotion ressentie par ces hommes qui se sont battus pour que la France demeure la France.
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Monsieur le Préfet du Var
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J'ai l'honneur de vous faire part de l'émotion ressentie le 2 janvier 2011, à Signes au cours de la réunion commémorative des fusillés de La Limatte. La Présidente de l'ANACR, association dont je fais partie en qualité d'ancien résistant, a tenté d’exprimer la déception des résistants en raison de la non application par nos différents gouvernements du programme du CNR préconisé au moment de la Libération.
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Les observations formulées sur l'abandon de ce programme ne pouvaient laisser indifférent votre représentant. Or celui-ci, au lieu de rester à l'écoute de l'opinion exprimée par ceux et celles qui avaient participé à la Libération du Territoire au mépris des dangers, n'a pas cru devoir écouter leur voix, alors que l'on venait de commémorer la mort de 11 d'entre eux, résistants et maquisards. Il a préféré quitter la tribune officielle.
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Je me permets, Monsieur le Préfet, de m'étonner de ce départ. Votre Honoré Prédécesseur dans l’Histoire, Jean Moulin, a toujours fait face.
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Je regrette surtout qu'un dialogue ne se soit pas instauré entre vous, représentant de l'Etat et nous, représentants d'une partie des citoyens qui ne désirions qu'honorer nos morts et être fidèles à leurs engagements.
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Je vous prie d'être assuré, Monsieur le Préfet, de mes sentiments de civilité républicaine.
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Pierre-Yves Canu
Croix de guerre pour fait de Résistance
Membre de Libération Nord
membre du réseau COHORS ( Cavaillès)
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mercredi 19 janvier 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 12 janvier 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !.
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Mercredi 12 janvier : La Provence Marseille publie un article dithyrambique sur les résultats économiques du Grand Port Malade de Marseille. Avec une hausse de 3 % malgré les grèves, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles pour les autorités portuaires.
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Pourquoi ne pas aborder la grève qui touche les ports français depuis lundi ? Pourquoi ne pas parler de la situation dramatique qui impacte nos ports ? Pourquoi ne pas évoquer les problèmes liés au changement de gouvernements et les négociations devenus soudain nulles et non avenus ?
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Notre Port, plongé dans une grève qui risque de devenir rapidement illimités, mérite t’il un tel traitement ? Pourquoi ceux sensé prendre des décisions et mener des négociations constructives ne le font pas. J’ai peur que l’on tombe dans un cycle type retraite avec un gouvernement qui fera la sourdre oreille jusqu’à la date butoir, en avril.
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Dur pour le monde maritime, dur pour Marseille !
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Jeudi 13 janvier : Je participe à une réunion du Collectif de défense de La Poste sur Vitrolles. L’ambiance n’est pas à la joie, cette réunion succédant à l’enterrement d’un postier qui s’est suicidé le week-end dernier. Toutefois, des actions sont décidées avec pour objectif une prise en compte des doléances des usagers vitrollais devant ce que je ne peux que qualifier de dysfonctionnements graves.
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En pointant les jours de fermetures des bureaux du Roucas et de la Frescoule, pourtant désormais majoritairement dédié à la Banque Postale vue la réorganisation vitrollaise, grande est notre surprise de constater que ces fermetures, pudiquement qualifié par la direction de fermetures techniques, ont systématiquement lieu les jours de paiement soit des retraites soit des allocations familiales …
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Vraiment étrange ! Je vous laisse le soin de demander à la direction de La Poste des explications plus convaincantes que cette de problèmes techniques sur les terminaux informatiques. Tout le monde sait que les « bugs » surviennent toujours à date fixe !
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Vendredi 14 janvier : Plus de communication depuis deux jours avec l’agent de notre compagnie à Tunis. Les téléphones sonnent dans le vide, les messages restent sans réponses … De quoi s’inquiéter sur le sort de personnes que nous avons appris à apprécier après des années de travail quotidien.

En début d’après-midi, un message parvient à l’un d’entre nous, envoyé de son Blackberry par un des collaborateurs tunisiens : « Merci de votre inquiétude. Je suis devant le Ministère de l’Intérieur et ne souhaite qu’une chose : que Ben Ali dégage ! » Le soir, en arrivant à la maison, j’apprends que Ben Ali a « dégagé » !
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Et je me prends à faire un parallèle avec la France …
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Samedi 15 janvier : Hier, j’ai eu l’exemple flagrant que tout n’est pas rose dans le plan de transports concernant le terminal portuaire de Fos.

Remettons dans le contexte : trois jours de grèves totales ne permettant pas aux navires de travailler ni aux transporteurs de déposer ou prendre des conteneurs. La paralysie totale donc. Le vendredi matin, ouverture des grilles au niveau des terminaux et ruée des transporteurs vers le saint graal

Bilan : En quelques minutes, des terminaux saturés et une file de camions en attente de plusieurs kilomètres remontant jusqu’au carrefour de la Fossette, des automobilistes devant se rendre à Port-Saint-Louis pris en otage dans ce gigantesque bouchon et une gendarmerie débordée qui peine à mettre de l’ordre dans ce chaos.

Et tout les observateurs et les intervenants se posant la question de savoir quel pourra être la situation concernant ce seul accès à la fois à Port-Saint-Louis et au terminal de Fos quand le nouveau méga terminal 2XL sera opérationnel, sans compter celui de 3XL …

Faire des mégas terminaux sans les infrastructures routières et ferroviaires adéquats me semble pour le moins suicidaire. Mais ce n’est pas la première fois que, sur Fos, un projet est lancé sans penser à ce qui l’entoure.

Par Zeus, quel b** tout cela nous prépare !
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Dimanche 16 janvier : J’écoute sur LCP le discours de Marine Lepen lors du Congrès de Tours. Ce n’est pas du masochisme, simplement le fait qu’il faut connaitre les arguments de ses adversaires potentiels pour pouvoir les contrer. Comme je vais faire un papier plus long sur ce discours, je ne m’étendrais pas plus hormis sur un des arguments qui m’a semblé pour le moins fallacieux.
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Dans une magnifique envolée lyrique, prompte défenderesse de la laïcité à l’école (non, ce n’est pas un gag !), Marine Lepen a stigmatisé cette éducation nationale qui sert subrepticement de la viande hallal dans ses écoles. Cette charge, faite au nom de la laïcité, m’a laissé songeur.
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Une seule question : comment peut-on parler de défense de la laïcité dans les cantines quand, tous les vendredis, du poisson est servi à nos chères têtes blondes ?
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Je vous laisse méditer !
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Lundi 17 janvier : Restons dans le plan transport puisque aujourd’hui, concernant les accidents dans les transports, notre département est servi. Coup sur coup, deux camions transportant des produits dangereux sont accidenté , l’un vers 8 heures sur la D20 au niveau de l’entrée d’Eurocopter, paralysant ainsi à la fois l’accès à cet énorme site industriel, à l’aéroport de Marignane et à la gare VAMP, à une heure où le débit routier est énorme, l’autre vers 14 heures sur l’A51 à hauteur des Milles, l’une des principales zones industrielles de la région !
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Succédant à plusieurs défaillances sur des sites industriels à Lavera et Berre la semaine dernière, ces accidents mettent encore une fois en évidence les risques encourus par les populations locales et la nécessité de les éduquer à se prémunir d’éventuelle catastrophe industrielle.
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Il y a quelques semaines, Vitrolles a distribué un petit livret sur la prévention des risques. Seule question que je me pose : combien de personnes l’ont lu ?
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Mardi 18 janvier : Enterrement ce jour de Pierre Scelle, ancien maire de Vitrolles de 1977 à 1983.
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Quoique ne le connaissant pas personnellement, ce décès me touche car il avait œuvré avec abnégation à l’avenir de notre ville.
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Paix à son âme et mes sincères condoléances à la famille.
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mardi 18 janvier 2011

Marine Le Pen, un crédo relifté

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Mardi 18 janvier 2011 :
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J’ai écouté, dimanche dernier, sur LCP le discours de Marine Le Pen lors du Congrès de Tours. Ce n’est pas du masochisme, simplement le fait qu’il faut connaitre les arguments de ses adversaires potentiels pour pouvoir les contrer. Il me parait évident que ce discours est un bel exemple de populisme à outrance flattant l’électorat frontiste dans le sens du poil. On y retrouve aussi un des leviers de la propagande d’extrême droite qui a fait les beaux jours de ce mouvement dans les années trente qui est de généraliser à l’extrême un cas particuliers pour stigmatiser une communauté/profession/personne, en complément de sentences à l’emporte-pièce sans aucune réalité économique ou historique.
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Le « piège » est alors tendue puisque si l’on veut s’opposer à ce discours, soit on perd beaucoup de temps à démontrer la vacuité des arguments avancées, sachant que généralement les partisans de ces partis sont convaincus de la justesse des arguments avancés et donc sourd à tout discours contraire, soit on fait de l’affrontement frontal avec le risque contraire de l’effet recherché.
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Pourtant, il ne fait aucun doute que le discours actuellement le plus démagogue possible a été entendu lors de ce discours. Surfant allégrement sur ce que je nomme personnellement « les légendes urbaines », dont on connait à la fois la difficulté à les combattre puis à les éradiquer, Marine Le Pen a tressé un collier pour le moins populiste à l’extrême, un collier que ses partisans attendaient avec impatience. Ils n’ont donc pas été déçus.
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Enfoncé le double battant de porte concernant l’Euro, chargé de tous les maux possibles et inimaginables. Défoncé le thème ô combien éculé des étrangers qui volent le travail des français. Tous les classiques passéistes du FN sont là.
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Mais il ne faut pas occulter l’apparition de thèmes surprenant dans la bouche des leaders frontistes comme les relocalisations, la mondialisation, le consumérisme … Ne discutons pas le bien ou le mal fondé de ces thèmes qui me rappellent, par la manière de le tes traiter, un autre front beaucoup plus à gauche, c’est simplement fort bien vivre avec son temps et surfer sur la vague du populisme français. La grandeur de la France ne pourra se faire qu’avec le retour de l'ordre de la société industrielle.
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Autre glissement de terrain, le quasi disparition des références au catholicisme, à Jeanne d’ Arc, aux valeurs traditionnelles de l’Eglise au profit d’une défense forte de la laïcité. Oui, vous avez bien lu, le Font National se convertit aux valeurs laïques ! A condition, bien entendu, que cette laïcité serve à combattre l’islamisme qui, selon le FN, gangrène toutes les couches de la société.
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Nous avons donc eu droit à un discours présentant un « nouveau » fond de commerce pour le FN dont on peut se demander s’il répond bien aux attentes de ses militants. Par contre, il est à peu près évident que cette manière de présenter les choses, dans le monde qui est le notre, ne peut, par son « populisme urbain » (mélange de légende urbaine et de populisme extrême), par son idéologie collant plus à l’air du temps, qu’attirer nombre d’électeurs à la dérive et créer ainsi un vivier politique plus stable.
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Un « crédo » relifté en quelque sorte, à suivre de près en tout cas !
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lundi 17 janvier 2011

Vitrolles, de nouveau en deuil

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Lundi 17 janvier 2011 :
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Vitrolles de nouveau en deuil après la mort de notre ancien maire.
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Pierre Scelles fut maire de Vitrolles de 1977 à 1983 au moment précis où notre ville quittait le statut de village pour gagner celui, envié à l’époque, mais au combien décrié depuis, de « ville nouvelle ».
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Pierre Scelle n’était pas l’initiateur de ce mouvement, il en héritait lors de son accession à la mairie, mais ce fut le premier qui comprit que ce n’était pas le bon tempo pour l’avenir de notre ville. Il n’eut alors de cesse de faire revenir Vitrolles a des dimensions plus humaines et moins bétonnées, faisant sortir la ville du Syndicat d’Agglomération des villes Nouvelles (S.A.N) auquel elle appartenait au coté d’Istres, Fos et Miramas, prônant moins de béton e plus d’espaces vert, accompagnant au plus près le développement anarchique de notre ville.
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« Compagnon de route » du Parti Communiste, même si dans son équipe municipale on trouvait des socialistes comme Jean-Jacques Anglade ou Patrick Mennucci, Pierre Scelle avait le cœur ancré à gauche tout en n’oubliant pas ses origines.
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Ses obsèques auront lieu mardi 18 à 14 h 30 en l’église de St Gérard au vieux village.
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Je n’écrirais pas plus aujourd’hui, demandant simplement que l’on se souvienne un instant de lui.
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dimanche 16 janvier 2011

L’info du dimanche : Des usagers de la SNCF « en grève » !

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Dimanche 16 janvier 2011 :

La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Alors que le Conseil Régional, avec l’aide du quotidien La Provence, a publié il y a quelques jours un numéro spécial sur les bienfaits et les améliorations de la SNCF au niveau régional, un article paru le lendemain dans Le Monde a attiré mon attention et « plombé » le rapport « bisounours » de la Région.
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Ainsi, dans le « grand nord » de la France (cette région qui va d’Avignon à la frontière belge !), des usagers de la SNCF qui quotidiennement empruntent ce moyen de transport, font la grève de la présentation des titres de transports pour protester contre la dégradation de ce service.
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A entendre quotidiennement des usagers de la SNCF, l’un de la ligne Toulon Marseille, l’autre de celle de Miramas-Marseille, à lire les articles tiré du blog des « naufragés des TER Grasses-Vintimilles », je me demande simplement quand cette action débutera dans notre région.
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Je rappelle aussi que Georges Pepy est venu à Marseille pour annoncer une batterie de mesure dont 2.25 millions d’euros en investissement supplémentaires. Elle a aussi versé 5.5 millions de pénalités à la Région, soit au total 7.75 millions d’euros pour « solde de tout compte », soit une perte au final pour la région de 2.25 millions d’euros.
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Je reviendrais sur tout cela durant la semaine parce que je pense qu’il y a beaucoup de chose à dire là-dessus.
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Bonne lecture
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Des usagers de la SNCF en "grève" contre la dégradation du service
LEMONDE.FR avec AFP | 14.01.11 | 11h39
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Des abonnés de la ligne SNCF Angers-Le Mans-Paris observent une "grève" de présentation de leurs titres de transport pour protester contre la dégradation du service, tandis qu'une pétition réunit des milliers de signatures, indique, vendredi, un porte-parole.
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"De 160 à 200 abonnés qui effectuent une navette quotidienne sur Paris se regroupent dans les voitures-bars de leurs trains avec des badges "Abonnés en grève" et refusent de présenter leurs titres de transport", a indiqué Pascal Mignot, un porte-parole de ce mouvement, en précisant que les contrôleurs se montraient "très compréhensifs". "On observe une très nette dégradation du service, pour lequel nous payons très cher, avec des retards à répétition très préjudiciables professionnellement", a-t-il souligné.
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Les pétitionnaires, qui dénoncent également la dégradation du service, exigent notamment des compensations pour les retards des TER, le respect des horaires et un gel de la hausse de tarifs. "Les usagers en ont marre d'être des vaches à lait", souligne l'Avuc dans un communiqué.
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Ce mouvement, qui n'est pas encore constitué en association, exige également un dédommagement pour les jours de transport perdus lors des grèves de l'automne et a adressé un "courrier de doléances" à la SNCF. "Nous souhaitons étendre le mouvement mardi aux lignes Lille-Paris, Tours-Paris, Reims-Paris et Lyon-Paris", a indiqué M. Mignot.
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Un rendez-vous avec la direction régionale des Pays de la Loire est prévu vendredi après-midi, a-t-on appris auprès de M. Mignot et de la SNCF. Parallèlement, une pétition nationale initiée au Mans début janvier par l'Association des voyageurs usagers des chemins de fer de la région Ouest (Avuc) compterait vendredi "plus de 7 500 signataires", selon un porte-parole, Willy Colin. "Cette mobilisation est à la hauteur du mécontentement des usagers, tant du TGV que des TER", précise M. Colin, qui estime que l'objectif des 10 000 signatures devait être rapidement atteint.
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samedi 15 janvier 2011

Des soldes particulières

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Samedi 15 janvier 2011 :
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Au cas ou vous ne le savez pas, les soldes ont été lancé il y a quelques jours et trois de nos ministres y ont participé : Christine Lagarde, Pierre Lelouche et Frédéric Lefèvre. Et, pour notre grand plaisir, les journalistes du « Petit journal » de Yann Barthès étaient présents pour notre plus grand plaisir.
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Bon visionnage.
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Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=0eVCyxbynNU
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vendredi 14 janvier 2011

L’ARCEP dans le collimateur du gouvernement

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Vendredi 14 janvier 2011 :
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L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (abrégé en ARCEP), anciennement Autorité de régulation des télécommunications (abrégé en ART), est une autorité administrative indépendante chargée depuis le 5 janvier 1997 de réguler les télécommunications et le secteur postal en France. Or, le coté indépendant de cet autorité est, c’est le moins qu’on puisse dire, mis à mal depuis une semaine.
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Le gouvernement veut-il contrôler l'Arcep ? Il compte en tout cas faire entendre sa voix au sein du régulateur des télécoms et a présenté le 11 janvier un amendement en ce sens au Code des postes et des communications électroniques. Cet amendement créé un commissaire du gouvernement auprès de l'Arcep, nommé par le ministre en charge des communications électroniques et des postes.
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Son rôle consistera à transmettre les positions du gouvernement et à inscrire à l'ordre du jour toute question liée aux domaines de compétence de l'Arcep. "L'examen de cette question ne peut être refusé", précise le texte. Ce commissaire n'aura pas en revanche son mot à dire sur les décisions de l'autorité, puisqu'il ne participera pas aux délibérations.
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La situation est tendue, et cette tension s’est d’ailleurs révélée palpable hier, mercredi, lors de la présentation des vœux de l’Arcep. Le président de l'Arcep, Jean-Ludovic Silicani, a donné la réplique au ministre de l'Industrie, Eric Besson, dans un climat assez pesant.
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« Je ne crois pas que le dialogue, l'échange, l'écoute soient contradictoires avec l'indépendance. Ils en sont, bien au contraire, le contrepoids. Il convient toutefois de garder en tête la ligne au-delà de laquelle la coopération devient de la confusion », a t’il déclaré.
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« Ces deux missions de l'Etat (entre l'Etat régulateur et l'Etat tuteur ou actionnaire) doivent demeurer soigneusement séparées, sauf à porter atteinte à la crédibilité du régulateur comme du gouvernement », a souligné dans son discours le président de l'Arcep. Le message a le mérite d’être clair : l’Arcep ne veut pas être mis sous tutelle par le gouvernement.

Effectivement, on peut lire dans l’amendement 29, compris dans le projet de loi d’adaptation au droit européen en matière de communications électroniques, déposé par l’Etat que ce commissaire pourrait faire « connaître les analyses du gouvernement, en particulier en ce qui concerne la politique en matière postale et de communications électroniques », afin de « renforcer l'indispensable dialogue ».

L'autorité a également montré indirectement son désaccord, en publiant ce matin le communiqué de la député européenne Catherine Trautmann. Celle-ci s'indigne « d'une remise en cause inacceptable de l'indépendance » de l'Arcep, alors que le gouvernement s'est engagé à respecter l'indépendance du régulateur en approuvant le paquet télécommunication. « Cela rappelle le nouveau mode de désignation du Président de France Télévisions ». Pour elle, « ce nouvel épisode s'ajoutant à la longue liste des lois Hadopi et Loppsi », difficile de « ne pas y voir une manœuvre politique traduisant une volonté de contrôle du secteur des médias et des télécommunications ».
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Désormais, une seule question se pose : A quand le ministère de l’information ?
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jeudi 13 janvier 2011

François Bayrou: "Le Défenseur des enfants doit conserver son intégrité, son autorité et son indépendance!"

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Jeudi 13 janvier 2011 :
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Dans une tribune publiée lundi 10 janvier par le Figaro, François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, plaide pour "sauver le Défenseur des enfants" dont un projet de loi actuellement en discussion au Parlement prévoit la disparition au profit d'un Défenseur des droits.

"Il faut garder au Défenseur des enfants son intégrité, son autorité pleine et son indépendance", souligne-t-il, car "ce qui doit être pris en compte pour un enfant, ce ne sont pas seulement des droits pour aujourd'hui, c'est le fragile intérêt d'une personnalité qui se forme et peut être brisée".

Découvrez son texte en intégralité.
L’Assemblée nationale, après le Sénat, va examiner cette semaine le texte d’une loi organique créant pour la France le Défenseur des droits. En regroupant en une seule autorité les missions du Médiateur de la République, celles de la CNDS (Commission nationale de déontologie de la sécurité) et de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité), la loi veut simplifier et donner plus de force à cette action de défense concrète des droits des citoyens. On peut espérer que le Défenseur des droits, doté de pouvoirs importants, identifié dans la vie publique, rejoindra en influence ses homologues de dizaines de pays démocratiques, ombudsman en Suède (depuis deux siècles) ou Defensor del pueblo en Espagne.

Cette loi devrait donc mériter le plus large soutien.

Mais, comme souvent, en ne réfléchissant pas aux nuances et en confondant le fond avec la forme, on est allé trop loin et on risque une grave erreur. Il a été en effet décidé d’intégrer à la mission du Défenseur des droits celle du Défenseur des enfants, désormais dépendant du précédent, sans pouvoir propre, et nommé par lui.

Je tenterai pendant le débat, comme l’ont fait Hugues Portelli, Jacqueline Gourault et Robert Badinter au Sénat, de persuader le gouvernement et la majorité qu’ils se trompent : il faut garder au Défenseur des enfants son intégrité, son autorité pleine et son indépendance !

Car la défense des enfants, dans une société comme la nôtre, traversée de conflits et de désordres, de bouleversements matériels et moraux, n’est pas seulement une affaire de droits. L’enfant n’est pas un citoyen adulte en modèle réduit, qui entre en conflit avec une administration.

Ce qui compte pour un adulte, c’est le respect de ses droits aujourd’hui. Ce qui doit être pris en compte pour un enfant, ce ne sont pas seulement des droits pour aujourd’hui, c’est le fragile intérêt d’une personnalité qui se forme et peut être brisée. C’est de cet intérêt à long terme qu’est en charge le défenseur des enfants. Et c’est tout autre chose.

L’essentiel des conflits, des déchirements, des affrontements qui touchent l’enfant ne sont pas affaire d’abus de pouvoir ou de mauvaise volonté. Ils sont subis : ils sont du domaine affectif et leurs conséquences sont immenses dans la formation de la personnalité.

Il suffit de prendre pour exemple la question des placements d’enfants en institution ou en famille d’accueil, beaucoup plus nombreux en France que dans tous les pays comparables, avec des conséquences immenses sur la personnalité des enfants et sur leur famille. Le placement est conforme au code civil, à l’exercice du droit, bien sûr. Est-il toujours conforme à l’intérêt de l’enfant, du lien parental, de leur avenir ? Peut-on imaginer d’autres formes de soutien ? Qui pourra conduire cette réflexion et non pas seulement étudier un dossier, mais entendre la parole des enfants et des parents ? Le Défenseur des enfants indépendant l’a fait, et le fera. Le Défenseur des droits sera trop pris par d’innombrables conflits administratifs, politiques, financiers ou de discrimination dans l’État, les collectivités, les entreprises ou les prisons, pour consacrer à une telle mission le temps et les moyens nécessaires.

L’enfant est un sujet en soi. C’est pourquoi la loi n’a pas créé un « Défenseur des droits de l’enfant », mais bel et bien un Défenseur des enfants.

Ce Défenseur des enfants doit avoir la pleine autorité, la légitimité et l’indépendance qui sont les garanties de sa mission. C’est ainsi que l’ont voulu la plupart des démocraties. Son institution est la conséquence de plusieurs engagements internationaux auxquels notre pays a souscrit. Tous les pays européens sans exception qui se sont dotés d’un Défenseur des droits ont conservé parallèlement, ou créé, la fonction de Défenseur des enfants. Tous. En lui enlevant son indépendance, nous ne gagnerions rien, notamment pas un euro puisque l’ensemble de ses moyens serait transféré vers la nouvelle autorité. Mais nous perdrions beaucoup. Il faut sauver et légitimer le Défenseur des enfants : c’est le moyen et le signe d’un projet de société fondé sur l’attention à l’essentiel.
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mercredi 12 janvier 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 12 janvier 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 5 janvier : Cela fait longtemps que je n’ai pas pointé un article de notre « Provence » locale. Aujourd’hui, exception à la règle !

Malgré une lointaine formation où les maths étaient le socle de mon éducation, j’ai parfois des problèmes avec l’arithmétique. Quand les journalistes de La Provence s’en mêlent … ou s’emmêlent, cela me cause durant quelques secondes des maux de têtes.

Aujourd’hui, l’article sur les grands travaux de Vitrolles fait parti de ma courte prise de tête. On peut ainsi lire en chapeau : « 286 logements sociaux répartis sur trois sites : Les Hélianthèmes, Pierre-Joseph Garidel et les Patios. »
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Ce chapeau est suivi de la description des travaux de chacun des trois sites : « Les Patios (…) comprendra 58 logements sociaux (…) Les Hélianthèmes (…) comptera 24 logements (…) Garidel (...) comportant 15 appartements (…) »

Donc, dans la nouvelle arithmétique provençale, 58 + 24 + 15 = 286 !

Je vous laisse le soin de trouver les 189 logements sociaux manquants !
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Jeudi 6 janvier : Le site de Gazechim a Lavera, un site classé Seveso, est secoué par une explosion qui fait un mort et un blessé grave. Au-delà de l’accident industriel, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter sur les risques d’accident industriel pour notre ville de Vitrolles, même si les sites Seveso ne sont qu’au nombre de deux sur le territoire de la commune.
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En effet, avec la zone chimique de Berre, l’aéroport de Marignane, la voie ferrée, le dense réseau routier, les terminaux maritimes, il y a de quoi s’inquiéter, même s’il est probable qu’un accident lors d’un transport est plus que probable dans notre environnement qu’un accident sur site. Au-delà de cette inquiétude, je me pose de nouveau la question sur l’attitude des vitrollais en cas ne serait-ce que d’un incident. Malgré la distribution il y a quelques mois d’un excellent livret reprenant toutes les mesures de sécurité, combien de vitrollais ont pris connaissance de ces mesures ?
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De quoi être vraiment inquiet !
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Vendredi 7 janvier : Au plus les jours passent, au moins je me sens optimiste pour ce Grand Port Malade de Marseille. Le GPMM est encore et toujours touché par les grèves.

Le principe de la grève tournante est donc reconduit en 2011 ou l’art de paralyser un port deux jours en faisant un seul jour de grève : le samedi les dockers, le dimanche les portiqueurs. Les navires ne peuvent travailler aucun de ces deux jours, et les mouvements sur terminal sont stoppés puisque le dimanche, les réceptions/livraisons ne fonctionnent pas.

De nouveau une semaine d’attente et encore des navires annulés. L’année 2011 commence mal.
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Samedi 8 janvier : Le loto des sapeurs-pompiers de Vitrolles, événement incontournable de Vitrolles, s’est déroulé ce soir. Une réunion m’a empêché de m’y rendre dès dix huit heures mais j’avais promis à ma femme de la rejoindre dans la soirée.

Mal m’en a pris. Ce loto a eu tellement de succès que les pompiers ont été obligé d’interdire l’accès de la salle dès dix huit heures. Bilan, je me retrouve à la maison beaucoup plus tôt que prévu !

Je suis malgré tout heureux devant le succès de ce loto. J’ai toujours eu le plus profond respect pour cette corporation. Par contre, je suis intimement convaincu que, devant un tel succès, et en prenant en compte le fait que le provisoire du chapiteau de Kiffa va encore durer quelques années, il est nécessaire de commencer d’ore et déjà à réfléchir pour un lieu digne de ce nom capable d’accueillir la foule des personnes intéressées par ce loto.

Et puis, histoire que je puisse y participer !.
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Dimanche 9 janvier : J’apprends en fin de matinée par un message laissé sur mon répondeur, la mort de l’un des employés de La Poste des quartiers sud. Je ne suis pas sûr que la cause principale de son suicide soit les conditions de travail actuellement déployés sur Vitrolles mais il ne fait aucun doute qu’elles y ont contribué.

Espérons que nous ne tombions pas dans le syndrome « France Telecom / Orange » !
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Lundi 10 janvier : Une polémique apparait sur le forum de la Provence à la suite d’un article faisant le bilan 2010 du cinéma des Lumières. La question se pose visiblement pour certain de savoir quoi faire de ce merveilleux outil qui, à mon humble avis, n’a nullement besoin d‘être remis en cause.

Par cette polémique, quelques Provençaunautes pensent que seule une logique « libérale » peut être envisagée pour notre cinéma. Sous couvert de démagogie économique, ils rejettent l’idée même d’un cinéma « subventionnée » au profit d’un cinéma se suffisant à lui-même. Or, par cette simple hypothèse, c’est la remise en question totale de la culture sur notre ville, mais aussi d’une manière générale, la remise en question de la philosophie même de la culture et de l’exception française.

Chose peu concevable à mon humble avis sur un territoire comme Vitrolles au prise avec des multiplex qui laminent tout sur leur passage. Je me sens beaucoup plus proche de l’idée d’un cinéma d’art et d’essai se mettant à la disposition de tous les vitrollais que d’un cinéma usine qui déverse les séances au rythme stakhanoviste d’une usine en plein rendement.

Sans oublier le pop-corn dont le prix est exponentiel avec la taille des salles.
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Mardi 11 janvier : La situation portuaire, déjà pas franchement folichonne avec des grèves depuis de nombreux mois, des week-ends « flingués » et des conditions de travail difficile. Aujourd’hui, un nouveau palier est franchi avec la paralysie totale des ports français à partir de 19 heures et officiellement jusqu’à dimanche soir.

Heureusement que le gouvernement a claironné il y a peu que tout était réglé dans les ports français. Qu’est-ce que ce serait si ce n’était pas le cas !

En attendant, dès l’annonce de cette nouvelle grève, ma compagnie a officiellement pris la décision de faire partir les deux navires en attente et d’omettre Fos lors des prochaines rotations …
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Vive les Grands Ports Malades français !
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